Messe à Marseille : «C'est de la concurrence déloyale si le Pape commence à faire des vannes !»

Europe 1

Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias. Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

Transcript

00:00 sur Europe 1 avec Thomas Hill et avec Samuel Etienne, votre invité Thomas.

00:04 Mais à 9h13, vous le savez, c'est une tradition, c'est la session de rattrapage de Jean-Luc

00:08 Lemoyne.

00:09 Bonjour Jean-Luc Lemoyne.

00:10 Bonjour Thomas.

00:11 Alors Jean-Luc c'est votre session de rattrapage, oui, et aujourd'hui vous êtes moyennement

00:15 content je crois de vous retrouver face à Samuel Etienne.

00:18 Qu'est-ce qui se passe ?

00:19 Bah évidemment que je suis moyennement content Thomas.

00:20 Samuel Etienne c'est le mec insupportable, tout le monde l'aime bien, tout ce qu'il

00:25 fait fonctionne.

00:26 Sa voix t'as l'impression qu'il te parle en ASMR tellement ça te caresse les tympans.

00:30 C'est vrai, c'est vrai.

00:31 Non mais le mec est au top et il le sait.

00:33 Si vous ne me croyez pas, écoutez ce témoignage honteux.

00:36 Financièrement ça va très très bien pour moi aussi.

00:38 Heureusement j'ai eu la chance de rencontrer une femme exceptionnelle qui m'a donné deux

00:40 beaux enfants.

00:41 C'est vrai que c'est énorme.

00:42 Non mais ça va pas de balancer votre bonheur à la face des gens comme ça.

00:45 C'est indécent.

00:46 Des gars comme Thomas qui se lèvent à 4h du matin et qui rentrent à 22h.

00:49 Quand il est arrivé chez lui, vendredi soir, ses enfants demandaient à leur mère qui

00:52 était la personne dans le salon.

00:53 Il a trop de confiance en lui Samuel.

00:56 Même quand il présente "Questions pour un champion".

00:58 On va passer, ça c'est sûr, un joli moment avec des jolies questions, avec de jolis candidats

01:03 et un joli présentateur.

01:06 Allons-y.

01:07 Et bah vas-y.

01:08 C'est bien servique par toi-même.

01:10 Bien sûr, fais-toi des bisous.

01:12 Non mais il a raison de ce qu'il fait Samuel parce qu'il est fort.

01:16 Très très fort.

01:17 Même quand il fait le naïf avec les candidats, ça se voit à peine.

01:20 Je me suis initié à l'haltérophilie et c'est vraiment très très prenant.

01:22 C'est quoi l'haltérophilie précisément ?

01:24 Alors l'haltérophilie, vous avez la barre avec les haltères.

01:26 Oui c'est ça.

01:27 Ah oui c'est ça.

01:28 Question.

01:29 C'est très intéressant.

01:30 Je ne savais pas ce que c'était ces gros messieurs qui portent des barres à l'enfer

01:34 en ayant l'air de pousser très fort.

01:36 Mais bon, ça c'est l'image France 3.

01:38 Quand il vient la nuit, il y a l'autre Samuel.

01:41 Celui de Twitch.

01:42 Celui que l'on surnomme Monsieur Chibre.

01:44 Ouais mais il faudrait un pseudo.

01:46 Je dis ok, le tchat, donnez-moi un pseudo.

01:48 Monsieur Chibre.

01:49 Et il y a un mec qui claque Monsieur Chibre.

01:50 Non, pas Monsieur Chibre.

01:51 Il ne fallait pas dire ça.

01:52 Et c'est devenu Monsieur Chibre.

01:53 Monsieur Chibre.

01:54 Rien que ça.

01:55 C'est un drôle de surnom quand même.

01:56 Quand même.

01:57 Bon ok, je n'ai pas mis la conversation en entier mais je me suis dit que ce n'était

02:01 pas la peine.

02:02 C'était flatteur.

02:03 Et quand on flatte, un breton sur sa galette saucisse.

02:04 De toute façon, il n'y a plus de déontologie.

02:07 Bon Jean-Luc, pour votre session de rattrapage d'aujourd'hui, vous vouliez aussi nous parler

02:11 de votre week-end papal.

02:12 Je vous respecte énormément Thomas.

02:14 Vous êtes le seul à oser enchaîner Monsieur Chibre et le Pape.

02:17 Oui, le Pape était de passage à Marseille et c'était l'événement.

02:20 Cinq siècles qu'un souverain pontife n'avait pas mis les pieds dans la cité phocéenne.

02:25 Cinq siècles.

02:26 C'est beaucoup et pas beaucoup.

02:27 Par exemple à Marseille, c'est la durée d'une grève de ramassage des poubelles.

02:30 Mais ça peut aussi être le temps qui sépare deux victoires en Ligue des champions.

02:33 Tout est relatif.

02:34 Il y avait un bel engouement dans la cité phocéenne, même si niveau chiffre, on a vite

02:40 compris pourquoi Benoît Payan était l'humaire.

02:42 Sur le Prado, il y a encore des places.

02:44 Tout le Prado n'est pas plein, mais on nous a assuré que 100 000 personnes en moyenne

02:48 allaient être ici.

02:49 Je crois que le maire de Marseille, Benoît Payan, avait même dit on va dépasser le

02:53 million de personnes autour de cette venue.

02:56 Ça va, ça va.

02:57 100 000, 1 million, c'est une vraie estimation marseillaise.

03:00 Alors il faut savoir que le Pape était venu dans le cadre des rangs.

03:04 Et oui parce que Marseille est une des grandes villes de la côte.

03:10 Et d'ailleurs je rappelle que la France fait partie de ce qu'on appelle l'Alliance.

03:17 Oui je sais au bout d'un moment c'est lourd, mais ça fait des droits pour Hervé Villard.

03:23 Alors une messe était prévue au stade Vélodrome et la plupart des jeunes avaient pris l'antenne

03:30 deux heures avant.

03:31 Le problème c'est qu'après il faut meubler.

03:32 Donc t'avais des envoyés spéciaux qui interrogeaient les gens sur place pour savoir pourquoi ils

03:36 étaient venus.

03:37 Mais tu sais pas si la journaliste écoutait bien les réponses des gens à qui elle parlait.

03:41 J'ai une pensée très particulière pour mon beau-père qui est hospitalisé et je

03:45 vais beaucoup prier pour lui aujourd'hui.

03:46 Merci à tous les deux, on vous laisse profiter de cette ambiance qui ne fait que monter ici

03:50 au stade Vélodrome.

03:51 Allez, c'est l'ambiance !

03:52 Olivier est allé lancer une hola pour le beau-père hospitalisé, qui je l'espère

03:58 va bien.

03:59 C'est drôle.

04:00 Donc le Pape est entré au Vélodrome.

04:01 Non, la régie c'est quand l'équipe de l'OM rentre sur le terrain, ça faut pas pousser

04:07 quand même.

04:08 Bref, quand le Pape est arrivé au stade Vélodrome, il s'est adressé à la foule et à son copain

04:11 Marcel.

04:12 Bonjour Marcel, bonjour la France.

04:17 Je ne sais pas qui est ce Marcel, mais il a de la chance.

04:21 C'est un bon pote.

04:22 Un pape très ému par l'accueil marseillais qui a fait cette déclaration très poignante

04:26 juste après.

04:27 Tout ce soutien me fait un choc au cœur.

04:30 Je reprends de l'énergie, je me charge et j'ai décidé de poursuivre ma mission de

04:35 président de l'Olympique de Marseille.

04:37 Le Pape reprend l'OM.

04:39 Ou c'est Pablo Longoria qui a fait la déclaration, je sais plus, j'ai peut-être mélangé les

04:43 bandes.

04:44 Avec l'accent je les confonds.

04:45 Il faut dire qu'il est farceur le Pape François, car pour finir sa messe, il a dit ça.

04:49 S'il vous plaît, je vous bénis.

04:51 N'oubliez pas de prier pour moi.

04:53 Ce travail, pas facile.

04:55 Merci.

04:56 Ce travail, pas facile.

04:58 Ça c'est de la concurrence déloyale.

05:00 Si le Pape commence à faire des vannes, je pense qu'il auperdise Kratos une petite

05:04 reconversion.

05:05 Moi, ça m'a rappelé cette interview de Gad Elmaleh au micro de Culture Média en janvier

05:09 dernier où il nous racontait son entrevue avec le Pape au Vatican.

05:12 Il m'a dit une chose bouleversante à la fin, avec beaucoup d'humilité et d'amour,

05:15 il m'a pris le bras et il m'a dit "priez pour moi parce que c'est pas un boulot facile".

05:19 Un gars qui ressort toujours les mêmes vannes, c'est sûr, c'est un vrai humoriste.

05:24 C'est du copy-comic, ça.

05:26 Il faut le dénoncer.

05:27 Merci Jean-Luc Lemoyne et on vous retrouve demain évidemment.

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