L'entraîneur en charge des avants du quinze de France, Laurent Labit, faisait face à la presse à quatre jours du coup d'envoi de France-Italie, match décisif pour la suite de la compétition.
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00:00 Non, pour lui non, bien sûr.
00:02 On comprend l'intérêt, on comprend l'inquiétude de tout le monde.
00:07 Aujourd'hui, l'inquiétude que l'on a, c'est les Italiens, c'est le match de vendredi.
00:13 On a attaqué une semaine décisive pour nous, la semaine qu'on avait identifiée.
00:20 On savait que peu importe le résultat du match d'ouverture contre la Nouvelle-Zélande,
00:27 le match de l'Italie serait un match déterminant.
00:31 La preuve, puisque même en ayant gagné la Nouvelle-Zélande,
00:34 ça ne nous ouvre pas la porte des quart de finale.
00:37 Donc il faut battre l'Italie vendredi.
00:39 C'est le focus que l'on a et notre centre d'intérêt pour nous aujourd'hui, staff, joueurs,
00:45 c'est le match de vendredi à Lyon.
00:47 C'est une équipe qu'on est habitué à jouer, comme tu le dis,
00:51 tous les ans d'hallucinations.
00:55 Les matchs chez eux à domicile sont toujours des matchs difficiles contre eux.
00:59 En principe, on les joue à Paris, on a toujours des matchs difficiles.
01:04 Mais on sait que c'est un adversaire pour nous redoutable,
01:08 qui est capable de se transcender, qui va forcément avoir une réaction
01:14 par rapport à son dernier match.
01:16 Et qui va essayer de nous mettre les épaules, une pression sur l'enjeu et le résultat.
01:24 Et qui va sûrement jouer aussi là-dessus.
01:28 Mais nous aujourd'hui, on est surtout concentré sur nous.
01:32 On se trouve que c'est l'Italie que l'on joue vendredi,
01:35 mais ce serait n'importe quelle autre équipe, ce serait pareil.
01:38 On se doit d'abord de s'occuper de nous, ce qu'on a très bien fait sur notre dernier match
01:43 à la Namibie, sans manquer de respect adversaire.
01:47 Mais surtout en travaillant sur nous, et c'est de la même façon qu'on aborde le match de vendredi.
01:53 Là, on n'est pas dans une configuration de match au pouls,
01:57 avec se dire que derrière on pourra rattraper la situation.
02:02 On sait que c'est un match, on rentre dans les matchs maintenant à la vie, à la mort.
02:07 Soit samedi on est encore en compétition, on prépare une quarte finale la semaine après.
02:12 On est à la maison, donc la donne est simple.
02:15 On l'a clairement évoqué avec les joueurs,
02:18 et c'est pour ça qu'on sait tous que le match de vendredi est déterminant et très important.
02:26 Là, un jeu, tout le monde le connaît, donc je ne pense pas qu'il y ait de risque de compression.
02:32 Ça va se passer sur le terrain uniquement,
02:35 et on sait que, comme je l'ai dit, il y a le vide derrière, ou alors on continue.
02:41 Mathieu, pour nous, il est là où on l'attendait.
02:46 On a dit aussi, répété, qu'on était très content d'avoir des ouvreurs de classe internationale et mondiale,
02:52 et d'en avoir plusieurs.
02:54 On sait que cette compétition est très longue, et tout ce qui peut arriver avec les blessures.
02:59 On a été impacté sur des postes très importants,
03:02 et Mathieu a su prendre le relais, le flambeau.
03:07 C'est pour lui le jeu des blessures, où il se retrouve titulaire,
03:11 mais les joueurs, comme on le dit souvent, viennent chercher le maillot,
03:15 et Mathieu est à l'endroit où on l'attendait.
03:19 Bien sûr, on sait qu'il est capable de faire des exploits,
03:23 ce qu'il a fait contre la Nouvelle-Zélande sur l'essai de Damien,
03:27 mais il a aussi, je crois, beaucoup mûri dans la communauté du jeu,
03:32 dans ce qu'on attend de lui à ce niveau-là.
03:35 On sait très bien maintenant, avec son expérience,
03:38 et le nombre de sélections qu'il a, et le nombre de fois où il était venu avec nous,
03:43 de savoir un match international, comment il se gère,
03:47 et à quel moment le match peut basculer,
03:50 ou peut effectivement passer du mode collectif, je vais dire,
03:55 au mode individuel pour lui.
03:58 C'est un joueur capable de changer le cours d'un match,
04:01 ce qu'il a déjà fait, et on espère pour lui qu'il le fera encore.
04:05 Dans la continuité de ce que j'ai dit auparavant,
04:08 Louis est venu avec nous, est venu chercher le maillot,
04:13 il fait de très bonnes performances, on est très satisfaits de lui,
04:17 mais comme on a discuté avec Gaben aussi,
04:20 ça ne veut pas dire que Gaben est hors circuit,
04:24 ou qu'on n'a pas confiance en lui,
04:26 on sait ce que Gaben est capable de nous apporter dans les grands matchs,
04:30 il est venu avec nous depuis longtemps maintenant,
04:33 mais c'est vrai que Louis amène un profil différent,
04:36 donc ça nous permet de le voir évoluer,
04:39 de lui donner aussi de l'expérience à lui,
04:42 dans ce genre de match, à ce niveau-là,
04:45 avec un enjeu qui va être assez important vendredi, comme je l'ai dit.
04:50 Donc voilà, je crois que c'est la règle du jeu.
04:54 Gaben est revenu, il avait été blessé aussi avec nous,
04:58 il avait fait 4 matchs depuis le début avec nous aussi,
05:02 donc on est content d'avoir plusieurs possibilités,
05:08 suivant les profils, mais sûr, de jeu que l'on veut faire,
05:13 et d'adversaires aussi, qui comptent toujours dans notre réflexion.