Le premier hôtel dans l’espace devrait ouvrir en 2027 !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Quel endroit improbable sera inauguré en 2027 ?

00:02 Un squat dans le salon de Gilles Verdez,

00:04 une ville immergée dans l'océan Atlantique,

00:06 une piste cyclable sur la Seine ou un hôtel dans l'espace ?

00:09 Oui.

00:11 -Euh... Ca a changé ou je peux répondre tout de suite ?

00:14 -OK.

00:15 -La dé... La dé !

00:16 (Rires)

00:19 -Le truc !

00:20 -Tut-ça ! Tut-ça ! Tut-ça !

00:23 (Rires)

00:24 -Tut-ça ! Tut-ça !

00:25 -C'est mythique.

00:26 -C'est mythique.

00:28 -C'est pas vrai, les vendeurs !

00:29 -Ca aussi, c'est toujours pareil.

00:31 (Rires)

00:34 -Elle est contente !

00:35 -Elle est marge.

00:36 -Allez, il est 21h, elle est pas encore sortie.

00:38 -Michel Marie. On accueille Michel Marie.

00:40 -J'adore, sans déconner.

00:41 -Il y a les chaussures. -C'est génial.

00:43 -C'est déjà le temps de revenir.

00:44 -Il y a quand même...

00:46 -C'est déjà le temps de revenir. -Sans déconner.

00:48 -Je peux ? -Réponds de là-bas.

00:50 -Hein ? -Réponds de là-bas.

00:52 -Je peux ? -Oui.

00:53 -C'est quoi, la réponse ? -Ah, la dé !

00:55 Un hôtel dans l'espace.

00:57 -Bravo. Très bonne réponse.

00:58 -T'es bien. -Pas mal, là-bas.

01:00 (Applaudissements)

01:03 (Rires)

01:05 -On devrait faire toutes ses réponses là-bas.

01:07 -Dès que tu veux répondre, tu vas là-bas.

01:09 -C'est une bonne réponse.

01:10 Un hôtel dans l'espace devrait ouvrir en 2027.

01:14 C'est un truc de fou.

01:15 Avec salle de sport, cinéma, spa, ça fait rêver tout le monde.

01:18 Moi, ça me chauffe à fond.

01:20 Je sais pas comment ça coûte, cette connerie, mais on va voir.

01:22 -Pas encore le prix, pour l'instant.

01:23 -T'inquiète pas, le prix, ça va te coûter beaucoup.

01:25 -Ca va nouiller.

01:27 (Générique)

01:29 -Trouver le bon hôtel en vacances peut être un casse-tête.

01:32 Cette fois-ci, c'est une destination insolite au goût du jour.

01:35 -Un voyage dans l'espace ?

01:37 -Après les premiers vols spatiaux touristiques,

01:39 une entreprise américaine souhaite aller plus loin

01:41 en proposant un hôtel de luxe dans l'espace.

01:44 -Allez, docteur !

01:45 -À mi-chemin entre le voyage touristique et d'affaires,

01:47 l'établissement prévu pour 2027 pourrait accueillir 400 personnes

01:50 et proposera des bureaux, des suites, des restaurants,

01:53 des salles de sport, un cinéma ou encore un spa.

01:56 Si le prix de cet hôtel à l'architecture circulaire

01:58 et au niveau de gravité différent n'a pas encore été dévoilé,

02:01 certains ont déjà émis quelques hypothèses

02:03 et craignent que cette destination soit loin d'être accessible

02:06 pour tout le monde.

02:07 ...

02:11 -Combien ? 50 millions de dollars.

02:13 -50 millions de dollars.

02:15 -50 millions de dollars par personne.

02:17 -50 millions de dollars pour quoi ? -Par personne.

02:20 -Pour une semaine ? -Par lui.

02:22 -Non, non, non. -Le voyage.

02:24 -Le voyage.

02:25 -Pourquoi je vais dans une Renault Espace ?

02:27 -Oui.

02:28 -Alors, ça fait 488 m de diamètre. -D'accord.

02:31 -Ca coûte une fortune. Il y aura même une salle de concert,

02:33 une bibliothèque. Ma question, c'est qu'est-ce qu'on va foutre là-bas ?

02:36 Pourquoi est-ce qu'on donne pas cet argent aux nécessiteux ?

02:38 C'est une fortune qu'on dépense dans l'espace.

02:40 -Quel rapport ? -C'est l'argent public.

02:42 -C'est pas de l'argent public. -C'est l'argent public ?

02:44 -C'est pas de l'argent public. -C'est l'argent privé.

02:47 -Vous me dites encore n'importe quoi !

02:49 -C'est pas de l'argent public.

02:51 -Ca veut dire que demain, un mec qui fait des voitures de sport,

02:55 à Ferrari, tu vas lui dire "Pourquoi tu fais des voitures de sport ?

02:58 Pourquoi tu donnes pas de..."

02:59 -C'est un business. -En fait, t'es devenu builder.

03:01 -J'ai bien compris que c'est de l'argent privé.

03:03 Mais lui qui a tout cet argent privé, qu'est-ce qu'il va construire

03:05 un hôtel spatial ?

03:06 Il y a 150 membres d'équipage, il y aura 400 000...

03:09 -Alors, mon frérot, tu fais plus aucun business.

03:11 -C'est le business. -Non, mais non.

03:12 -Tu fais plus aucun business. -On arrête l'émission.

03:14 -On arrête l'émission et on arrête ta connerie.

03:17 -Gilles, là, tu fais quoi ?

03:19 Je crois que t'es en train de devenir fou, t'es en train de basculer.

03:21 Tu vas prendre un petit peu de congés, toi, de 2 semaines.

03:23 -Mais j'ai pas besoin.

03:24 -Un produit économique, c'est un para, parce qu'en plus,

03:26 Gilles, ça va créer des emplois, ça va créer de la richesse,

03:29 donc c'est extraordinaire. -Mais qu'il est con.

03:30 -Des emplois ? -Bah oui, ça va créer des emplois.

03:32 -Ils sont en train de travailler à une autre formule,

03:34 peut-être dès 2025, avec moins de passagers,

03:37 une trentaine de passagers, une semaine, je sais pas s'il le prétend.

03:41 -Non, mais demain, il va te dire "Ouais, mais attends,

03:43 t'as acheté ta chemise, pourquoi ils vendent des chemises ?"

03:45 -Mais tu peux aussi demander à Gilles,

03:47 quand t'achètes des chaussures de luxe à ta femme, qu'est-ce que tu fais ?

03:49 -Exactement. Bah, je fais le pigeon, comme d'habitude.

03:52 -C'est pareil, il y a une petite échelle.

03:54 -Un hôtel spatial qui vaut des milliards.

03:56 -Et une paire de chaussures de luxe à 400 euros, c'est pareil ?

03:58 -Mais dis pas de bêtises ! Justement, c'est le progrès,

04:00 mais t'es fou de quoi ? -Non, mais arrête.

04:03 Après, d'un point de vue philosophique, il a quand même un petit peu raison.

04:05 C'est quand même un ghetto pour les multimilliardaires.

04:07 -C'est-à-dire qu'en fait, les multimilliardaires s'inventent

04:09 des nouveaux loisirs. -Mais il y en a plein,

04:11 des trucs comme ça, chérie. -Mais ça impose pas trop cher.

04:14 -Géraldine, c'est le monde de demain, ça va être de plus en plus.

04:16 -C'est le monde de demain. -Tu crois vraiment

04:18 que nos enfants, nos petits-enfants vont pouvoir aller

04:20 dans des hôtels comme ça ? -Je pense que nos petits-enfants...

04:22 -Après, dans 100 ans, ça coûtera rien de prendre les écoles.

04:25 -Je pense que oui. -Qu'on sache que ce soit tout de suite

04:27 le coste. -C'était inimaginable, et dans 50 ans,

04:29 on peut tout à fait l'imaginer. Ils sont en train de travailler dessus,

04:31 c'est un projet américain. -Tu crois, elle, il y a 100 ans,

04:33 quand elle voyait le métro, elle croyait qu'elle allait voir

04:36 les métros quand elle était en diligence ?

04:38 -Les écrans de télé. -Au saloon.

04:40 -Les écrans de télé, c'était 30 ans. -Au saloon, elle arrivait,

04:42 elle quittait en train...

04:44 Tu crois qu'elle savait que je n'arrivais pas habillée comme ça ?

04:47 Non, oui. -Alors, moi, je vais mettre en péril

04:49 ma place si tôt revenue, parce que je suis un peu d'accord

04:51 avec... Pas pour la même raison, avec Gilles,

04:53 mais en revanche, et si on pouvait essayer juste

04:56 de préserver la Terre avant de s'envoyer en l'air,

04:59 franchement, je trouve qu'il y a plus d'urgence.

05:01 -Il y a un jeu de mots, là, non ? -Oui, mais en même temps,

05:03 il y a une vraie vérité. Parce qu'énergétiquement parlant,

05:05 qu'est-ce qu'on balance comme merde en chaleur ?

05:07 -Ca restera pour une élite. -Mais ça n'empêche pas

05:10 qu'on va défendre. -Réponds à Patrick, là.

05:12 -Je ne peux même pas répondre, c'est tellement bas,

05:14 tellement débile. -Non, mais c'est nul.

05:16 -C'est complètement nul. -En fait, là, on dirait

05:18 que c'était une vanne. -Oui, mais si on n'en avait pas eu,

05:21 malheureusement. Mais moi, ce qui m'inquiète surtout,

05:23 c'est que ça se termine toujours. -C'est ça, voilà.

05:25 -On a voulu lancer la première navette spatiale.

05:27 -Exactement. -T'as vu le sous-marin ?

05:29 -Challenger, boum. On a mis une institutrice,

05:32 tout le monde regarde les écoles, elle explose en vol.

05:34 -Le sous-marin. -On a voulu démocratiser l'Everest.

05:36 Ils sont partis en 1996, boum, 27 morts, boum, en 2 jours.

05:39 On a voulu descendre sur les Titanic,

05:41 des profondeurs extrêmes, boum, le Nautilus, là,

05:43 comment il s'appelle, tout le monde mort, etc.

05:45 Là, on va dans l'espace, et bien, c'est une catastrophe annoncée.

05:49 -Je peux vous en raconter pour la suite ?

05:51 -On a donné moins d'exemples. -Ah, merde.

05:53 -C'est déjà le château. -On avait compris.

05:55 -On avait compris.

05:57 -Sur le fond, t'as raison.

06:00 -Un peu de moi. -Un peu de moi.

06:02 -C'est aussi... On comprenait aussi.

06:04 -Je savais en plus... -Ou alors un mot sur deux.

06:06 -C'est le cas. -Moi, j'ai une question.

06:08 Comment est-ce qu'on va faire du sport en apesanteur ?

06:11 -Facile. -On sera pas des apesanteurs.

06:13 -Ils vont créer un système, évidemment, artificiel.

06:15 -Sans apesanteur ? -Ce sera comme si tu étais

06:17 dans un hôtel normal. -C'est dingue.

06:20 -Par contre, tu dégoles. -Quand tu sors de l'hôtel ?

06:22 -Bien sûr. -Il y a des boutiques.

06:24 -Chanel, Gucci... -N'importe quoi.

06:26 -C'est pour ça que ces gens sont en train de travailler

06:28 sur des choses qui sont dingues. -C'est une gravité artificielle.

06:31 -C'est pas pour être en apesanteur. -On demande à Calogéro.

06:34 -Et surtout que... -Allez.

06:36 [Rires]

06:37 [Musique]

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