Laurent Ruquier taquin pour sa première sur BFMTV

  • l’année dernière
Pour sa première sur BFMTV, Laurent Ruquier n'a pas tardé à taquiner la co-animatrice Julie Hammett.
Transcript
00:00 Madame, Monsieur, bonsoir. Heureux de vous retrouver sur BFM TV. Bonsoir Julie.
00:04 Bonsoir Laurent. Bonsoir à tous.
00:05 Vous savez, le Président de la République a parlé hier soir à 20h après une semaine chargée
00:10 pendant laquelle il a reçu le roi Charles III à Paris et le pape François à Marseille.
00:15 Ce qui nous a valu ce décembre, regardez, des Saint-Signy-Urps dans Sud-Ouest.
00:18 On voit un couple de Français qui dit Charles III, le pape, un marathon de réception.
00:23 On annulerait bien le repas avec ta mère dimanche.
00:27 C'est donc Emmanuel Macron qui s'est installé justement chez les Français
00:30 à la place de la mère ou de la belle-mère hier soir
00:33 avec forcément l'envie pour le Président de répondre au roi et au pape.
00:37 Ça c'est un pupitre qui vient de tomber.
00:38 Oui, c'est la petite pédale. Mais c'est pas grave.
00:40 Comment ça la petite pédale ?
00:41 Non, pardon. La pédale pour le pompteur.
00:44 Non, pas du tout. C'est un toque-bouelle qui vient de tomber.
00:46 Mais j'apprends le studio.
00:47 Pardonnez-moi.
00:48 Vous avez eu peur, hein ? Vous avez cru à un problème.
00:51 En tout cas, voilà. Hier, je vous montrais ce dessin à propos du pape François
00:55 sachant que ça allait être difficile avec vous, Julie.
00:58 Elle allait fourir facilement. On m'avait prévenu.
01:00 Donc regardez ce dessin à propos des déclarations du Président de la République,
01:05 à propos évidemment du pape François et du roi Charles III
01:10 qui, une fois parti, évidemment, continuait à donner leur conseil au Président.
01:15 L'un lui disant "c'est un dessin de chenu dans l'Union de Reims,
01:18 n'oublie pas la transition écologique"
01:20 et l'autre lui disant "et les migrants et le respect de la vie".
01:24 Sur la transition écologique, le Président apprenait l'écologie à la française
01:29 et a surpris tout son monde en déclarant qu'il aimait la bagnole.
01:33 Regardez.
01:35 Ce qui est très important pour nos Français, c'est qu'on est attaché à la bagnole.
01:38 On aime la bagnole. Et moi, je l'adore.
01:42 Vous adorez la bagnole.
01:43 Vous nous le direz tout à l'heure, vous tous qui êtes sur ce plateau.
01:47 En tout cas, à propos de bagnole, le Président a promis 100 euros par voiture et par an.
01:53 Et ce soir, avec nos invités, nous poserons évidemment une question importante.
01:56 Un plein par an, par jour, pardon, un plein par an, par jour, pour aller plus modeste.
02:02 Est-ce que c'est suffisant ?
02:04 Sur l'immigration, en revanche, le Président de la République a réutilisé une phrase
02:08 qu'on connaît tous, qu'on a tous en mémoire.
02:10 "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde".
02:12 Une phrase qui colle à la mémoire de l'ancien Premier ministre Michel Rocart.
02:16 Pour les plus anciens qui nous regardent, peut-être se souviennent-ils
02:19 que c'était chez Anne Sinclair, dans 7 sur 7, que cette phrase fut prononcée pour la première fois.
02:25 C'était il y a 34 ans déjà.
02:27 C'est pourquoi je pense que nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde,
02:33 que la France doit rester ce qu'elle est, une terre d'asile politique.
02:37 Nous sommes signataires de la Convention de Genève qui prévoit de donner accueil
02:42 à tous ceux dont les libertés d'expression ou dont les opinions sont réprimées sur place,
02:46 mais pas plus.
02:47 Des images qui datent, mais revenons à la visite du pape François justement,
02:51 pour jeter un oeil sur la une du journal La Provence.
02:53 Hier dimanche, ce journal titrait "Droit au cœur",
02:57 un titre qui fait référence, les amateurs de foot le savent,
03:00 au slogan de l'Olympique de Marseille "Droit au but".
03:02 Hélas, entre le vélodrome et le parc des princes,
03:05 deux salles, deux ambiances, comme on aime dire parfois,
03:08 puisque le même journal titrait ce matin "L'humiliation" à propos de la défaite 4 à 0 de l'OM
03:14 sur la pelouse du Paris Saint-Germain.
03:16 Tout ça en plus, avec des chants homophobes dans les tribunes du stade.
03:20 Nous en reparlerons dans notre trombinoscope,
03:23 c'est une rubrique que vous découvrirez pour la première fois tout à l'heure.

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