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  • 21/09/2023
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Haut-Karabakh : «C'est une épuration ethnique qui se prépare», craint Robert Ménard
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Transcription
00:00 C'est important qu'on parle d'un sujet dont il est peu question dans les médias.
00:04 C'est ce qui se passe en ce moment dans le Haut-Karabakh avec une opération de l'Azerbaïdjan.
00:09 Robert Mena, comment d'abord vous expliquer un tel silence assourdissant aujourd'hui autour de cette situation ?
00:14 Les Arméniens, malheureusement, ils ont toujours été la dernière roue du carrosse.
00:20 On se rappelle en 1915, plus d'un million de massacrés.
00:24 Je crois qu'aujourd'hui, on n'a pas aucun pays.
00:27 La France, il a dit un certain nombre de choses.
00:30 C'est le seul qui a au moins dit un certain nombre de choses.
00:33 Peut-être qu'il faut en faire plus.
00:35 Mais aujourd'hui, même Erevan, le Premier ministre, il a un peu abandonné les gens du Haut-Karabakh.
00:41 C'est quand même ça la réalité.
00:43 C'est terrible.
00:44 Ils sont 120 000.
00:46 Ça s'appelle une épuration ethnique.
00:50 C'est une épuration ethnique que nous prépare un régime, le régime de Bakou.
00:54 Sous le regard de qui ? Quand l'Union Européenne sanctionne le gaz russe et ne touche pas au gaz azéri, celui de l'Azerbaïdjan, comment vous expliquez cette géométrie ?
01:04 Parce que c'est des clients.
01:06 Parce que c'est des clients.
01:07 Des clients qui ont du sang sur les mains.
01:09 Donc certains, ça ne dérange pas.
01:11 Non, mais ça ne dérange personne.
01:13 Attendez, moi je me suis battu pour l'interdiction, pour pas qu'on aille aux Jeux Olympiques.
01:17 C'était en Chine.
01:19 Pourquoi ? Si ça avait été à Moscou, on les avait boycottés, pas en Chine.
01:22 Parce que la Chine, c'est un client.
01:24 Madame, c'est des clients.
01:25 Et en plus, un fournisseur.
01:26 Enfin, c'est un régime.
01:27 Moi, je connais les deux.
01:28 Je suis allé dans les deux.
01:29 Et juste les uns après les autres.
01:32 Enfin, attendez.
01:33 Bakou, vous avez envie du régime de Bakou.
01:37 Mais personne ne lui dira rien.
01:39 Et je dis quand même, la France, je lisais un édito, je ne sais plus de qui, hier dans Le Figaro, qui reprochait à Macron de ne pas en faire assez.
01:48 Sûrement.
01:49 Mais il en a quand même fait plus que les autres.
01:51 J'essaie juste...
01:52 D'être mesuré, objectif.
01:53 Vous n'êtes pas obligé d'être d'accord.
01:55 Même si vous combattez Macron, vous n'êtes pas obligé de dire que tout ce qu'il fait, c'est des trucs pas bien.
01:59 Là, en l'occurrence, il a été mieux que les autres.
02:01 Et c'était important de le dire et de souligner la situation et d'en parler dans Le Figaro.
02:04 Oui, mais attendez.
02:05 Moi, je me suis battu depuis des années pour les chrétiens d'Orient.
02:08 Pour les chrétiens d'Orient, parce que c'est une minorité qui risque d'être encore plus minoritaire ou d'être éradiquée dans un certain nombre de pays.
02:15 Et le régime de Bakou, soutenu d'ailleurs par le régime turc, ça fait quand même de beaux apprentis dictateurs.
02:25 Merci Robert Lemaynard.
02:27 Merci à vous.

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