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  • 19/09/2023
Retrouvez le replay de l'OM au Café de ce mardi 19 septembre avec Sébastien Volpe.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00 *Générique*
00:07 *Rire*
00:10 Salut à tous et bienvenue pour un nouveau numéro de l'OM au café.
00:17 La ravissante Marine est avec nous dans la place, même si vous ne la voyez pas.
00:21 Marine comment vas-tu ce matin ?
00:23 Ça va et toi ?
00:24 Allez, Shiva13 et là, ainsi que Ajar Polka bien évidemment,
00:31 Ilyssa Day, Polichette, Steph O.M.,
00:37 C.Vend, Tiesto, Olympien, Le Foséen, C.Veno, J.M.B., Rome,
00:46 Laverie, Onraison, O.M., Parisienne, je crois que je l'ai déjà dit.
00:54 Bref, vous êtes déjà très nombreux.
00:58 Salut à tous.
01:00 Allez, on commence dans le vif du sujet.
01:04 Salut, ne penses-tu pas que le véritable problème c'est Makourt avec les contrêtes qui vont ?
01:08 Plutôt que Longoria nous dit Igof, Chim.
01:12 Est-ce que c'est un problème quand on a un actionnaire qui a quand même investi des sommes importantes dans le club ?
01:23 Moi, je ne pense pas.
01:24 Est-ce qu'on peut être déçu légitimement ?
01:26 Oui, parce que ça fait encore de très nombreuses années que nous n'avons pas gagné de titres.
01:31 Évidemment, on espère toujours mieux.
01:33 Mais bon, il y a des clubs, je pense à Saint-Etienne notamment, à Bordeaux, qui sont en Ligue 2, qui ne sont pas bien financièrement.
01:43 Donc, est-ce qu'ils sont mieux que nous ? Est-ce qu'ils sont mieux lotis que nous ?
01:46 Quand vous regardez Rennes avec Arnaud, qui est multimilliardaire, qui a été même l'homme le plus riche du monde,
01:55 j'allais dire de France, mais du monde, devant Bezos, devant un tas de milliardaires, les Bill Gates.
02:03 Et regardez l'équipe de Rennes, ils ne concurrencent pas le PSG, donc ils ne mettent pas plus de francs que ça.
02:09 Pour autant, c'est encore une fois l'homme le plus riche du monde.
02:12 Il a été et il est toujours parmi les top 5 sans aucun problème.
02:17 Donc, on a un actionnaire, il est ce qu'il est.
02:21 Et je ne fais pas dans la langue de bois.
02:22 S'il était nul, je vous dirais qu'il est nul. Il a mis des sous sur la table.
02:26 Bon, pour l'instant, sans résultat.
02:31 Après, est-ce que pour vous, le championnat n'est pas non plus entre guillemets "faussé" dès le départ,
02:38 quand on a une plus que super puissance ?
02:41 On ne joue pas avec les mêmes moyens avec le PSG, puisque c'est d'eux que je parle.
02:44 Autant les nommer.
02:46 Le seul Mbappé, c'est une équipe de l'OM tout entière en termes de budget de fonctionnement.
02:53 Donc, si ça fait rire tout le monde, moi, ça ne me fait pas rire.
02:56 J'aime bien quand il y a une équité sportive, quand on est tous sur une ligne de départ,
03:01 avec plus ou moins, c'est évidemment une équipe plus ou moins forte.
03:04 Mais même l'OM de Bernard Tapie à l'époque, qui dominait en Europe,
03:08 il y avait quand même un PSG de bonne facture, un Bordeaux de bonne facture, un Monaco de bonne facture.
03:12 Il y avait quand même de l'adversité.
03:14 On n'avait pas une équipe où, comme là, les moyens sont déraisonnables.
03:19 Je me pose la question de savoir, depuis des années,
03:22 pourquoi l'UEFA ne fait pas un système comme la NBA, avec des salaries cap, avec des budgets plafonnés,
03:32 où à un moment donné, quand tu arrives à X millions de budget, tu ne peux pas aller plus loin,
03:37 parce qu'on joue tous avec 300 millions d'euros l'année, 500 millions d'euros l'année.
03:41 Bref, vous comprenez le truc.
03:43 Et là, ça serait sur l'histoire du club, sur la ferveur, sur le public.
03:46 Les joueurs choisiraient en fonction de où ils ont envie d'aller.
03:49 Alors que là, il n'y a pas de limite.
03:51 Soit disant, il y a une fair play financier.
03:53 Mais quand je me rappelle comment Neymar est arrivé au Parc des Princes et au PSG,
03:58 les mecs lui ont dit, tu vas être l'égérie de la Coupe du monde au Qatar.
04:02 On te file 200 millions d'euros.
04:03 Donc ça, c'est une transaction.
04:05 Avec les 200 millions, il a racheté son contrat au Barcelone lui-même, du coup,
04:09 au ressuit de 200 millions pour être l'égérie de la Coupe du monde au Qatar.
04:12 Du coup, il était libre.
04:13 Du coup, il est allé au PSG libre.
04:15 Juridiquement, ça tient la route.
04:17 Vous pouvez rien dire.
04:18 Je ne peux rien dire.
04:19 C'est hyper bien ficelé, parce qu'en plus, il se paye des supers avocats.
04:23 Mais bon, on a contourné la règle du fair play financier.
04:26 Finger in the noise.
04:27 Donc, est-ce que c'est du jeu ? Non.
04:30 Donc, est-ce que Makourt, il a eu des résultats ? Non.
04:32 Mais encore une fois, voilà, tu ne peux plus lutter aujourd'hui à armes égales avec le PSG,
04:36 même si on a vu déjà du Montpellier, du Monaco, du Lille arriver à être champion de France.
04:42 Mais bon, c'est une fois tous les cinq ans.
04:44 Sinon, le reste du temps, c'est toujours pour les mêmes.
04:47 Je trouve ça navrant.
04:48 Mais encore une fois, voilà, on a un actionnaire qui est là.
04:56 On est devant de la scène quand même.
04:58 On a fait des beaux parcours européens.
05:00 On était encore il y a peu en finale face à l'Atletico.
05:03 Donc, même si on a pris une petite rouste ce jour-là, mais on a vécu quand même des émotions.
05:08 Donc, bon, il ne faut pas non plus toujours… Je pense, c'est mon avis.
05:13 Vous pouvez être d'un avis divergent et tous les avis sont respectables.
05:16 Mais je pense qu'on ne peut pas toujours tout envoyer en cul en disant c'est eux qui sont nuls, c'est eux qui sont nuls.
05:21 Parce que s'il y a mieux que nous, il y en a qui sont moins bien que nous aussi.
05:25 Et je crois savoir que sur les cinq dernières années, si je ne dis pas de bêtises,
05:28 on est le deuxième club à avoir le plus de performances en France derrière Paris.
05:34 Donc, si on fait le total de nos accessites, de nos positions à Ligue 1, voilà.
05:41 Donc, on est quand même performant, même si on peut toujours être déçu.
05:45 Je suis d'accord avec vous.
05:47 Ça parle beaucoup de la réunion, en fait.
05:55 Ah, alors c'est qui ? Je prends Icario.
06:01 On parle surtout hier soir. Bien dans l'armée, mais c'est allé trop loin.
06:05 Comment défaire certains propos ? Sortie, menace, demande de démission.
06:09 Moi, ce que je pense, c'est qu'un club, encore une fois, je vous donne mon avis.
06:20 On fait l'OM au café, je suis avec vous, je partage, on échange,
06:23 même s'il n'y a que moi qui parle, puisque vous n'avez pas la parole.
06:26 Mais on va réfléchir peut-être pour faire des interactions encore plus poussées,
06:29 puisque la marine vous représente. N'hésite pas à me couper, marine.
06:33 Mais on essaiera peut-être de voir dans quelle mesure on ne peut pas ouvrir une petite ligne
06:36 pour pouvoir débattre avec les gens. Ça serait sympa aussi.
06:39 On va réfléchir à pouvoir faire ça dans un futur proche, si on y arrive.
06:44 Donc là, il n'y a que moi qui parle, je vous donne mon avis.
06:46 Pour moi, un club, c'est un ensemble de composantes, c'est un ensemble de paramètres.
06:52 Donc, vous avez parlé de Franck McCourt, est-ce qu'il est le problème ?
06:55 Je ne pense pas pour moi, parce qu'encore une fois, il met de l'argent.
06:59 On a un président, on a un directeur sportif, mais il y a aussi, comme l'a rappelé Eric Dimecco,
07:04 des supporters dont vous faites partie, dont je fais partie, même si je suis journaliste.
07:10 Je suis aussi supporter, bien évidemment, de l'OM, à titre personnel.
07:16 Après, quand j'exerce ma profession, j'essaye d'avoir un devoir de neutralité.
07:24 Donc, ces supporters que vous êtes, vous avez un grand mot à dire.
07:31 Pourquoi ? Parce que c'est grâce à vous, grâce à nous, je m'inclus dedans,
07:35 que l'OM peut vivre, parce qu'il y a des supporters de partout en France,
07:40 de partout en Europe, de partout dans le monde.
07:43 Le stade, il est bondé à chaque match.
07:46 Il faut prendre des abonnements, Amazon Prime, Canal+, on achète les maillots,
07:52 on fait vivre le club.
07:55 Donc, encore heureux que ces supporters aient le droit de s'exprimer.
08:03 Alors après, on est à Marseille, il y a des grandes gueules, il y a ce côté méridional, sans chaud.
08:11 On n'est pas dans le nord de la France, on n'est pas dans le nord de l'Europe,
08:16 on est dans le sud, proche de l'Italie, de l'Espagne.
08:20 On est des latins, on a le sang chaud.
08:23 Donc, quand il y a une réunion, ça a le verbe haut.
08:26 Moi, ça ne m'étonne pas, parce qu'encore une fois, c'est une particularité de Marseille.
08:32 Et c'est ça qu'on aime.
08:33 Vous ne pouvez pas, d'un côté, dire "ouah, Marseille, incandescent, Marseille,
08:36 tu as vu les fumis, tu as vu cette ferveur, tu as vu ci, tu as vu là".
08:40 Et après dire "comment, nous ne sommes pas raisonnés, nous ne sommes pas raisonnables,
08:44 comment, c'est Marseille la rebelle, c'est comme ça, c'est un volcan Marseille".
08:48 Voilà, l'OM, c'est un volcan, ça a toujours été comme ça.
08:51 Enfin, depuis que je suis le club, en tout cas.
08:53 Ça a toujours été ce côté feu, ce côté folie.
08:57 Donc voilà, il y a une réunion en disant, et je pense que tout le monde est d'accord,
09:01 qu'est-ce que c'est que ce jeu proposé ?
09:04 Comme l'a dit Eric, et Eric, je pense qu'il a eu une bonne analyse,
09:07 l'année dernière, on perdait des matchs avec Tudor au stade Vélodrome,
09:10 voire même, vous vous souvenez, on a perdu une vingtaine de points,
09:13 plus d'une vingtaine de points, pour autant, et moi je suis à tous les matchs au stade,
09:16 chaque fois que les joueurs faisaient le tour d'honneur, ils étaient applaudis.
09:20 Ils étaient applaudis, pourquoi ? Parce que, et on avait interviewé à ce sujet
09:26 les responsables de groupes de supporters, ils nous avaient dit,
09:29 on a l'impression vraiment, on a ce sentiment que les joueurs sous Tudor
09:33 représentent le club, représentent le maillot olympien, ils se dépouillent,
09:38 ils sont volontaires, ils font des efforts, après ça gagne, ça gagne pas,
09:41 ça fait partie du football, mais là, excusez-moi, si vous, derrière votre écran,
09:46 ou au stade, quand vous voyez le niveau d'investissement d'un Aubameyang,
09:51 d'un Correa, et d'autres sur la pelouse, eh bien écoutez, vous avez le droit.
09:57 Moi, ça me met dans un état de déprime totale, parce que du coup,
10:01 si vous enlevez Aubameyang et si vous enlevez Correa, vu qu'on est 11 au niveau
10:08 de l'équipe de l'Olympique de Marseille, moins 2 joueurs, on se retrouve à 9 en fait.
10:12 Alors c'est caricatural ce que je dis, mais vous comprenez le sens de mon propos.
10:17 Donc à un moment donné, les supporters dénoncent ça, on dénonce aussi
10:21 la politing de trading de Pablo Longoria, qui chaque année renouvelle allègrement
10:27 l'effectif, ils ont mis en avant, voilà, on avait Payet qui était un symbole du club.
10:31 Je peux en parler de Dimitri Payet, si vous me connaissez un petit peu
10:35 et que vous regardez les émissions depuis des années. Je lui tape dessus toute la journée,
10:39 il fait pas les efforts, il fait pas si... Mais est-ce que vous trouvez normal
10:44 qu'il soit parti comme il est parti en pleurant en conférence de presse ?
10:47 C'est une question que je pose. Est-ce que c'est normal, Mandanda,
10:53 après 10 ans et plus à l'Olympique de Marseille, est-ce que c'est normal
10:57 que Steve Mandanda soit parti par la petite porte ? Est-ce que dans une gestion normale
11:01 d'un club, c'est normal que ton portier légendaire, elle fait nom,
11:04 même s'il était décevant sur les dernières années, il parte à Rennes,
11:07 comme ça, en catimini ? Je pose la question. Gendouzi, qui est...
11:12 Et moi j'étais... On peut regarder les bandes, je disais oui, si on fait une belle plus-value,
11:16 moi je suis pas contre le vendredi, on a fait une belle plus-value.
11:19 On l'a vendu 40 millions d'euros, 25 millions d'euros, 35 millions d'euros,
11:23 c'est pas les chiffres qui ont été communiqués. Donc à un moment donné,
11:27 les supporters qui payent leur stade, qui représentent quand même les groupes,
11:31 beaucoup de gens et de supporters, puisque c'est l'intégralité des virages,
11:35 ils posent des questions. Ils payent les déplacements, ils font des sacrifices,
11:42 que ce soit en termes financiers, en termes de temps investi, en termes de passion,
11:47 et quelque part, ils se sentent légitimes. Pourquoi ? Parce que moi,
11:51 ça fait 20 ans que je fais le Fosseyn, il y a 20 ans, est-ce que les groupes de supporters
11:55 étaient déjà là ? Oui. Et est-ce que Pablo Longoria était déjà là ?
11:59 Et Franck Macourt était déjà là ? Non. Et dans 20 ans, si j'ai la chance de pouvoir
12:03 être là dans 20 ans avec le Fosseyn, et à continuer de faire des émissions
12:07 et partager notre passion commune, est-ce que Franck Macourt sera là ?
12:10 Et est-ce que Pablo Longoria sera là ? J'ai mes deux grosses réserves.
12:15 Et à 20 ans, est-ce que les groupes de supporters seront là ?
12:18 Toujours. C'est pour ça qu'ils disent "l'OM c'est nous".
12:20 Donc, la vie d'un club, pour moi, c'est un ensemble de composantes.
12:24 Il y a les dirigeants, il y a les actionnaires, il y a les groupes de supporters
12:29 et les supporters en général, donc vous faites partie, vous n'êtes peut-être pas affilié
12:32 à un groupe de supporters, c'est pour ça que le Fosseyn existe aussi,
12:35 parce que quelque part, c'est la voix de tous les supporters.
12:38 Alors la voix, comme disait René, le Fosseyn ne se prend pour personne,
12:42 je ne me prends pour personne, mais voilà, on donne un espace de communication
12:47 aux supporters que vous êtes, vous n'êtes peut-être pas sur Marseille,
12:49 vous nous regardez peut-être depuis l'Europe, depuis le monde,
12:52 depuis la France, mais dans le nord de la France, depuis Marseille aussi,
12:55 vous n'êtes peut-être pas affilié à un groupe de supporters,
12:57 mais vous avez une parole, donc on fait souvent des consultations,
13:00 voudrez-vous voir l'entraîneur partir, l'entraîneur rester,
13:03 est-ce que c'est la bonne politique, est-ce que ce n'est pas la bonne politique ?
13:06 Donc vous avez votre mot à dire, pourquoi ? Parce que vous payez.
13:09 Vous payez vos abonnements de télé, vous payez votre place au stade,
13:12 vous payez pour suivre l'Olympique de Marseille,
13:15 donc vous avez le droit, je pense, de manifester, d'être content ou de ne pas être content.
13:20 Donc hier, les groupes de supporters, ils ont œuvré,
13:24 ils ont fait part de leur mécontentement, alors encore une fois,
13:27 on peut disserter sur "oui, demandez la démission, demandez les menaces,
13:33 pas les menaces déjà, vous n'y étiez pas",
13:35 bon, moi j'ai eu des échos, c'est vrai que c'était tant de jus,
13:38 mais bon, encore une fois, voilà, c'est quelque part,
13:43 moi, c'est mon avis, mon avis, c'est mon avis, et mon avis, c'est pas la vérité,
13:47 mais j'aime bien cette histoire de contre-pouvoir aussi,
13:50 parce qu'il n'y aurait pas de groupe de supporters,
13:52 il n'y aurait pas les groupes de supporters,
13:54 vous seriez là à dire "ouais, Marcelino, il est élu,
13:56 Marcelino, on nous prend pour des jambons, il se passerait quoi ?
14:00 On ferait des pétitions sur le fossé 1 ?
14:02 On serait encore sous-héros.
14:05 Voilà, parce que si Jacques-Henri Hérault, il n'est plus là,
14:08 et moi j'avais d'excellents rapports avec Jacques-Henri Hérault,
14:11 donc c'est pas moi qui vais dénigrer l'ancien président de l'Olympique de Marseille,
14:14 je me suis toujours bien entendu avec lui d'un point de vue personnel, voilà.
14:18 Bon, après, il a fait le travail qu'il a fait,
14:21 certains ne sont pas contents,
14:24 et moi j'ai pu avoir eu des critiques aussi envers lui,
14:27 à certains moments sur certains choix, bien évidemment, tout le monde est critiquable,
14:30 mais s'il est parti, et ça fait plaisir à beaucoup de supporters qu'il soit parti,
14:36 c'est parce qu'il y a eu des actions,
14:39 parce que les groupes de supporters ont dit "maintenant, ça suffit".
14:42 Donc là, quand on voit l'équipe qu'on avait l'année dernière avec Thudor,
14:47 même si on n'a fini que 3e, mais il y avait encore une fois
14:51 une volonté d'aller vers l'avant, de presser,
14:54 ça ressemblait à ce qu'on aime à Marseille,
14:57 et l'année dernière, tout le monde dort au stade,
15:00 vous devant votre télé, ne me dites pas que vous prenez du plaisir.
15:03 Donc à un moment donné, dans une réunion, il faut savoir qu'elle était déjà prévue,
15:07 pas une réunion d'urgence, c'était déjà prévu de se voir entre les groupes de supporters,
15:12 l'ensemble des groupes de supporters, on dit toujours "ouais, c'est lui, c'est l'autre",
15:16 non, c'est l'ensemble des groupes qui étaient représentés par leurs responsables,
15:20 ils étaient à cette réunion, et qu'est-ce qui s'est passé ?
15:23 Les responsables de groupe ont dit ce qu'ils avaient à dire,
15:27 de manière plus ou moins véhémente, "on est Marseille, c'est comme ça,
15:31 c'est pas un autre club, encore une fois, beaucoup plus policé,
15:36 et Monaco, il n'y aura jamais de vagues, il n'y a pas de supporters,
15:39 il y a 3ultras qui se courent après, c'est pas eux qui vont mettre la révolution à Monaco sur le rocher,
15:44 c'est plus tranquille, c'est plus neutre, c'est plus policé,
15:47 bon, ben voilà, nous c'est Marseille, c'est comme ça, c'est sulfureux,
15:50 ça plaît, ça ne plaît pas, mais encore une fois les amis, c'est ce qui vous plaît aussi,
15:53 si vous êtes supporters de l'OM, c'est que quelque part vous aimez cet esprit,
15:57 Marseille contre la France, Marseille rebelle, Marseille les fumis,
16:02 voilà, c'est Marseille, c'est Marseille bébé, non ?
16:06 "Salut Seb, désolé, je reviens sur le match, mais j'étais au stade dimanche,
16:16 et vraiment, c'est faf le brigand, il n'y a pas eu d'intervention, Marine n'hésite pas."
16:21 "Non, ça parle vraiment que de la réunion."
16:23 "Vraiment, cette impression d'équipe coupée en deux m'a sauté aux yeux,
16:27 en termes de placement sur le terrain et d'effort aussi,
16:30 certains courent comme des chiens pendant que d'autres font preuve d'une nonchalance,
16:34 et je ne comprends pas que l'on soit cramé à ce point en fin de match, après 2 semaines de trêve,
16:38 bref, je ne sais pas ce que tu en penses, écoute Féfé le brigand,
16:42 je pense exactement comme toi, on en a parlé avec Max, quand tu es au stade,
16:46 tu n'as pas les images de la télé, que ce soit Amazon, Canal+ etc,
16:49 où on te montre le ballon en fait, un chat un peu plus élargi,
16:52 quand tu es au stade, tu as une vue panoramique sur l'ensemble de l'équipe,
16:55 les 4 de devant, ils sont alignés frère, quand je dis frère, c'est affectueux,
16:59 je ne devrais pas le faire, mais bon, c'est comme ça, des fois ça m'échappe.
17:03 Donc les 4, ils sont alignés devant, je veux dire, pour moi, de ce que je vois au stade,
17:10 et quand j'en parle avec Max et avec d'autres spécialistes et d'autres tacticiens,
17:14 on ne sait pas défendre, on ne sait pas presser, parce qu'on est beaucoup trop loin
17:19 à chaque fois du porteur du ballon, quand je dis qu'on ne sait pas défendre,
17:22 c'est qu'on laisse beaucoup trop d'espace, donc on défend mal,
17:25 il n'y a pas de pressing, il n'y a pas de contre-pressing,
17:28 au niveau des attaques, il n'y a pas d'état d'esprit,
17:31 il n'y a pas de séquence qui ont été travaillées, je veux dire,
17:36 à un moment donné, il y a eu une belle action, très belle action, rondement menée,
17:40 passe en retrait, Arid qui frappe au-dessus, une séquence de jeu,
17:43 les amis, 90 minutes, et plus, avec les Arid de jeu, une séquence où on a pris du plaisir,
17:50 où ça a joué au ballon, qu'est-ce qu'on fait à l'entraînement ?
17:53 Et là où fait le brigand, je ne peux que aller dans ton sens,
17:57 c'est quand on dit, physiquement, on était où ?
18:02 On n'a pas d'internationaux en équipe de France, je veux dire, Sarr, il était blessé,
18:09 donc de où Rongier et Veretout, ils étaient fatigués, de où Klos, il était fatigué,
18:17 alors Lodi, je veux bien, il est allé avec le Brésil, si Lodi avait montré des signes de fatigue,
18:21 parce qu'il est allé jouer avec la sélection, qu'il est revenu, on l'a fait jouer, d'accord,
18:25 mais les autres, ils sont fatigués de où ?
18:27 Et pour autant, quand on vient, ils reviennent de blessures,
18:30 et pour autant, c'est vrai que ça a donné ce sentiment de, on est court physiquement,
18:35 alors est-ce qu'il y a eu un problème, là aussi, sur la préparation physique ?
18:39 C'est la question que je pose, c'est une question,
18:42 parce que sur Tudor, on avait l'impression, encore une fois, Tudor, il avait ses défauts aussi,
18:46 je n'ai pas hésité à le critiquer l'année dernière,
18:48 et les critiques que j'ai faites l'année dernière, pour moi, elles sont toujours valables aujourd'hui,
18:54 à savoir, le mec était borné par moment, il ne changeait pas de système à aucun endroit,
18:59 les joueurs qu'il avait pris en grippe, il les avait pris en grippe,
19:01 et moi, je trouve qu'on ne manage pas une équipe comme ça, voilà,
19:04 on doit intégrer tout le monde, autant que faire se peut, on doit composer avec tout le monde,
19:07 voilà, même si on a nos valeurs, même si on a nos principes,
19:10 alors que eux, quand la tête ne nous revient pas, ou que vraiment, il fait de,
19:14 allez, on le met sur le bord, mais là, Unai, les gars, Unai, au bout de cinq matchs, il est déjà,
19:18 je veux dire, un mec qui se traîne toute une saison, qu'au bout de 20 journées,
19:21 on lui dit, bon, maintenant, tu m'as gonflé, tu es blacklisté, bon, au bout de 20 journées, d'accord,
19:25 mais au bout de cinq journées, il est déjà blacklisté, le mec, moi aussi, je l'ai vu nul,
19:29 Munai, je ne suis pas en train de vous dire, je suis Tim Munai, allez, Unai, Unai, je veux Unai,
19:33 Unai envers et contre tous, ce n'est pas ce que je dis, je dis juste, à un moment donné,
19:38 pourquoi ce garçon, qui est toujours très bon avec sa sélection,
19:42 pourquoi on ne le met pas, à un moment donné, au milieu de terrain,
19:46 pourquoi on le met toujours sur une côté gauche,
19:48 pourquoi on le met toujours dans une position qui ne l'avantage pas ?
19:52 Prenez l'Audi, je pense que c'est un bon arrière-gauche, vous serez tous d'accord pour le dire,
19:57 Kloss aussi, son pendant à droite, je pense qu'on sera tous d'accord,
20:00 ils font des performances, des performances très intéressantes en ce début de saison.
20:05 Mettez-les défenseurs centraux ou mettez-les milieu de terrain,
20:10 ou pire encore, mettez-les avant-centre, mais vous allez mourir, je vais mourir.
20:14 L'Audi, on va dire, c'est lui l'avant-centre, Kloss, on va dire, c'est lui,
20:17 mais ils sont arrière, c'est des latéraux les amis, ils ne peuvent pas jouer numéro 9.
20:21 Donc, quand Unai, c'est un relayeur numéro 8, il peut jouer derrière les attaquants,
20:25 numéro 10, pour éclairer le jeu, tu le mets à gauche sur un poste
20:30 qui n'est absolument pas le sien, qui demande de la percussion.
20:33 Le mec, il n'est pas physique, il n'a pas forcément un coffre de fou non plus,
20:37 vous le voyez, c'est la moitié de moi au niveau du physique,
20:40 donc bon, ce n'est pas lui qui va faire des allers-retours,
20:43 ce n'est pas au camp poste qui lui était très physique.
20:46 Et pourtant, on le fait jouer à gauche.
20:48 Donc après, nous, les premiers, on dit, bon Unai, franchement,
20:51 pas de détermination, il ne se bat pas, pas de physique et tout.
20:55 Mais peut-être que si tu le mets au milieu de terrain, sur une passe,
20:58 sur un passement de jambes, sur une ouverture en profondeur pour Oba ou pour Vitinha,
21:03 eh bien, on va se dire, ah ouais, d'accord, l'Unai quand même, ça fait du bien.
21:09 C'est tout ce qu'on dit, moi, c'est tout ce que je dis.
21:11 Pourquoi les joueurs ne jouent pas à leur poste ?
21:13 Pourquoi on ne fait pas confiance ?
21:14 Quand on commence dans un, je continue à dire un 4-2-4,
21:18 puisqu'on a quatre attaquants, donc pour moi, c'est un 4-2-4.
21:20 Quand on commence comme ça pour Toulouse, contre Toulouse, pourquoi pas ?
21:23 Mais quand on voit qu'il n'y a pas d'animation offensive,
21:25 quand on voit qu'on n'y arrive pas, tu ne peux pas te reconfigurer en 4-3-3
21:29 en mettant du Unai, tu fais rentrer Arit côté gauche,
21:33 tu fais rentrer N'Jai, tu fais rentrer Unai, tu mets des forces vives,
21:36 des joueurs qui ont envie, des joueurs qui peuvent faire une décision.
21:40 Mais non, nous on est là.
21:42 Alors il a fait quand même des changements, il a fait rentrer N'Jai,
21:45 il a fait rentrer Kondogbia, il a fait quand même des changements.
21:48 Mais il a fait rentrer Arit, mais toujours pas de Unai à son poste,
21:54 dans l'entrejeu, dans le milieu de terrain.
21:56 Et effectivement, tu as raison encore une fois, Féfé, le brigand,
22:01 ce déficit physique m'interpelle.
22:06 Parce que si encore on avait fait une préparation dense
22:09 pour être prêt pour les tours de barrage de Ligue des Champions
22:12 et qu'on avait roulé sur le Pana, tu te dirais,
22:14 on a fait une prépa orientée pour ce tour préliminaire de Champions,
22:18 on leur a marché dessus, maintenant on paye un petit peu les pots cassés
22:21 parce que tu ne peux pas être au top toute la saison, ce n'est pas possible.
22:24 Mais ça n'a pas été le cas. Face au Pana, on marchait.
22:28 Et aujourd'hui, on n'y est toujours pas.
22:30 Alors qu'il y a un match contre l'Ajacque qui se profite jeudi.
22:33 Donc, tu es inquiet, mais je suis inquiet aussi.
22:36 Vous êtes trop nombreux à réagir. Il n'y a pas d'intervention Marine.
22:40 - Oui, ça fait que ça réagit.
22:43 - Alors, il y a Mastero qui nous dit, désolé,
22:52 mais Unai, joueur de tournoi, le gars n'a jamais fait de saison complète.
22:58 Le grand Unai, seul l'OM est venu le chercher.
23:01 Mais Mastero, Feuville Sauvage, excuse-moi, tu es directeur sportif ?
23:07 Je suis directeur sportif.
23:09 Qui a fait venir Unai ? L'Olympique de Marseille ? Pablo Longoria ? Ribalda ?
23:14 Non, non, mais juste pour savoir.
23:16 Ou c'est toi ou moi qui avons fait venir Unai ?
23:19 Donc tu dis, oui, le grand Unai, le grand Unai.
23:22 Si quand il y avait Zubizarreta et quand il y avait Jacarero,
23:26 ils avaient fait venir Unai comme ils avaient fait venir Strootman, par exemple.
23:29 Que tu me dises, oui, Strootman, il est à la cave, Unai, le grand Unai.
23:33 Mais c'est Pablo Longoria qui l'a fait venir ou pas ?
23:35 C'est Ribalda qui l'a fait venir ou pas ?
23:37 Donc on dirait que tu dis ça comme si c'était nous, toi et moi,
23:40 qui avons fait venir Unai.
23:41 Genre le mec est nul, c'est un joueur de salon.
23:44 Ou un joueur de plage, ou je ne sais pas ce que tu as dit, un joueur de tournoi.
23:48 Mais c'est eux qui sont allés chercher Unai, ce n'est pas moi.
23:51 C'est eux qui ont pris Aubameyang, ce n'est pas moi.
23:55 C'est une réalité ce que je suis en train de te dire.
23:58 Donc à un moment donné, si tu as pris ce joueur, c'est que tu crois en lui.
24:01 Parce que sinon tu ne l'achètes pas ou alors tu es fou.
24:05 Ou alors c'est que du business, c'est que des transferts,
24:07 si tu vois ce que je veux te dire.
24:09 Donc soit ils ont pris parce que ce joueur a une valeur à leurs yeux
24:12 et donc intègre-le dans ton équipe,
24:14 soit il y a des choses qu'il faut m'expliquer.
24:17 Parce qu'il y a eu un mercato cet été,
24:19 donc s'il ne rentrait pas dans les plans de Marcelino,
24:21 c'est ton rôle aussi de dirigeant d'arriver à lui trouver une porte de sortie
24:25 pour pouvoir prendre quelqu'un d'autre qui s'intégrera mieux à ton système.
24:28 Eh ouais ! Et ça n'a pas été fait manifestement puisqu'il est toujours dans ton effectif.
24:34 Marine.
24:35 Il y a Michel de Wolff qui dit ce qui est incompréhensible,
24:38 c'est qu'on a une équipe mieux armée que l'année dernière
24:40 pour jouer dans un système à la tube d'or
24:42 et que le coach choisi joue à notre système.
24:45 Non mais c'est exactement ça.
24:47 C'est exactement ça.
24:49 C'est ce que je disais dans l'émission d'hier.
24:52 C'est-à-dire que tu as l'impression que San Paoli te dit
24:55 « j'ai pas les joueurs que je veux »,
24:56 Tudor te dit « j'ai pas les joueurs que je veux »,
24:58 Marcelino va dire « j'ai pas les joueurs que je veux ».
25:00 En vérité, on a toujours une année de décalage, tu sais.
25:03 San Paoli, il aurait aimé avoir les joueurs de l'année d'avant,
25:06 Tudor, il aurait aimé avoir les joueurs de l'année d'avant ou de l'année d'après,
25:08 Marcelino n'a pas les joueurs.
25:10 Non mais tu le sais que tu as instauré un système,
25:13 c'est ce que disait Max hier sur le plateau du talk show.
25:16 Tu as instauré un système avec trois défenseurs l'année dernière
25:21 et des latéraux qui montent, qui prennent leur couloir.
25:25 Ok, pour moi, la défaillance de l'année dernière,
25:28 c'est que tu n'avais pas de pouvoir offensif.
25:30 Je vous rappelle, on attaquait avec Sanchez,
25:32 Under qui pour moi, malgré qu'il se batte,
25:34 malgré qu'il soit vaillant, courageux, tout ce qu'on veut,
25:36 qu'il fasse de l'abattage,
25:37 pour moi il n'est pas assez décisif, tout comme Arid.
25:40 Arid pour l'instant, tant qu'il n'aura pas marqué des buts,
25:42 fait des passes dés,
25:43 moi les avant-dernières passes, etc.,
25:45 on dirait un vieux con de Kira Dutt, je dis ça à chaque émission,
25:47 mais Under comme Arid, pas assez décisif.
25:51 Bon, t'as qu'à changer ça, tu vois ce que je veux te dire.
25:54 Tu gardes le même dispositif que l'année dernière,
25:56 tu le renforces, tu le bonifies.
25:58 Et devant, si cette année, tu avais Vitinha, Sanchez et Aubameyang,
26:02 par exemple, qui a envie de jouer,
26:04 ou on peut mettre du Vitinha, Sanchez avec du N'Djaï,
26:08 ou du Vitinha, Sanchez avec du Sar,
26:12 ou du Vitinha, N'Djaï, Sar.
26:15 Si tu as une équipe comme tu dors l'année dernière,
26:18 met tes trois attaquants, au lieu que ce soit Gendouzi, Under et Sanchez,
26:22 t'as Vitinha, Sar et N'Djaï,
26:26 N'Djaï peut percuter de fou,
26:30 Sar peut percuter de fou,
26:32 et Vitinha à la pointe de ce système, je pense que c'est bien.
26:35 Et avec tous les autres autour qui connaissent le système.
26:39 Mais non, on a tout envoyé en cul,
26:42 pour repartir sur quelque chose d'autre.
26:44 Et je dis, écoutez-moi bien, et je dis, pourquoi pas ?
26:48 Moi je ne suis pas accroché absolument dans ce système Tudorien,
26:56 où on joue à 3 derrière avec des latéraux.
26:58 Moi je m'en fous qu'on passe en 4-4-2, je m'en fous qu'on passe en 4-3-3,
27:01 je m'en fous qu'on joue comme le coach il a décidé de jouer.
27:04 Mais je veux voir du jeu les amis !
27:07 Je vais au stade pour prendre du plaisir,
27:09 je vous l'ai toujours dit, vous le savez,
27:11 moi c'est la victoire avant tout.
27:13 J'aime gagner, moi ce qui me fait triper quand je vais au stade,
27:15 c'est quand je pars, j'ai la banane, on a gagné,
27:17 2-1, 1-1 à 0, 3-0.
27:19 Alors évidemment, comme tout le monde, je préfère gagner
27:21 avec des beaux matchs, splendides, du jeu,
27:23 on s'est éclaté, plutôt que des purges
27:25 où on a gagné 1-0 contre le court du jeu, etc.
27:27 Je ne dis pas le contraire.
27:29 Mais d'abord moi ce que j'aime c'est gagner.
27:31 Voilà, je prends du plaisir, parce que quand je vois des beaux matchs,
27:34 "Waouh, on avait des actions de fou et tout !"
27:36 Mais que tu perds 1-0 ou 2-0,
27:38 parce que les mecs t'ont contré,
27:40 je pars de là, j'ai mal à la tête.
27:42 Parce que je n'aime pas perdre.
27:44 J'aime pas voir mon équipe perdre.
27:46 Donc on joue bien, mais on a perdu, on s'est régalé.
27:48 Je vais vous expliquer quelque chose,
27:50 ce que je vais dire est une idiotie sans nom.
27:52 J'enfonce une porte ouverte.
27:54 Si tu fais 38 matchs époustouflants,
27:56 maintenant on n'en a plus que 34,
27:58 c'est ça, de matchs, puisqu'on n'est plus que 18.
28:00 Si tu fais 34 matchs époustouflants,
28:02 mais que tu perds à chaque fois,
28:04 mais franchement, c'est régalé,
28:06 des matchs de fou, mais tu les perds à chaque fois,
28:08 et tu descends à la Ligue 2, frère.
28:10 Par contre, si tu fais des matchs bidons,
28:12 nuls, putain de merde,
28:14 c'est des purges, mais tu les gagnes tous 1-0,
28:16 t'es champion.
28:18 Donc tu préfères descendre à la Ligue 2 ou tu préfères être champion ?
28:20 Moi, je préfère être champion tous les jours.
28:22 Tous les jours, je préfère être champion.
28:24 C'est pour ça que dans mon raisonnement,
28:26 je préfère mal jouer et gagner 1-0,
28:28 que bien jouer, m'éclater, descendre à la Ligue 2
28:30 si on perd tous les matchs.
28:32 Après, encore une fois, si on peut être City,
28:34 si on peut être le Barça,
28:36 si on peut être une équipe flamboyante
28:38 qui joue au ballon comme personne
28:40 et qui gagne en plus qu'à la fin, t'es champion
28:42 et que tu t'éclates à tous les matchs,
28:44 et je suis pas idiot, je suis comme vous, je prends.
28:46 Le jeu, la victoire, tient tout.
28:48 Mais à choisir, je préfère gagner plutôt que voir du beau jeu
28:50 et perdre.
28:52 Mais là, on n'a rien, on n'a pas le résultat
28:54 à la fin du match puisqu'on fait match nul
28:56 à Nantes, match nul à Metz,
28:58 match nul à Lens, parce que les mecs, ils jouent à 10,
29:00 on fait match nul contre Toulouse qui nous ont pas montré
29:02 grand-chose encore une fois l'année dernière.
29:04 On perd 1-0 contre Lens,
29:06 alors ça va à l'encontre de ce que je viens de dire
29:08 30 secondes plus tôt, mais on s'est éclatés
29:10 quand c'est une fois dans la saison, je suis bon, allez,
29:12 tu t'éclates, tu perds un match, c'est le foot,
29:14 ok avec vous.
29:16 Mais là, on n'a même pas vu un bon match.
29:18 Moi, je préfère voir du foot,
29:20 m'éclater et perdre de temps en temps.
29:22 Encore une fois, je préfère gagner.
29:24 Mais à choisir,
29:26 c'est ce que je vous dis.
29:28 Dans ma hiérarchie,
29:30 comme vous, entre
29:32 "j'ai pas de résultat et je m'emmerde" ou
29:34 "je m'éclate et je perds" ou
29:36 "je gagne mais je me suis emmerdé",
29:38 moi je préfère "je gagne et je me suis emmerdé".
29:40 Mais j'accepte aussi le "je m'éclate et j'ai perdu",
29:42 parce que bon, j'ai pas la victoire mais je me suis au moins éclaté.
29:44 Là, on n'a rien. On s'emmerde
29:46 et on n'a pas de résultat. Vous voyez ce que je veux dire ?
29:48 C'est ça qui pose problème à Rennes.
29:50 - Comme dit Steph Oum 86,
29:52 elle dit que
29:54 l'équipe est triste
29:56 à l'image du coach.
29:58 - Oui, c'est ça.
30:00 Moi, je le trouve pas.
30:02 Il y a beaucoup de gens qui critiquent la personnalité,
30:04 évidemment. C'est une personnalité
30:06 plus effacée que ce que pouvait l'être Sam Paoli ou Thudore.
30:08 Il est plus, voilà,
30:10 on va dire, normal. Parce que les deux autres,
30:12 ils étaient un peu plus spectaculaires. Ils ressemblaient
30:14 peut-être plus à Marseille.
30:16 Mais ça m'a l'air d'être
30:18 quelqu'un... Flo Germain, notre confrère
30:20 qu'on embrasse, disait
30:22 chez nos confrères
30:24 de RMC que quand tu parles
30:26 avec Marcel Hinault,
30:28 il comprend le ballon.
30:30 Le mec, c'est pas un sombrillo.
30:32 C'est pas un mec qui comprend rien à rien.
30:34 L'autre, il s'en fout. Donc comme il disait,
30:36 il y a un peu un délit de
30:38 faciès, un peu un délit de
30:40 sale gueule. Après,
30:42 là où moi, personnellement,
30:44 je mets les pieds dans le plat
30:46 et je l'apostrophe, lors de
30:48 cette émission, c'est quand Chin Woo Ji,
30:50 après le match
30:52 contre Toulouse, au moins les supporters
30:54 ont pris du plaisir. C'est quand
30:56 il dit "les joueurs ont tout donné".
30:58 Il a vu le match de Coréa ?
31:00 Il a vu le match
31:02 d'Obama et Yang ? Pour nous dire
31:04 en conférence de presse ? Parce que quand il parle aux journalistes
31:06 en conférence de presse, nous on y va, on pose des questions,
31:08 on filme. Mais il s'adresse en fait à
31:10 ses supporters.
31:12 Il s'adresse aux supporters de l'Olympique de Marseille.
31:14 À travers les journalistes. Parce que vous
31:16 pouvez pas être tous en conférence de presse.
31:18 Il y a les journalistes qui y vont
31:20 et c'est le relais des supporters
31:22 à travers leurs questions et les joueurs
31:24 répondent ainsi que les coachs et les dirigeants.
31:26 Il peut dire "je suis
31:28 satisfait de certains joueurs". Ça, il peut
31:30 le dire. Parce que certains joueurs ont donné
31:32 satisfaction. Je pense à Klos, je pense à Lodi
31:34 et à quelques autres.
31:36 Mais dire "les joueurs ont tout donné",
31:38 les joueurs, c'est un collectif.
31:40 C'est pas vrai coach.
31:42 On s'est amusé, c'est pas vrai coach.
31:44 C'est pas une réalité coach.
31:46 On s'est pas amusé.
31:48 On a pas pris de plaisir. Donc j'aime pas
31:50 à ce côté "je vous prends un peu pour des jambons"
31:52 ou alors "il est lunaire et déconnecté de la réalité".
31:54 Mais ça aussi, ça fait peur.
31:56 C'est quelque chose que j'aime pas.
31:58 On a le droit d'être réaliste et de dire
32:00 les choses vraies. Et je pense
32:02 qu'en ce sens, celui qui m'a le plus plu sur les dernières
32:04 années, c'était Villas-Boas.
32:06 Villas-Boas, j'étais en Angleterre
32:08 et même à Glasgow
32:10 quand... au Glasgow Rangers
32:12 quand Thauvin s'est blessé. À la fin du match,
32:14 je l'ai vu, on était deux. Il y avait
32:16 le journaliste de l'équipe, Mathieu Grégoire
32:18 et moi, on n'était que deux en termes de médias.
32:20 Et à Villas-Boas, je lui ai dit,
32:22 j'ai dit "coach, on est nuls".
32:24 C'est la prépa contre les Glasgow,
32:26 c'est fait massacré. On est nuls.
32:28 On est inquiets. Quand je dis "on est inquiets",
32:30 je parle de vous les supporters. Je vous dis,
32:32 moi quand on y est, on essaye de vous représenter
32:34 par rapport à ce qu'on lit, par rapport à ce qu'on
32:36 entend, fait par des inquiétudes.
32:38 Donc je dis "coach, on est nuls". Eh ben le mec
32:40 il m'a regardé Villas-Boas. André,
32:42 il m'a dit "ouais, on est nuls".
32:44 On a beaucoup de travail. Je suis d'accord
32:46 avec l'analyse. On est nuls.
32:48 Donc il va falloir que j'oeuvre,
32:50 il va falloir que je... En plus on a perdu Flottovin
32:52 sur blessure. Il va falloir qu'on mette
32:54 les bouchées doubles parce qu'effectivement on est nuls.
32:56 Wow ! C'est honnête.
32:58 C'est bien. Voilà.
33:00 C'est la vérité.
33:02 Et ben, on s'est éclaté,
33:04 on a tout donné sur le terrain quand c'est pas
33:06 une réalité. Moi j'aurais préféré que Marcel Hinault
33:08 dise "écoutez, c'est incompréhensible. À l'entraînement
33:10 on bosse bien". Je vous l'ai dit en conférence de presse
33:12 d'avant match. On est en place,
33:14 les joueurs commencent à assimiler mon système,
33:16 mais je ne le retrouve pas en compétition.
33:18 Est-ce la pression du stade ? Comme Thudor l'avait dit lui-même,
33:20 peut-être que les équipes adverses se subliment
33:22 quand ils viennent dans ce magnifique écran
33:24 que le stade Vélodrome.
33:26 Il y en a qui réagissent sur Villas-Boas.
33:28 Il y a Charlie Goyard qui dit
33:30 "AVB a fait des miracles avec l'effectif qu'il avait".
33:32 Tu parles loin du micro par contre, je sais pas si t'entends bien.
33:36 Ah pardon.
33:38 Charlie Goyard qui a dit
33:40 "AVB a fait des miracles avec l'effectif qu'il avait".
33:42 C'est ça.
33:46 Pour moi,
33:48 c'est exactement ça. C'est un coach qui a su
33:50 tirer la quintessence.
33:52 Lui qui s'est parfaitement adapté.
33:54 Je me souviens très bien d'un match à Angers
33:56 où le coach d'Angers
33:58 avait dit
34:00 "J'ai pris une leçon de tactique par Villas-Boas".
34:02 Il nous a laissé sciemment le ballon
34:04 pour mieux nous contrer.
34:06 Je pensais pas du tout qu'il allait faire ça.
34:08 Je l'ai pas vu venir et on est tombé dans le piège.
34:10 Waouh !
34:12 Quand tu es supporter de l'OM et que tu entends des choses comme ça de ton coach,
34:14 tu te dis "Bien joué coach".
34:16 Donc voilà.
34:22 J'ai vu passer une question.
34:24 Ben voilà.
34:30 Moi aussi, Villas-Boas,
34:34 c'est un coach que j'aurais aimé voir avec un vrai
34:36 effectif. Il nous dit "Féphé, je tombe toujours sur toi".
34:38 Féphé Le Brian.
34:40 Et Klin Corso qui nous dit
34:44 "Il faut faire revenir Avebe". Moi, en plus, Avebe, je vous dis la vérité,
34:46 il avait un vrai amour pour l'OM.
34:48 Évidemment, on le sait tous, c'est pas son club de cœur.
34:50 Son club de cœur, c'est Porto. Si je dis pas de bêtises,
34:54 il est à fond sur Porto.
34:56 Il voulait maman devenir le président et tout.
34:58 Mais il aimait vraiment beaucoup Marseille.
35:00 Et puis il parlait français.
35:02 C'est quelque chose auquel je tiens parce que c'est plus facile
35:04 pour communiquer, pour échanger, pour lui poser des questions
35:06 par rapport à son état d'esprit, comment il voit
35:08 les choses, etc. Et il était très
35:10 intelligent, Avebe. Je l'ai beaucoup aimé
35:12 comme garçon, je l'ai beaucoup aimé comme coach.
35:14 Le cœur sur la main, quand on a fait le
35:16 maillot pour
35:18 Pape Diouf, quand Pape il est décédé,
35:20 d'ailleurs j'embrasse Karim,
35:22 Avebe nous a
35:24 pris une trentaine de maillots
35:26 je crois, pour participer à cette opération.
35:28 Un seigneur.
35:30 Moi Avebe, franchement, c'est quelqu'un que j'ai beaucoup aimé.
35:32 Alors oui, il a eu, à la fin, sportivement,
35:34 ça allait moins bien,
35:36 je reconnais aussi. Mais c'est quelqu'un qui
35:38 humainement, d'un point de vue
35:40 de son intelligence... Le reproche que je pourrais
35:42 faire, c'est sur la prépa physique.
35:44 C'était beaucoup sur le ballon, etc.
35:46 On manquait peut-être
35:48 de
35:50 prépa physique. De toute façon, tous les coachs,
35:52 ils ont un petit peu
35:54 leur fragilité.
35:56 Voilà.
35:58 Alfredo Quatre-Vingt qui me dit "Seb, Galtier,
36:00 tu prends". Mais c'est pareil.
36:02 C'est Galtier
36:04 aujourd'hui.
36:06 La problématique, c'est que
36:08 déjà un, il est passé par
36:10 le PSG.
36:12 Il a dit "J'ai aimé coacher ce club,
36:14 j'ai aimé". Donc il y en a plein d'entre nous.
36:16 Plein, plein, plein, plein.
36:18 Des dizaines de milliers qui vont dire "Ah, traître,
36:20 il est parti au PSG". Tout ça. Donc il va être
36:22 dans une difficulté, si vous venez,
36:24 importante. Après, il y a
36:26 une histoire avec Fournier Denis
36:28 qui l'a tensé
36:30 sur la gestion
36:32 de ses joueurs qui font le ramadan
36:34 en disant que c'était un raciste, etc.
36:36 Il s'en défend bien évidemment.
36:38 Donc, le contexte
36:40 global de Christophe Galtier
36:42 fait que je pense, personnellement,
36:44 que ça serait extrêmement
36:46 difficile pour lui de venir
36:48 coacher l'Olympique
36:50 de Marseille. Après, c'est un enfant de Jesse.
36:52 Si tu me demandes à moi,
36:54 personnellement, il a été champion de France
36:56 avec Lille devant le PSG
36:58 justement. Et un vrai PSG, pas le PSG
37:00 des années 70.
37:02 Il les a battus à la Loyal
37:04 au bout d'une saison de championnat.
37:06 Avec Nice, il avait fait un parcours
37:08 correct. Il était en finale de Coupe de France.
37:10 Bon, il a perdu malheureusement pour lui.
37:12 Mais je veux dire, c'est un entraîneur
37:14 qui, avec Saint-Etienne,
37:16 il était toujours dans l'eau de l'affiche.
37:18 Avec les moyens de Saint-Etienne, il n'était pas champion
37:20 au deuxième, mais il était dans les 5, 6,
37:22 7. Donc pour un club comme Saint-Etienne
37:24 à l'époque, avec l'effectif qu'il avait, c'est pas mal.
37:26 Donc oui, c'est un entraîneur qui,
37:28 en tant qu'entraîneur, a des résultats. Après,
37:30 sa situation personnelle
37:32 aujourd'hui fait que
37:34 ça serait extrêmement compliqué pour lui de débarquer
37:36 à l'OM
37:38 et de coacher ce club.
37:40 Donc, c'est peut-être pas
37:42 du tout le bon moment.
37:44 Peut-être que dans 3-4 ans, si cette
37:46 histoire a été blanchie, parce qu'il va y avoir
37:48 justement,
37:50 il me semble qu'il va y avoir
37:52 un procès, puisqu'il parlait de procureur
37:54 sur Canal+, donc il a été...
37:56 Il va devoir répondre de tout ça.
37:58 Donc s'il est blanchi complètement,
38:00 qu'ensuite il passe par d'autres clubs,
38:02 si dans 2, 3, 4 ans il revient,
38:04 bon, ça sera peut-être un autre timing.
38:06 Mais là, momentanément,
38:08 non.
38:10 Les amis...
38:14 Mais vous le voyez de toute façon,
38:16 j'ai lu vite,
38:18 on va arrêter, sinon je fais des émissions
38:20 à rallonge, on en garde pour demain.
38:22 Vous voyez bien,
38:26 Eys,
38:28 Franck Eys, on disait,
38:30 "Ouais, Lance, t'as vu le meilleur !"
38:32 Mais ils sont derniers avec un point, cette année.
38:34 Pour autant, eux, ils ont eu la continuité.
38:36 Alors, ils ont perdu Penda, ils ont perdu Secofo Fana,
38:38 d'accord, mais ils ont eu de la continuité
38:40 malgré tout, même s'ils ont fait des belles ventes.
38:42 Bon, ben, ils sont derniers avec un point.
38:44 Laurent Blanc,
38:46 avec Lyon, pour moi,
38:48 Laurent Blanc, c'est celui qui a fait le mieux jouer
38:50 le PSG pendant toutes ces années.
38:52 Et le PSG, c'est sous Laurent Blanc,
38:54 je lui ai vu faire les meilleurs...
38:56 Voilà, il y avait un beau football, etc.
38:58 Mais avec Lyon,
39:00 il s'en sort pas. Mais d'ailleurs,
39:02 il a été viré.
39:04 Donc, c'est compliqué.
39:06 C'est difficile de dire à Namon,
39:08 quand il est venu guérir, tout le monde disait,
39:10 "Qui c'est ? Vous sortez d'où, ce mec ?"
39:12 Et il a été adulé par
39:14 le Vélodrome. Ça a été un des meilleurs
39:16 qu'on ait eu.
39:18 Donc, c'est Frank Beaconsboer, il est venu.
39:20 On s'est dit, "On a Frank Beaconsboer,
39:22 les gars, et tout." Ça a fait...
39:24 Ça a fait flop.
39:26 C'est compliqué. C'est ce que je vous dis
39:28 pour les joueurs, c'est déjà dessus même. Pour l'entraîneur,
39:30 c'est pareil. Des fois, ça prend.
39:32 Des fois, ça prend pas.
39:34 Et là,
39:36 on n'est pas sur une bonne pente, les amis.
39:38 Donc, on va voir comment on va se comporter à l'Ajax.
39:42 Mais on n'est pas sur une bonne pente.
39:44 Et vous le savez autant que moi,
39:46 quand il y a des réunions comme hier soir
39:48 de crise, ou CVMA,
39:50 ou le prochain match
39:52 au stade Vélodrome, je peux vous dire
39:54 qu'il va y avoir des bandes de rôles,
39:56 très vraisemblablement. Ça va commencer
39:58 à mettre de la pression. Donc, comment on va se sortir
40:00 de tout ça ? Et l'année dernière,
40:02 souvenez-vous, Thudor, quand il a été sifflé
40:04 au premier match parce qu'on avait tout perdu en match de préparation,
40:06 c'est parce qu'il a
40:08 enclenché ce fameux cycle
40:10 de prestations positives,
40:12 la fameuse dynamique
40:14 dont je vous parle souvent, qui fait que, d'un coup,
40:16 quand tu gagnes, qu'est-ce qu'on dit ? Nous, les supporters, on est contents.
40:18 On gagne, on voit du spectacle.
40:20 Et il a réussi à inverser le cours des choses.
40:22 Donc là, Marcel Hinault, il faut
40:24 qu'il gagne à l'Ajax, il faut qu'il fasse nul à Paris,
40:26 il faut qu'il aille gagner à Monaco.
40:28 Et là, on recevra Brighton, peut-être de manière apaisée.
40:30 Parce que si tu as gagné à l'Ajax,
40:32 si tu as fait nul à Paris
40:34 et que tu as gagné à Monaco,
40:36 il y aura peut-être moins. Parce qu'il a changé
40:38 quelque chose dans l'équipe, qu'il a reconfiguré
40:40 des choses, qu'on a vu du spectacle, qu'on s'est éclatés.
40:42 Peut-être qu'il sera guillemé,
40:44 pas une histoire de sursis, mais moins à le collimateur
40:46 des groupes. Voilà.
40:48 Mais... vous y croyez, vous ?
40:50 Allez, je vous laisse sur ça et je vous embrasse
40:52 à tous. Ciao, les copains.
40:54 Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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