«Ça va bien se passer, Dadju» : Teo Frank et Dadju sont les invités de Culture médias

Europe 1

13/09/2023

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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Dadju et Teo Frank, pour le documentaire "Ça va bien se passer, Dadju" diffusé sur Canal+ ce mercredi à 21 heures.

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00:00 - Renne Dadjou, qui est notre invitée ce matin, aux côtés de Théo Franck, l'un des réalisateurs

00:20 de cette série qui raconte votre parcours.

00:23 Et je voulais démarrer par ce son, évidemment, Renne, parce que c'est le moment de bascule

00:28 pour vous, c'est ce que vous racontez dans ce doc, vous postez cette chanson à minuit

00:32 sur vos réseaux sociaux et quelques heures plus tard, Universal vous appelle.

00:36 - Ouais, franchement c'est... - Racontez-nous comment ça s'est passé.

00:40 - C'est vrai que Renne, c'est le début, c'est le début de tout, c'est le début de ma success

00:45 story on va dire.

00:46 Et oui c'est vrai, j'avais quelques problèmes par rapport à mon ancien label pour sortir

00:54 du son, donc c'était un peu compliqué pour moi de sortir du son, donc je commençais

00:58 à sortir un peu des extraits de son sur Instagram.

01:01 - Plutôt que de passer par la maison de disques avec qui ça se passait pas bien, vous dites

01:06 "je vais envoyer directement mes sons sur Instagram".

01:08 - Exactement, et puis c'est pas de son officiel, donc je me suis dit "bon, ça va alimenter".

01:13 Et quand je sors Renne, donc au début c'est un extrait d'une minute, donc le premier couplet,

01:19 le refrain, je vois que sur les réseaux ça s'agit de beaucoup, il y a beaucoup de demandes,

01:24 ça me dit "tu devrais finir le son, tu devrais finir le son".

01:26 Donc je me décide à le finir, je le poste, donc à minuit.

01:30 - Ça s'emballe.

01:31 - Ça s'emballe.

01:32 Une heure, deux heures après, le son finit numéro un dans le top, mais moi je suis en

01:41 train de dormir à ce moment là.

01:42 Donc je me réveille un matin et je reçois plein de messages, plein d'appels etc.

01:50 Et tout le monde me dit "c'est incroyable, ton son, tout le monde l'écoute, tout le

01:52 monde s'est approprié le son".

01:54 Franchement ils tournent partout, partout où j'ouvre une application, je vois ton son.

01:58 Et c'est là qu'Universal m'a appelé, m'a contacté et m'a dit "on a vu ce qui se

02:04 passe etc, viens signer".

02:06 - On signe ce que tu veux, c'est ça ce qu'ils vous disent.

02:09 - Exactement.

02:10 - C'est génial.

02:11 - Et à partir de là vous êtes numéro un, vous êtes sollicité partout.

02:15 Alors les premiers épisodes que vous pourrez voir ce soir à 21h sur Canal, ça raconte

02:19 cette ascension vers le succès, ce qu'on découvre grâce à toutes les archives, les

02:23 témoignages que vous avez réunis Théo Franck, c'est que le parcours de Daju n'a vraiment

02:27 pas été si simple que ça.

02:29 Finalement ça c'était un bon scénario pour un documentaire.

02:31 - C'est le cas de le dire, je pense que dans le documentaire aussi on raconte le réel,

02:36 donc on rêve forcément d'histoires comme ça et c'est sûr que c'était un honneur

02:40 de pouvoir dérouler une vie pareille.

02:44 On le dit parfois, c'est à Hollywoodien le parcours de Daju, d'où ils sont partis.

02:51 Et comme vous le dites, on remercie aussi fortement Justin qui a mis à disposition

02:56 toutes ces archives, qui est une personne qui suit Daju depuis des années et sans lui

03:00 on n'aurait pas pu être aussi proche je pense du réel.

03:03 - Et c'est ça qui rend le doc très fort, on va continuer à en parler dans un instant,

03:07 mais d'abord c'est la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne qui nous rejoint dans

03:10 le studio, à tout de suite.

03:12 - Europe 1, Culture Média.

03:14 - Let's go, mon soleil, s'amuser jour et nuit sans parler de sommeil.

03:19 Let's go, mon soleil, on va goûter la vie en entreplant les airs.

03:24 - Vous écoutez Culture Média sur Europe 1 avec Daju que vous entendez, mon soleil,

03:30 et Théo Franck, réalisateur d'un documentaire à voir ce soir sur Canal, les premiers épisodes

03:35 de "Ça va bien se passer, le parcours de Daju".

03:37 - Je précise d'ailleurs que le premier épisode sera mis gratuitement en ligne sur

03:41 Youtube, sur ma channele, donc vous pouvez tous aller le voir.

03:44 Avant de reparler de cette série, on a reçu un petit message d'une fan pour vous sur

03:48 le répondeur d'Europe 1.

03:49 Écoutez Daju.

03:50 - Bonjour, c'est Louison, je suis très contente de pouvoir m'exprimer ici.

03:52 Donc déjà, Daju, j'aime beaucoup ce que tu fais, donc tes musiques, tes paroles,

03:56 vraiment tout est incroyable, donc merci beaucoup pour ça.

03:58 Et j'aurais une petite question pour toi, c'est est-ce que tu aurais des conseils pour

04:02 quelqu'un qui essaie d'écrire des chansons ? Comment tu trouves ton inspiration par exemple

04:05 pour tes paroles ? Voilà, merci, et j'ai hâte de découvrir le documentaire.

04:09 - Alors, un petit conseil pour Louison ?

04:11 - Un conseil ? Alors, c'est vrai que c'est difficile parce que je pense que l'inspiration

04:17 est propre à chacun, je pense que tout le monde trouve, il y en a qui vont trouver leur

04:22 inspiration avec des mascottes, il y en a qui…

04:25 - Oui, c'est possible, c'est sûr.

04:28 - Vous, c'est quoi votre truc ?

04:29 - Moi, je voyage beaucoup et je m'inspire beaucoup, beaucoup des histoires que j'entends.

04:36 On peut s'asseoir et vous voyez les discussions de quand on boit un verre, etc.

04:44 Oui, t'as entendu cette histoire, apparemment il y a eu tel problème, et moi j'en entends

04:47 beaucoup des histoires comme ça, il y a eu tel problème, lui avec sa copine, lui vient

04:51 de se marier, lui vient d'avoir un enfant…

04:53 - Ah, vous êtes conseiller conjugal, un peu des copains quoi !

04:54 - Et franchement, la plupart du temps je suis assis, je suis là, j'écoute et j'entends

04:59 les histoires et je les écris, je les chante, c'est comme ça que j'arrive à trouver

05:03 la plupart du temps des histoires, et il y a aussi beaucoup de gens qui m'envoient

05:08 des messages sur les réseaux sociaux, voilà mon histoire et ça m'inspire beaucoup.

05:13 - Et puis après, il faut une part de chance aussi pour que tout ça fonctionne, et c'est

05:16 ce qu'on voit aussi dans ce documentaire, et on voit que ça n'a pas été simple,

05:22 c'est ce qu'on disait avant la pause tout à l'heure, notamment parce que vous êtes

05:25 le petit frère de Gims, qui est déjà une super star de la chanson, quand vous vous

05:29 tentez de percer, on vous sort notamment cette phrase qui est dingue, "la foudre ne va

05:35 pas frapper deux fois au même endroit", c'est-à-dire que peu de gens croyaient que

05:39 vous pouviez réussir comme votre frère.

05:40 - Ouais, ouais, parce qu'il n'y avait pas vraiment de contre-exemple, et donc moi-même

05:46 j'avais du mal à trouver un contre-exemple quand on m'a dit ça, ma seule motivation

05:52 c'était de devenir le contre-exemple, donc c'est des phrases qui me stimulent,

05:58 et moi il suffit juste de me dire que ce n'est pas possible pour y aller.

06:03 - Et vous le montrez Théo Franck que Gims lui-même, il y croyait moyennement au début.

06:07 - Ouais !

06:08 - Parce que pour témoignage il le dit, c'était compliqué pour lui d'y croire.

06:14 - C'était le but après, qu'il soit vraiment honnête, oui c'est ce qu'il a dit.

06:18 - En fait il voulait que... il connaît les rouages de la musique et il préférait que

06:26 je ne rentre pas dans ça.

06:28 - Oui c'est dangereux pour le petit frère.

06:29 Et l'histoire de Daju c'est aussi celle d'un chanteur qui s'essaye au rap, parce qu'au

06:34 départ votre truc c'est plutôt la variété, le R&B comme on l'entend par exemple sur

06:38 cet archive où vous chantez du Michael Jackson.

06:40 - Never say goodbye, someone tell me why, did we have to go, leave my world alone.

06:56 - Il n'y a pas de quoi avoir honte, puisque la voix est magnifique, vous étiez très

06:58 jeune là.

06:59 - Oui j'étais jeune, je devais avoir 18 ans, 17 ans peut-être.

07:02 - Fan de Michael à l'époque ?

07:03 - Oui, très très grand fan de Michael, quelqu'un qui avait les cassettes depuis tout petit

07:08 et qui s'amusait à faire le moonwalk sur la moquette.

07:11 - Pas facile sur la moquette !

07:13 - Ne faites pas ça chez vous !

07:15 - C'est dangereux !

07:16 - C'est vrai que tu es au franc quand on voit ce genre d'archives, la narration aussi

07:19 que vous utilisez, on pense forcément au doc qui a été réalisé sur Royal Sound,

07:24 on ne montre jamais ça à personne, est-ce que c'était un modèle pour la réalisation

07:27 de cette série documentaire ?

07:28 - C'est un peu compliqué de dire ça, on n'avait pas forcément la même matière,

07:33 je ne suis pas le frère de Dajou, donc ce n'est pas du tout le même point de départ.

07:37 Pour la réalisation j'ai collaboré avec David Perissère et surtout sur l'écriture,

07:43 je pense que c'était une inspiration la série de Royal Sound sur l'authenticité du projet

07:48 et après non, on a essayé de partir dans notre histoire, dans l'histoire de Dajou,

07:53 je ne vais pas spoiler mais on a tout un épisode qui se passe en Afrique, il y a vraiment des

07:56 choses qui sont propres à son histoire avec ce Parc des Princes quand même en fil d'Ariane,

08:02 qui nous permet aussi d'aller et venir, mais on a voulu être authentique et c'est peut-être

08:08 en ça qu'on se rapproche de la série d'Orelsan.

08:10 - Et vous le disiez, ce Parc des Princes, 18 juin 2022, votre concert là-bas, vous

08:16 êtes le premier artiste urbain à vous produire là-bas, il faut voir ce que c'est quand

08:19 même le Parc des Princes, avant en France il y avait eu Johnny Hallyday.

08:22 - Oui c'est ça, Johnny en 1993.

08:24 - Et là vous dites, tout ce que j'ai fait jusque là, c'est pour faire le Parc des

08:28 Princes.

08:29 Là c'est difficile après de se fixer un objectif plus haut, c'est quoi après, c'est

08:31 le Stade de France ?

08:32 - Le Stade de France, vous savez il est encore plus gros que le Stade de France, mais je

08:37 vous en dirai plus une autre fois.

08:39 - Ça fait partie de vos projets ? Plus gros que le Stade de France ? Et c'est en France

08:42 ?

08:43 - En France ?

08:44 - Plus gros que le Stade de France.

08:45 - Alors c'est en plein air, là on est en plein air.

08:46 - Je vous en dirai plus la prochaine fois.

08:48 - Oh là là, quel teasing !

08:49 - En tout cas ce qui est très beau, c'est qu'on voit l'émotion de votre maman aussi,

08:53 d'Alida, qui pleure en disant, mais quel chemin parcouru, parce qu'il y a une période

08:58 où ça a été compliqué pour vous tous.

09:00 - Oui, ça a été difficile, comme je le raconte justement dans ce documentaire, et

09:05 ce documentaire il est là pour ça aussi.

09:07 J'ai déjà expliqué dans les grosses lignes mon passé, comme quoi ça a été compliqué

09:14 dans ma jeunesse, et là je rentre vraiment dans le détail avec le témoignage de ma

09:18 mère, le témoignage de mon petit frère qui était avec moi et avec qui on a vécu

09:24 dans la rue.

09:25 Et c'est vrai que le témoignage de ma mère qui pleure et qui raconte cette histoire,

09:32 c'est vrai qu'à chaque fois qu'on regarde tous, ça nous fait quelque chose.

09:37 - C'est très beau à voir, ça s'appelle "Ça va bien se passer", et les trois premiers

09:42 épisodes des six de la série, c'est ce soir à 21h sur Canal.

09:46 - Et les trois prochains le 14 septembre, jeudi prochain, 21h sur Canal+.

09:51 Bientôt 9h30 sur Europe 1, l'heure du journal des médias de Julien Pichenay.

09:56 Restez avec nous, à tout de suite.

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