Interrogé ce lundi en conférence de presse, Réda Wardi, le pilier du XV de France, a fait le point sur l'actualité des Bleus.
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00:00 C'est sûr qu'on n'est jamais contre trois jours de récup, surtout quand on a enchaîné
00:06 trois matchs d'affilée sans pause.
00:08 Personnellement, je suis de Montpellier, donc j'en ai profité pour rejoindre ma famille.
00:13 Et puis ce n'est pas très loin.
00:14 Après, je sais que certains sont restés ici, visiter le coin.
00:19 Donc, ça fait du bien.
00:21 C'est sûr que le fait d'avoir eu ces trois jours, on n'a pas vraiment évoqué la blessure
00:26 d'Antoine dans le groupe.
00:28 En plus, ce matin, on a enchaîné directement sur une matinée de travail.
00:31 Donc, peut-être.
00:32 Face à la Namibie, vous avez retrouvé Cyril Baye devant.
00:36 Est-ce que c'est un modèle pour toi ? Comment ça s'est passé son retour en tant que titulaire
00:43 sur une compétition ?
00:44 Honnêtement, je suis très content pour lui.
00:48 On a de très bons liens tous les deux.
00:51 Donc, je suis très content pour lui qu'il soit revenu sur le terrain.
00:53 Je sais que sa blessure, surtout, elle avait un peu...
01:00 Comment expliquer ? Forcément, ce n'était pas une bonne nouvelle pour lui.
01:06 Qu'il puisse revenir, reprendre du plaisir et tout ça dans le groupe, c'est très bien
01:10 pour tout le monde.
01:11 On connaît tous ses qualités.
01:13 Donc, c'est une plus-value supplémentaire.
01:15 On va dire que je n'ai pas été surpris, notamment par les Sudaf et par la réponse
01:20 aussi des Irlandais.
01:21 Ce sont deux équipes qu'on a affrontées cette année.
01:25 Habituellement, avec la Rochelle, on a l'habitude d'affronter le Leinster.
01:29 C'est une équipe...
01:30 On sait très bien que les Irlandais sont énormément composés de joueurs du Leinster.
01:35 C'est une équipe qui lâche rien, très combattante.
01:37 Après, tout le monde connaît les Sudaf.
01:40 C'est une équipe de guerriers.
01:42 Pas surpris de la performance.
01:44 Ils ont montré tous les deux que c'était de très grandes nations du rugby mondial.
01:49 Il n'y a pas vraiment d'informations qui circulent à ce niveau-là.
01:53 Après, bien sûr que tous les joueurs prennent des nouvelles auprès d'Antoine à titre
01:58 individuel.
01:59 Donc voilà, personnellement, j'en ai eu.
02:02 Le groupe espère qu'il va pouvoir nous rejoindre rapidement.
02:06 C'est important parce que, comme n'importe quel autre joueur du groupe, quand un joueur
02:11 se blesse, surtout à cette étape du mondial, forcément, ça ne fait pas plaisir.
02:16 Ça fait deux mois et demi que tout le monde bosse.
02:18 De voir un coéquipier qui se blesse, et surtout au vu des qualités d'Antoine, de son importance
02:27 dans le groupe, le fait que ce soit le capitaine et un des meilleurs joueurs du monde, bien
02:31 évidemment que ce n'est pas une nouvelle qui fait plaisir.
02:35 Et après, au niveau des échanges, il a dit qu'il allait plutôt bien.
02:41 Donc voilà, c'est positif.
02:43 Tu as fait ta première sélection contre l'Afrique du Sud.
02:45 Quels souvenirs tu avais de ce match-là ? Est-ce que tu t'attendais à cette férocité-là ?
02:50 Est-ce que tu as été impressionné ou pas ? Qu'est-ce que tu as pensé de ce match-là ?
02:54 Est-ce que ce qu'on dit des esprits mocs est vrai ou pas ?
02:56 Et qu'est-ce qu'on dit des esprits mocs alors ?
02:59 C'est très bien que c'est un gros paquet d'avant.
03:09 Je pense qu'on le voit même dans leur composition, quand ils font un bord à 7-1, on se doute
03:14 bien que c'est une équipe qui a envie d'imposer son agressivité et son paquet d'avant.
03:20 Donc pas réellement surpris par l'équipe.
03:21 Après, je pense que les Irlandais ont su bien répondre, vu qu'ils ont gagné la rencontre.
03:27 Ce sont des joueurs de rugby de très haut niveau, mais pas des surhommes.
03:34 Je pense que le staff s'est très bien géré à la suite de la compétition.
03:42 Je pense que ça va être très bien pensé.
03:44 Bien évidemment qu'en tant que joueur, tu n'as pas envie de t'arrêter à penser à
03:49 l'Italie, mais bien évidemment aussi à la suite de la compétition.
03:52 Je pense que déjà on a deux semaines pour préparer le match de l'Italie, donc on va
03:56 bien penser à le préparer.
03:57 Et si les coachs interviennent pour éventuellement parler des prochaines rencontres, on sera prêts
04:03 à travailler pour eux également.
04:05 Je pense que ça dépend aussi de la fraîcheur physique de tous les joueurs, notamment derrière.
04:12 Parce que pour jouer 80 minutes, ce n'est pas facile.
04:17 Après, bien évidemment, quand on fait un 6-2, c'est quelque chose qui arrive un peu
04:24 plus souvent qu'un 5-3.
04:25 Bien sûr que ça permet dans le paquet d'avant d'imposer plus de combativité dans des secteurs
04:34 comme la mêlée, la touche, les ballons portés.
04:37 Dans des jeux d'avant, bien évidemment que ça peut être une bonne idée.
04:43 Mais quand on fait un 5-3 aussi, d'avoir de la fraîcheur physique qui rentre en cours
04:47 de match pour déplacer le jeu, je pense, derrière, mettre énormément de vitesse
04:51 dans le jeu, c'est aussi une très bonne option.
04:53 Je pense qu'il n'y a pas vraiment de réalité.
04:55 Après, les sud-africains, on fait parler d'eux en utilisant un banc à 7 avant.
05:00 Ce n'est pas quelque chose qui arrive souvent.
05:02 Je pense que c'est pour ça que ça a surpris pas mal.
05:05 Mais les coachs au sein de l'équipe de France, eux, alternent très bien entre un 5-3 et
05:11 un 6-2.
05:12 Je pense que tout dépend du mode de jeu qu'on veut mettre en place.
05:17 Mais je ne suis pas un fan-tacticien pour pouvoir répondre à cette question.
05:24 C'est que mon avis.