L'avant-dernière fois qu'on a eu des nouvelles d'Adèle Haenel, elle arrêtait le cinéma. Parce qu'elle était dégoûtée d'un milieu « collabor[ant] avec l'ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu'il est », un système « criminel » à la botte de « chefs violeurs » « chosifiant les femmes », une industrie érigeant en « principe de fonctionnement » le « détachement »,« la vacuité » et « la cruauté ». Dans la foulée de ce fracassant départ – une mise « en grève » pour rejoindre ses « camarades pour qui la recherche du sens et de la dignité prime sur celle de l'argent et du pouvoir ».