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00:26 Écoutez, je suis là à plusieurs titres. Je suis là déjà parce que c'est le Congrès des Patriotes,
00:31 un parti qui est ami de Génération Frexit. Évidemment, il peut y avoir des accords si et là sur tel ou tel point,
00:37 mais Génération Frexit, depuis son origine, a toujours voulu avoir une union des souverainistes la plus large possible
00:44 parce que nous considérons que, sur le sujet essentiel, et notamment celui de l'Union européenne,
00:50 il y a un accord, en fait, qui peut effacer toutes les différences qu'il peut y avoir.
00:54 Je pense notamment au référendum sur l'appartenance à l'Union européenne,
00:58 qui est le sujet sur lequel nous avons fait alliance avec les Patriotes de Florent Philippot,
01:02 mais également avec Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, lors de la dernière présidentielle ou lors des élections législatives.
01:08 Et l'autre point, évidemment, c'est le thème des tables rondes et l'émulation intellectuelle qu'il peut y avoir lors de ce type d'événement.
01:15 Et la table ronde à laquelle je suis intervenu était précisément sur la question de l'Union européenne.
01:20 Pourquoi faut-il en sortir et comment faut-il en sortir ?
01:24 Et le débat a été très riche, et on a notamment pu évoquer toutes les illusions de l'Union européenne,
01:30 c'est-à-dire tout ce qu'on nous bat comme illusion, quelque part, on nous répète en permanence que l'Union européenne serait formidable.
01:38 Et tous les arguments, en fait, de l'Union européenne, tous les arguments qui avaient été vendus,
01:41 notamment lors du traité de Maastricht, quand on analyse froidement les faits,
01:45 on se rend compte que tout était mensonge, et le dernier argument de l'Union européenne, qui était celui de l'euro,
01:51 qui était celui d'une inflation basse, est par l'actualité récente complètement balayé par les faits.
01:57 Ça, c'est une vraie question, et la seule réponse qu'on pourrait vous donner, c'est lors d'un référendum,
02:01 parce que des sondages, il y en a, alors selon les sondages, il y en a entre 30 et 40% qui est favorable à la sortie de la France de l'Union européenne,
02:09 mais encore une fois, c'est un momenté sans campagne.
02:11 Et il y a un autre point, nous on a fait un sondage par l'IFOP, juste avant l'élection présidentielle,
02:16 qui demandait aux Français si, compte tenu tous les changements qu'il y a eu dans l'Union européenne,
02:21 est-ce qu'ils considéraient que ce serait normal d'avoir un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne,
02:24 et là, il y a 63% des Français qui sont d'accord pour avoir ce référendum.
02:28 Et je pense que si on a ce référendum, et si il y a cette campagne, c'est pas du tout la même chose.
02:32 Rappelez-vous de 2005, si vous prenez les sondages, si on parle de sondages en 2005, fin 2004,
02:38 les premiers sondages qui sortent, 69% pour le oui.
02:41 Il y a eu une campagne entre temps et le non a gagné à 55%.
02:44 Si vous prenez le Royaume-Uni, qui est un pays que je connais bien, et nos amis notamment du Brexit Party,
02:49 un an avant le référendum du Brexit au Royaume-Uni, le Remain,
02:53 donc le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, était donné vainqueur à 66%.
02:57 Il y a eu une campagne, les citoyens britanniques ont pu être éclairés des tenants,
03:01 des aboutissants, des avantages, des inconvénients de l'Union européenne,
03:04 et ils ont voté non à 52,48.
03:06 Donc le problème, c'est pas de savoir quel est l'état de l'opinion aujourd'hui,
03:10 c'est que s'il y avait un vrai débat honnête sur la question de l'Union européenne,
03:13 que vous n'avez jamais nulle part dans les médias, je pense que ça changerait fondamentalement l'opinion.
03:19 Et par ailleurs, il y a des sondages, il y en a eu un dernier qui montrait que les Français sont le peuple le plus eurosceptique
03:24 parmi les pays membres de l'Union européenne.
03:26 En fait, ils sont eurosceptiques, mais ils ne veulent pas forcément sortir de l'Union européenne.
03:30 Pourquoi ? Parce que vous avez tout un tas de bonimenteurs qui leur expliquent qu'on pourrait changer l'Union européenne.
03:35 S'il y a une vraie campagne sur l'appartenance à l'Union européenne,
03:39 ça serait l'occasion justement de montrer notamment que oui, l'Union européenne est néfaste,
03:43 et ça je pense qu'il y a une majorité de Français qui sont d'accord avec ça,
03:46 mais surtout qu'elle n'est pas réformable.
03:48 Et là, à partir du moment où vous montrez que non seulement elle est néfaste,
03:50 ce que vous pourriez faire hors de l'Union européenne, et pourquoi elle n'est pas réformable,
03:54 je pense que vous auriez, après une campagne, une majorité de Français qui voteraient pour la sortie de l'Union européenne.
03:59 Mais Macron ne sera pas favorable pour la simple et bonne raison que vous avez vu,
04:02 il avait fait une interview à l'époque à la BBC, juste après le référendum sur le Brexit,
04:07 et il avait dit lui-même que les Français voteraient pour une sortie.
04:11 Et donc vous avez compris pourquoi il ne voudra pas faire de référendum.
04:14 Et d'ailleurs il y avait une autre personne qui revient un peu sur le devant de la scène maintenant,
04:17 parce qu'on nous dit que ça doit être la tête de liste de la NUPES pour les élections européennes,
04:20 c'est Céline Royal, et elle avait dit qu'il ne faudrait jamais poser cette question aux Français.
04:24 Ça vous montre un petit peu le degré d'anti-démocrate parmi ces gens-là,
04:32 et au premier rang desquels, évidemment, Emmanuel Macron et Céline Royal.
04:35 On ne peut pas se considérer démocrate si on n'est pas pour un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne.
04:40 Pourquoi je vous dis ça ? Ce n'est pas une question d'être pour ou contre la sortie, c'est une question d'être démocrate.
04:44 Tout simplement parce que le dernier référendum qui a eu lieu en France, c'est en 2005.
04:48 Je vous arrête tout de suite, moi je n'ai pas voté, je n'étais pas en âge de voter,
04:52 c'est-à-dire qu'il y a tout un tas de personnes de ma génération qui n'ont jamais voté un référendum de leur vie.
04:56 Précisément depuis 2005, vous avez une fracture démocratique absolument énorme en France,
05:00 et c'était sur la question de l'Union européenne que les Français ont rejeté,
05:03 et qu'on leur a vendu derrière dans la fouleur qu'ils n'en voulaient pas.
05:06 Je pense que pour résorber cette plébéante démocratique, la meilleure façon de le faire,
05:10 c'est un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne, mais pas n'importe lequel,
05:14 puisque le référendum de 2005, il a pu être contourné justement parce que c'est un référendum sur un nouveau traité.
05:19 Et donc légalement, on n'a pas le droit de contourner un référendum, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
05:22 Ils ont mis ce traité à la poubelle, et ils ont mis le traité de Lisbonne.
05:25 Si vous avez un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne, vous ne pouvez pas légalement le contourner,
05:30 donc on doit avoir un référendum, oui, et on doit avoir un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne.
05:34 Moi je pense qu'il faut la plus grande union possible, aller au-delà même du Frexit
05:40 et pouvoir rassembler sur cette question d'un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne,
05:44 parce que je pense que ça peut unir le camp souverainiste en sang large,
05:48 parce que parmi les souverainistes, il y en a qui assument ce qu'est la réalité,
05:52 c'est-à-dire le fait que l'Union européenne ne peut pas être réformée,
05:54 et il y en a qui pour des raisons électoralistes ou des traditions politiques n'osent pas aller jusqu'au Frexit.
06:00 Et donc je pense qu'on peut rassembler assez largement sur ce référendum sur l'appartenance à l'Union européenne,
06:05 qui est, à mon sens en plus, l'option la plus crédible et plausible à court terme pour avoir le Frexit.
06:11 Pourquoi ? Parce que je vous parlais du fait que les Français ne sont pas conscients du fait que l'Union européenne soit irréformable.
06:17 En réalité, si vous arrivez avec une option de renégociation des traités qui n'a aucune chance d'aboutir,
06:23 et derrière un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne,
06:26 c'est la meilleure option parce que les Français auront la preuve par les faits que l'Union européenne est irréformable,
06:30 et donc que s'ils veulent appliquer le programme pour lequel vous avez été élu,
06:34 lors de ce référendum, il faut voter pour la sortie.
06:36 Donc ça serait une manière pédagogique formidable de montrer aux Français qu'il faut sortir de l'Union européenne.
06:41 Donc je pense qu'il peut y avoir cette alliance la plus large possible sur la question du référendum.
06:46 J'entends dans le champ politique actuel qu'il faudrait faire un référendum sur les migrations bancaux.
06:51 Moi, je suis d'accord.
06:52 Les migrations massives, je pense que les Français sont contre.
06:55 On doit réduire drastiquement les flux.
06:57 Les Français sont conscients de la pression à la baisse sur les salaires,
06:59 qu'on ne peut pas assimiler des peuples quand il y a une pression migratoire trop forte.
07:03 Mais sauf que le résultat serait complètement inapplicable dans le cadre de l'UE.
07:07 Parce que vous ne pouvez pas lutter contre les migrations illégales dans le cadre de Schengen, CEDH, CIE,
07:12 CIE et vous ne pouvez pas lutter contre les migrations légales dans le cadre de l'Union européenne.
07:16 Parce que le plus gros pourvoyeur d'immigration, c'est le regroupement familial.
07:19 Et c'est gravé dans le marbre par une directive de l'Union européenne.
07:22 Donc si on veut être crédible et pouvoir appliquer le résultat d'un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne,
07:27 enfin d'un référendum sur les migrations, il faut ce référendum.
07:30 C'est-à-dire que le référendum sur les migrations, sans le référendum sur l'appartenance à l'UE,
07:33 c'est un Karcher sans eau.
07:34 C'est le Karcher de Sarkozy.
07:35 Si vous voulez que le Karcher y ait de l'eau dedans,
07:37 il faut que le référendum sur les migrations y ait en même temps le référendum sur l'appartenance à l'UE.
07:42 Bonjour à tous et merci pour l'accueil.
07:51 Je tenais évidemment à remercier les Patriotes et Florian Philippot pour l'organisation de ce très bel événement
07:59 avec des tables rondes de qualité, des intervenants de qualité.
08:03 Et j'espère que ça vous servira tous dans votre cause militante.
08:08 Pour ce qui est de la cause militante, ça fait maintenant depuis 12 ans que je milite pour l'indépendance de la France.
08:17 Donc ça commence à tourner un petit peu.
08:19 J'ai 34 ans et pour toute une génération, dont la mienne, je fais partie de cette génération
08:28 qui n'a jamais voté un référendum de sa vie en France.
08:32 Le dernier référendum, vous le connaissez tous, c'est celui de 2005.
08:38 Un référendum honteux, non pas par le résultat qui était brillant à 55%,
08:44 mais bien sûr par ce qui aura été fait par le pouvoir politique derrière.
08:49 C'est-à-dire que rappelez-vous, qu'est-ce qu'ils ont fait de ce référendum ?
08:53 Normalement, un référendum en France, et c'est pas peut-être Gilbert Collard qui va me contredire,
08:59 ne peut pas être légalement contourné, ne peut pas être annulé.
09:04 Qu'est-ce qui a été fait ? Ils n'ont pas contredit le vote, ils ont mis le référendum à la même,
09:12 et ils ont présenté un autre traité, le traité de Lisbonne,
09:18 qui était, d'après les rédacteurs de la Constitution européenne, Valérie Cardestin,
09:24 un copier-coller en ayant interverti quelques lignes.
09:29 Mais donc légalement, ils ont pu le faire.
09:33 Je pense que la fracture démocratique en France date de 2005.
09:40 On le voit, l'abstention ne cesse de monter, les gens n'ont plus confiance dans la politique.
09:47 Pour restaurer cette confiance dans la politique, il devrait y avoir un nouveau référendum.
09:55 Ce nouveau référendum, j'en entends sur l'immigration, sur d'autres sujets,
10:00 je pense que pour résorber cette plaie, nous devrions avoir un référendum sur l'Union européenne,
10:08 mais pas n'importe quel référendum.
10:11 Il ne faut pas vous laisser avoir, il ne faut pas de référendum sur un nouveau traité,
10:17 de référendum vague sur l'Union européenne,
10:19 puisqu'il pourrait bien sûr se passer la même chose qu'en 2005.
10:23 C'est-à-dire qu'on pourrait le mettre à la baine, et business as usual.
10:29 Ce qu'il faut, c'est un référendum qui ne peut pas être contourné,
10:34 c'est pour ça qu'on a lancé une plateforme là-dessus, référendumue.org,
10:39 il faut un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne,
10:43 puisque c'est ce référendum qui, légalement, en France, ne pourra pas être contourné.
10:49 [Applaudissements]
10:57 Évidemment, dans la grande famille souverainiste dont a parlé tout à l'heure Pierre-Yves,
11:02 il y a des gens qui sont pour le Frexit, il y a des gens qui ne sont pas pour le Frexit,
11:07 pour des raisons de conviction, parfois pour des raisons, je pense, plus électoralistes,
11:14 même si, à mon sens, ils se trompent.
11:17 Je pense qu'on peut rassembler, notamment dans l'optique des élections européennes,
11:22 très largement la grande famille souverainiste sur la question centrale d'un référendum
11:28 sur l'appartenance à l'Union européenne.
11:30 Je pense que nous devons avoir ce grand rassemblement des souverainistes
11:36 à qui tout le monde aspire sur cette question-là.
11:39 Et honnêtement, pour moi, si on se dit souverainiste, que l'on soit pour le Frexit ou non,
11:48 on ne peut pas faire l'économie de ce référendum.
11:50 C'est-à-dire qu'il n'y aura aucune excuse, dans le cadre d'un rassemblement des souverainistes,
11:56 à des gens qui disent non s'il y a, à minima, la question d'un référendum
12:02 sur l'appartenance à l'Union européenne.
12:05 Alors vous le savez, nous avons déjà fait alliance lors des élections législatives,
12:12 lors des élections présidentielles, c'était avec Florian Philippot, avec Nicolas Dupont-Aignan.
12:18 J'espère qu'on aura une union la plus large possible.
12:21 Parce qu'en face de nous, nous avons à l'heure actuelle un paysage politique
12:26 où tout est fait pour que l'on ne parle pas de la question de l'Union européenne.
12:32 Même la France insoumise, le Rassemblement national et d'autres,
12:36 plus personne ne parle de l'Union européenne.
12:38 Et il y aura en réalité deux grands adversaires dans ces élections européennes,
12:44 ceux qui sont pour l'Union européenne, c'est-à-dire tous les autres,
12:48 et nous, c'est-à-dire ceux qui la combattons.
12:51 (Applaudissements)
13:14 Alors je vous l'ai dit, ce combat ce sera celui-ci entre ceux qui croient encore en la France
13:22 et ceux qui ont renoncé en la France.
13:26 Et je vous dis, vive la France, vive la France libre et vive le Frexit !