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Revoir en intégralité "Morandini Live " sur CNews avec Jean-Marc Morandini qui est parti à la rencontre de l’ancien Président Nicolas Sarkozy pour sa dédicace parisienne - VIDEO

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00:00 On se retrouve pour la suite de Morandini Live.
00:05 On est dans le 16e arrondissement de Paris.
00:08 Il y a tout au bout de cette rue, la librairie Lamartine.
00:13 C'est là que Nicolas Sarkozy est attendu dans les minutes qui viennent pour dédicacer
00:18 son dernier livre.
00:19 C'est un vrai phénomène.
00:20 On le voit à chaque fois.
00:21 Ce sont des dizaines, voire parfois des centaines de personnes qui se déplacent.
00:24 On va essayer de comprendre ce phénomène.
00:27 On va aller voir tous ces gens qui sont là.
00:30 Je vais laisser passer Marie qui est à la caméra et qui filme pour essayer de comprendre
00:36 un peu cette motivation et ce véritable phénomène.
00:39 Aujourd'hui, à la fois phénomène d'édition, parce que c'est vrai que ce livre de Nicolas
00:44 Sarkozy se vend très bien, mais essayer de comprendre également pourquoi il y a cet
00:48 effet, pourquoi il y a cette motivation autour des gens.
00:54 On va prendre Madame, par exemple.
00:57 Bonjour Madame.
00:58 Je vous vois tous les jours.
00:59 Alors là, vous me voyez en vrai.
01:02 La question qu'on se pose, c'est pourquoi vous êtes là aujourd'hui pour voir Nicolas
01:05 Sarkozy?
01:06 Bien sûr, mais pourquoi vous avez envie de le voir et pourquoi vous avez envie de lui
01:08 parler?
01:09 Parce qu'il y a une raison.
01:11 Pendant des années, des années, j'ai fait campagne pour lui et en tant que femme, je
01:16 n'ai jamais tant pleuré pour lui à sa défaite.
01:20 Alors ça me déchire le cœur encore.
01:22 C'est pour cela que je suis là et pour lui, pour parler, pour lui dire quelques mots.
01:28 Qu'est ce que vous avez envie de lui dire?
01:30 J'ai envie de lui dire c'est vraiment dommage pour la France.
01:33 C'est dommage quoi?
01:34 Qu'il ne soit plus dans la politique?
01:35 Qu'il ne soit plus dans la politique, voilà.
01:37 Qu'il ne soit plus là pour nous défendre.
01:39 Tout le monde a des qualités et des défauts, mais parmi tous les défauts, il n'a pas tant
01:47 que ça.
01:48 Et c'est une personne acharnée.
01:50 Et vous aimeriez qu'il revienne en politique?
01:53 Oui, oui, oui, voilà.
01:55 Merci madame.
01:56 Merci beaucoup.
01:57 Il y a beaucoup de monde et c'est vrai que ce qui est intéressant de constater, c'est
02:02 qu'il y a un peu toutes les générations qui sont là.
02:05 Il y a des jeunes, il y a des moins jeunes.
02:07 On va essayer de voir ce jeune homme qui est là.
02:12 Pardon.
02:13 Bonjour.
02:14 Bonjour.
02:15 Vous êtes là, vous faites l'accueil.
02:16 Alors la fille de l'attente, Marie, si on peut la montrer, parce qu'elle est très,
02:19 très longue.
02:20 On va la faire jusqu'au bout pour voir Nicolas Sarkozy.
02:23 Vous faites partie d'une génération qui est assez peu connue, sans doute.
02:26 Nicolas Sarkozy, pourquoi aujourd'hui vous avez envie de le voir et pourquoi vous êtes
02:30 là?
02:31 J'avais sept ans quand il avait été élu.
02:32 Je pense que j'ai des avis qui diffèrent peut-être dans cette queue.
02:35 Je ne suis pas vraiment de droite.
02:36 Je suis plutôt de gauche, mais je suis passionné de politique.
02:39 C'est toujours impressionnant de rencontrer un président de la République.
02:43 J'ai lu beaucoup de mémoires d'anciens présidents de Chirac, de Valéry Giscard d'Estaing, de
02:47 François Hollande, pour lesquels je me sens plus proche d'ailleurs, plutôt.
02:50 Mais voilà, c'est toujours impressionnant de rencontrer un président de la République.
02:54 C'est quelque chose quand même.
02:56 Est-ce que vous avez le sentiment que Nicolas Sarkozy manque un peu aujourd'hui au monde
02:59 politique?
03:00 On dit beaucoup que les politiques ne sont pas à la hauteur aujourd'hui, qu'ils ne
03:04 sont pas au niveau par rapport à certains.
03:06 Est-ce que quelqu'un comme Nicolas Sarkozy manque au monde politique, même si vous n'êtes
03:08 pas, et vous nous l'avez dit, pas d'accord avec toutes ces idées?
03:10 Je vais peut-être me faire des ennemis ici, mais non, je trouve pas.
03:13 Je trouve que par exemple, son interview dans le Figaro, je l'ai lu, c'était un peu
03:16 déconnecté, on l'a vu, sa position sur la guerre de l'Ukraine, etc.
03:19 Et j'ai commencé à lire les mémoires.
03:20 Aussi, par exemple, le Rassemblement national, le seul défaut qu'il trouve à ce parti,
03:26 c'est l'amateurisme.
03:27 C'est quand même dommage pour quelqu'un qui est censé être dans le socle républicain.
03:31 Voilà.
03:32 Mais je suis quand même content de le rencontrer.
03:33 Est-ce que vous allez lui dire tout ça en le voyant?
03:34 Est-ce que j'ai le temps?
03:35 Je sais pas, mais pourquoi pas écouter?
03:37 En tout cas, vous avez envie de le voir parce que c'est une personnalité, parce qu'il
03:40 a marqué la France également.
03:42 Merci beaucoup.
03:43 En tout cas, oui, bonjour.
03:44 Alors la photo, on verra après parce qu'on fait l'émission pour l'instant et on va
03:49 continuer à avancer.
03:51 Et dans un instant, on sera avec Gauthier Lebret également pour essayer de comprendre
03:56 ce phénomène.
03:58 Nicolas Sarkozy, on peut voir par exemple.
04:02 Bonjour, Madame.
04:03 Merci d'être là.
04:04 Vous venez voir Nicolas Sarkozy.
04:06 Pourquoi?
04:07 Eh bien, parce que bien sûr, j'ai assez le livre et que ce qu'il dit m'a l'air censé.
04:11 Voilà.
04:12 Et je le suis depuis longtemps.
04:14 Est-ce qu'il fait partie pour vous des personnalités politiques qui manquent aujourd'hui?
04:19 Il manque, mais malheureusement, je pense pas qu'il reviendra.
04:23 Vous êtes triste de ça?
04:26 Non, parce qu'il va donner des conseils.
04:28 J'espère.
04:29 On a vu Nicolas Sarkozy se rapprocher d'Emmanuel Macron.
04:33 On entend certaines personnes critiquer ce rapprochement.
04:36 Vous trouvez qu'il a eu raison?
04:37 Oui, je pense.
04:39 Oui, parce que malheureusement, le LR était complètement dissolu.
04:45 Donc, il fallait qu'il y ait une voix de droite qui soit là.
04:50 Qui soit là.
04:51 Merci, Madame.
04:52 Et bon, bon courage.
04:53 Et on le voit, il y a du monde.
04:55 On va essayer peut être de faire encore une petite interview.
04:57 Puisqu'on est là avec Monsieur, par exemple.
05:02 Bonjour, Monsieur.
05:03 Bonjour.
05:04 Vous avez le livre là, on le voit.
05:05 Vous avez le livre à la main de Nicolas Sarkozy.
05:08 Vous l'avez lu ou pas encore?
05:10 Non, pas encore.
05:11 Je viens juste de l'acheter.
05:12 Vous venez de l'acheter.
05:13 Qu'est ce que vous avez envie de dire à Nicolas Sarkozy?
05:16 Et pourquoi vous êtes là?
05:17 Moi, je suis là parce que, à mon avis, avant tout, c'est plus que l'ancien président.
05:21 C'est aussi une personnalité politique et pas que, avec ses nouvelles actions chez
05:28 Accor et chez Barrière, par exemple.
05:29 On l'a vu récemment.
05:30 Donc, voilà.
05:31 C'est quelqu'un aujourd'hui qui représente quoi?
05:35 Vous avez quel âge?
05:36 Moi, j'ai 17 ans.
05:37 Voilà pour quelqu'un qui a 17 ans, ça représente quoi?
05:39 Nicolas Sarkozy?
05:40 Pour moi, ça représente quelqu'un qui a une carrière, qui a su s'arrêter au bon
05:43 moment politique, en tout cas.
05:44 Et je ne le prends pas comme un modèle en aucun cas, mais plus comme une inspiration,
05:50 entre guillemets.
05:51 Merci beaucoup.
05:52 Merci.
05:53 On va prendre Gautier Lebret qui est avec nous.
05:57 Gautier, bonjour.
05:58 Merci de nous avoir rejoint ici dans le 16e arrondissement de Paris.
06:02 On va continuer à remonter un peu la file.
06:05 Ce livre de Nicolas Sarkozy, beaucoup de gens l'ont acheté ici.
06:09 Il y a quoi dans ce livre?
06:10 En fait, vous vous mettez à la place du président de la République.
06:13 Ce que Nicolas Sarkozy a voulu faire, c'est écrire un livre comme si on était aux commandes,
06:17 aux manettes, dans le fauteuil du président.
06:19 Donc, c'est le dernier volet de ses mémoires pour l'heure.
06:23 Peut-être qu'il y en aura un autre qui suivra, mais c'est le dernier volet de ses mémoires
06:26 aux manettes avant de se faire battre par François Hollande.
06:29 Donc, c'est toujours très intéressant de lire les mémoires d'un ancien président,
06:32 que ce soit Nicolas Sarkozy, François Hollande ou par exemple les mémoires de Barack Obama
06:36 qui ont été également traduites en français.
06:38 Mais force est de constater qu'il y a un engouement plus vif pour Nicolas Sarkozy que pour François Hollande,
06:42 ne serait-ce que pour les ventes de ses livres, qui se vendent beaucoup mieux que ceux de François Hollande.
06:47 Donc, vous êtes aux manettes avec des portraits, comme il sait les faire, des portraits parfois acidulés.
06:52 Je vous arrête parce que Nicolas Sarkozy est en train d'arriver, visiblement,
06:55 donc on va courir là-bas, effectivement, pour l'arrivée de Nicolas Sarkozy,
07:02 qui vient au contact de la foule et des gens.
07:13 — Beaucoup de monde. — Il y a du travail, oui.
07:16 — Bonjour, M. le Président.
07:17 — Vous regrettez que vos propos puissent être instrumentalisés par certains.
07:23 — Mais chacun se remarque. — C'est une question que je pose.
07:27 — Il faut qu'on puisse parler, qu'on puisse discuter. Et tout le reste, c'est de la polémique.
07:40 Ça n'a aucun intérêt. Mais merci d'être venu.
07:42 — M. le Président, la plupart des gens ici regrettent que vous ne soyez plus en politique.
07:48 Est-ce que vous leur laissez une chance, un espoir de revenir ou pas du tout ?
07:51 — Non, mais vous savez, d'abord, je préfère que les gens disent « Nous, on vient pour lui. On le regrette ».
07:57 Ça me fait plaisir qu'on me dise ça. Mettez-vous à ma place, exactement comme si vous n'aviez plus d'émission.
08:03 Les gens disaient « Débarrasser de Maurodini, c'est formidable ». Bon, je suis pas sûr que ça vous ferait un plaisir fou.
08:09 Bon. Après, je pense qu'il y a une époque que j'ai eu beaucoup de plaisir à faire la politique.
08:17 La politique, ça a été ma vie. La France, c'est toujours ma vie. La preuve, c'est que j'essaye de dire des choses.
08:24 Je fais ça pour partager. Un livre sans lecteur, c'est comme une émission sans téléspectateur. Ça n'a pas d'intérêt.
08:30 Je fais ça pour partager. Mais est-ce que j'ai un rôle opérationnel ? Non. Mais est-ce que je les aime ?
08:37 Est-ce que j'apprécie tout cet amour, toute cette amitié ? Oui, bien sûr. C'est évident. C'est évident.
08:42 Et partout où je vais signer, c'est merveilleux, parce qu'il y a le même enthousiasme.
08:47 Il y a même des jeunes qui avaient 5 ans quand je suis parti et qui disent « Vous m'avez inspiré ».
08:54 Je ne comprends pas. Mais c'est merveilleux. C'est formidable. Je croyais qu'on n'aimait pas la politique.
09:00 L'avenir de la droite, aujourd'hui, c'est Gérald Darmanin pour vous ?
09:03 Non, mais l'avenir de la droite, ce qui compte, c'est qu'il y ait un candidat de la droite aux prochaines élections présidentielles.
09:10 Et les Français choisiront. C'est pas moi qui ferai le prochain leader.
09:13 Je ne suis pas sûr que c'est Jacques Chirac qui ait fait de moi le président de la République.
09:18 Un leader doit se construire par lui-même. Après, moi, si je peux aider, j'aiderai à la place qui est la mienne.
09:25 Ce qui est sûr, c'est que quand la droite républicaine n'est pas là, c'est un boulevard pour le Rassemblement national, c'est sûr.
09:31 Et celui que vous aiderez, c'est Gérald Darmanin ?
09:35 Alors, on va continuer à laisser Nicolas Sarkozy répondre aux questions de nos confrères pendant qu'il est là.
09:44 Et on va continuer à le suivre puisqu'il continue à saluer, avec quelques manifestants qui sont là, visiblement, également,
09:58 face au président de la République, Nicolas Sarkozy, donc qui, lui, continue à saluer les gens.
10:04 On va rester sur Nicolas Sarkozy, Marie. Voilà, avec les gens qui sont là et qui évoquent la retraite à 60 ans.
10:18 Nicolas Sarkozy, vous l'avez entendu, qui nous parlait il y a quelques instants également de ce qui était l'avenir
10:24 et de qui était l'avenir pour lui, avec la volonté de jouer un rôle, bien évidemment, dans cette éventuelle campagne
10:33 qui s'annonce. Je vais essayer de retrouver Gauthier Lebrecht, qui doit être par là.
10:39 C'est vrai que, voilà, on a entendu Nicolas Sarkozy, je ne sais pas si vous l'avez entendu, je l'ai interrogé sur Gérald Darmanin,
10:45 et il expliquait que s'il n'y avait personne de droite, c'était un boulevard pour le Rassemblement national.
10:51 Et c'est vrai que ça surprit parfois qu'il prenne position aussi rapidement pour Gérald Darmanin.
10:57 Alors, le favori des sondages pour représenter la droite, il y a eu un sondage dans Le Parisien ce week-end, c'est Édouard Philippe.
11:02 Mais Édouard Philippe et Nicolas Sarkozy, c'est une relation compliquée, tandis que Gérald Darmanin, évidemment,
11:07 il y a en plus un parcours simulaire, c'est-à-dire que Gérald Darmanin prend son envol face à Emmanuel Macron
11:12 en tant que ministre de l'Intérieur, quand Nicolas Sarkozy a pris son envol face à Jacques Chirac quand il était ministre de l'Intérieur.
11:17 Avec une phrase de Jacques Chirac devenue célèbre, "Je décide et l'exécute", et on voit qu'il se passe à peu près la même chose
11:22 entre Gérald Darmanin et Emmanuel Macron après l'épisode de Tourcoing, il a envoyé Elisabeth Borne pour le chaperonner quelque part.
11:29 Donc en plus, ils se sont vus cet été, le couple Darmanin a déjeuné ou dîné avec le couple Sarkozy,
11:35 donc oui, il y a de l'affection, puisqu'il a été porte-parole de Nicolas Sarkozy aussi, Gérald Darmanin,
11:39 lors d'une de ses campagnes présidentielles. Donc oui, il y a une affection pour Gérald Darmanin, très clairement.
11:45 Ça fait suite aussi au choix d'Emmanuel Macron plutôt que Valérie Pécresse, il l'explique d'ailleurs dans son livre,
11:50 Nicolas Sarkozy dit qu'il s'est entretenu un temps avec Valérie Pécresse et qu'il l'a jogée, qu'il a très vite vu
11:55 qu'elle ne ferait pas l'affaire pour la présidence de la République.
11:58 Vous voulez aller voir Nicolas Sarkozy pour lui poser une question ?
12:01 Monsieur le Président ?
12:02 Bonjour. Ça va ?
12:03 Ça va et vous ?
12:04 Oui.
12:05 Merci.
12:06 Alors il y a beaucoup de jeunes, on l'a dit, il y a beaucoup de jeunes qui sont là également face à Nicolas Sarkozy.
12:17 Ça c'est étonnant, il y a 15 personnes qui manifestent, qui font un peu de bruit, mais voilà, c'est pas grand-chose.
12:22 Ils sont même pas 15, ils font beaucoup de bruit mais ils sont pas nombreux.
12:25 Non, sur la présence de la jeunesse, il faut savoir qu'il y a toute une génération, là qu'on voit ici,
12:29 qui a grandi en fait avec Nicolas Sarkozy.
12:31 Si vous voulez, c'est un peu comme Jacques Chirac pour une autre génération,
12:34 c'est le président d'une adolescence qui était adolescent à ce moment-là
12:39 et qui a envie de venir voir le président de la République, l'ancien président de la République.
12:43 Effectivement, Nicolas Sarkozy qui est en train de remonter cette foule,
12:46 cette foule qui est très importante, pour continuer à voir les gens qui sont là,
12:56 à poser également pour des photos.
12:59 Monsieur le Président, un petit mot encore, si vous voulez bien.
13:05 Il y a beaucoup de gens qui se sont étonnés de votre soutien à Emmanuel Macron
13:09 pendant les mois et les années qui ont précédé.
13:12 Est-ce que c'est un soutien que vous assumez, toujours ?
13:16 Vous êtes le parfait.
13:18 Vous savez, moi, l'ancien président de la République que je suis,
13:22 doit choisir la France et donc c'était important de faire ce choix-là.
13:28 Raymond Haron disait quelque chose de très juste,
13:32 la politique c'est le choix entre le préférable et le dédéstable.
13:35 J'ai choisi le préférable.
13:37 Merci beaucoup, Monsieur le Président.
13:38 Voilà, Nicolas Sarkozy qui continue à avancer.
13:42 William T. nous a également rejoint.
13:45 On reste à l'image sur Nicolas Sarkozy.
13:48 William T. nous a rejoint, politologue.
13:50 Bonjour, merci également d'être avec nous.
13:52 Ce phénomène Nicolas Sarkozy qu'on voit et auquel on assiste,
13:56 il est quand même à part.
13:58 Il n'y a pas beaucoup de présidents.
13:59 Aujourd'hui, si c'est François Hollande, je ne suis pas sûr qu'il mobilise
14:01 le même nombre de personnes et les mêmes foules.
14:04 Non, Nicolas Sarkozy a à la fois un président de la République,
14:07 une personnalité politique, mais c'est aussi une rockstar.
14:09 Il s'inspirait souvent de Johnny Hallyday, de ce qu'il disait dans ses meetings.
14:12 Et en fait, on voit bien qu'il a le même phénomène qu'une star de cinéma,
14:15 une star de la chanson, auquel vous avez beaucoup de personnes
14:18 qui viennent essayer de le voir, essayer de le toucher,
14:21 essayer de prendre une photo avec lui.
14:22 Et aujourd'hui, lorsqu'on parle des incarnations de l'événement politique,
14:25 vous voyez qu'il y a une personnalité politique qui arrive à incarner
14:28 et donc du coup à rassembler beaucoup de supporters et même des fans.
14:31 Et les gens sont conscients également de la chance qu'ils ont d'approcher un président.
14:35 On avait tout à l'heure un jeune qui nous disait,
14:36 « Moi je viens parce que c'est Nicolas Sarkozy et parce qu'il représente
14:39 quelque chose aussi dans la société d'aujourd'hui. »
14:42 Mais Nicolas Sarkozy, pour un ensemble d'électeurs de droite,
14:45 il incarnait un espoir en fait.
14:47 Et cet espoir a pu être déçu par une autre partie des électeurs.
14:50 Mais pour une grande partie du socle dur de ce qu'on appelle les Républicains,
14:54 maintenant qui sont partis chez En Marche, qui sont partis chez Zemmour,
14:57 vous avez beaucoup de personnes qui voient toujours Nicolas Sarkozy
14:59 comme une sorte de héros et qui attendent son retour avec impatience.
15:02 Lorsque vous regardez les enquêtes d'opinion, vous voyez bien que
15:04 Nicolas Sarkozy figure toujours dans le top 2, top 3, top 5
15:07 des personnalités politiques préférées des Français à l'heure actuelle.
15:10 Nicolas Sarkozy qui ne va pas tarder à rentrer,
15:14 on va peut-être poser la question à Madame.
15:17 Bonjour Madame, merci d'être avec nous.
15:19 Les caméras sont toujours sur Nicolas Sarkozy qui est là-bas,
15:21 que vous avez croisé.
15:23 Qu'est-ce que ça représente Nicolas Sarkozy pour vous aujourd'hui ?
15:26 Beaucoup de choses.
15:29 Je déplore qu'il n'ait pas terminé tout ce qu'il avait commencé.
15:32 J'adore le personnage, son comportement, sa franchise.
15:39 Il est différent des politiques qui sont là et qui sont actifs ?
15:43 Il a sa personnalité.
15:46 C'est quoi sa personnalité ?
15:48 J'aime bien son franc-parler et le personnage, dès qu'il est entier.
15:55 Qu'est-ce que vous allez lui dire en le voyant ?
15:57 Qu'il ne lâche rien, surtout pas nous.
16:01 Parce que vous avez le sentiment que la France a besoin de lui ?
16:04 Je pense oui. On a besoin de lui.
16:06 Merci beaucoup Madame.
16:08 On va continuer à avancer au niveau des gens qui sont là
16:13 et qui sont venus voir Nicolas Sarkozy.
16:16 Bonjour Madame.
16:19 Vous êtes là, vous êtes parmi les premières, donc vous êtes arrivée il y a un moment ?
16:23 Oui, il était midi.
16:25 Aujourd'hui vous vous retrouvez là, pas loin de Nicolas Sarkozy.
16:32 Pourquoi cette démarche ? En plus c'est votre fille je suppose.
16:35 Vous venez avec votre fille, pourquoi ?
16:37 Parce que je pense que c'est important.
16:39 Elle est à un âge où elle peut commencer à s'impliquer un petit peu en politique.
16:43 Et je trouve que Nicolas Sarkozy c'est une bonne entrée en matière
16:46 parce que c'est un président vrai, qui a marqué la politique.
16:51 Je trouvais qu'il était important, parce qu'on a la chance qu'il passe par chez nous aujourd'hui,
16:56 venir à la dédicace, tout simplement.
16:59 Vous avez quel âge ?
17:00 14 ans.
17:01 Nicolas Sarkozy, ça représente quoi pour vous ?
17:04 Tout d'abord un président, très honnête, qui parle vrai.
17:08 C'est ça que j'aime bien chez lui.
17:10 C'est toujours bien de les rencontrer et parler un peu politique.
17:17 J'ai acheté son livre, je vais le lire.
17:22 Est-ce que ses idées politiques, ça correspond à ce que vous pensez ?
17:25 Et quelles sont les idées qui vous intéressent chez lui ?
17:28 Oui, elles m'intéressent.
17:30 Tout d'abord ma mère me les a d'abord inculquées,
17:32 puis après il y a ceux qui les ont créées.
17:36 C'est toujours un plaisir de les voir et de toujours en discuter avec eux.
17:42 Puis moi j'aime bien ce président, car il parle vrai.
17:46 C'est une qualité majeure qu'il faut chez un président, je trouve.
17:53 Merci beaucoup.
17:54 Vous êtes parmi les premiers à arriver,
17:56 donc je pense que dans quelques instants vous allez pouvoir voir Nicolas Sarkozy,
18:00 vous allez pouvoir lui parler.
18:01 Bonjour madame.
18:02 Bonjour.
18:03 Vous aussi vous faites partie des gens qui attendent Nicolas Sarkozy,
18:06 avec impatience, je vois que vous avez le livre également.
18:09 Pour lui dire quoi précisément ?
18:17 Pour lui dire que c'est un homme exceptionnel,
18:20 qui a fait preuve de beaucoup de courage,
18:22 un courage qui manque considérablement aujourd'hui à nos responsables politiques.
18:25 Il a fait preuve de courage quand il était ministre de l'Intérieur,
18:27 il a fait preuve de courage quand il était président de la République.
18:30 C'est pour cela que les Français ont confiance en lui,
18:34 et c'est une confiance qui aujourd'hui se voit.
18:38 J'ai interrogé tout à l'heure Nicolas Sarkozy quand il était dans la foule,
18:41 et il expliquait qu'en fait il ne reviendrait pas quoi qu'il arrive,
18:44 et quelles que soient les demandes.
18:45 C'est une déception pour vous ?
18:47 D'une certaine manière, on aurait bien voulu qu'il revienne dans la vie politique,
18:50 mais bon après c'est une décision personnelle.
18:53 Il a fait ce qu'il avait à faire,
18:55 maintenant on espère que d'autres prendront le relais.
19:00 Merci beaucoup, merci et bon courage.

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