Ghislaine Arabian se confie sur son passé de femme battue dans "Chez Jordan", C8

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00:00 sur TF1, sur cette histoire de vie que vivent beaucoup de femmes,

00:04 c'est les violences conjugales.

00:06 Vous êtes restée deux mois et demi clouée sur un lit d'hôpital.

00:10 -Non, sur mon lit à moi. -Votre lit à vous ?

00:13 -Oui, mais dans un corset. -Dans un corset.

00:16 -Allongée sur le dos.

00:18 C'est pas drôle.

00:19 J'étais tellement en colère.

00:22 J'étais très, très en colère que ça me soit arrivé.

00:26 Je l'ai pas vu venir, donc j'étais très en colère.

00:29 Et je m'en voudrais toujours de n'avoir pas eu

00:33 assez d'acuité pour me rendre compte.

00:36 -Comment ça arrive ? -Oui.

00:38 -Du jour au lendemain ? -C'est arrivé...

00:40 -Une engueulade ? -Non, même pas.

00:42 Il y avait quelqu'un...

00:44 Ce monsieur très énervé à l'appartement.

00:47 Ça faisait 16 ans qu'on vivait ensemble.

00:49 Et là, il a éclaté.

00:52 Je ne sais pas pourquoi, je ne saurais jamais pourquoi.

00:56 -Il vous a reproché quelque chose ? -Non, rien.

00:59 -Qu'est-ce qu'il vous fait ?

01:01 -Il était 1h du matin.

01:03 Je rentrais du restaurant.

01:05 Donc...

01:06 Je sais pas, il était énervé. Je n'ai pas compris pourquoi.

01:10 Je n'ai pas compris pourquoi.

01:12 Et hop, c'est parti.

01:14 -Pour se retrouver dans un corset...

01:17 -Oui, c'était assez violent.

01:19 J'habitais un duplex, donc c'était facile.

01:22 J'étais en bas des escaliers.

01:24 -Vous vous êtes jetée en bas des escaliers ?

01:27 -Oui. Voilà. C'est comme ça.

01:29 -Il y avait des signes avant-courant ?

01:31 -Non, jamais. Jamais.

01:33 -Vous avez, évidemment...

01:35 -Jamais. La seule chose, c'est qu'il battait ses chiens.

01:39 Et que là, quand j'ai déposé plainte,

01:41 ils m'ont dit "vous devriez faire attention".

01:44 -C'est facile de dire.

01:46 -Ça aurait dû vous interpeller.

01:48 -C'est facile de dire ça.

01:50 -Ca aurait dû vous interpeller,

01:52 parce que c'était déjà de la violence.

01:54 Mais jamais, jamais, jamais, il n'y a eu ni une parole,

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