OL 1-4 PSG : Le débrief complet de L'After

  • l’année dernière
Le PSG a humilié Lyon en s'imposant 4-1 sur les bords du Rhône, ce dimanche pour la 4e journée de Ligue 1. Revivez le grand débrief de L'After Foot, après le match sur RMC, avec Daniel Riolo et Stéphane Guy.
Transcript
00:00 Le premier point c'est que c'est tout sauf une surprise le match auquel on a assisté ce soir.
00:03 Je pense qu'on s'était tous dit que ce serait ce match là.
00:05 À quelques nuances près on en reparlera évidemment tout à l'heure.
00:09 La deuxième chose c'est que ça nous rappelle évidemment beaucoup la victoire du PSG à Lille l'an passé à la même époque.
00:16 Et on sait ce qui était avenu derrière.
00:18 Et je trouve que la deuxième mi-temps du PSG et aussi le nombre de situations concédées par le PSG sur ce match là
00:23 peuvent nourrir des débats.
00:27 Après ça n'enlève rien au beau et large succès de Paris.
00:32 Puis le troisième point, puisqu'on est à la veille d'une trame internationale,
00:35 on aura surtout l'occasion d'en parler dans la semaine,
00:38 c'est qu'évidemment l'équipe de l'été c'est pas Paris, bizarrement, c'est Monaco.
00:42 Daniel tes trois points.
00:44 Le PSG d'abord très brillant puis moyen en seconde période.
00:49 En tout cas moins brillant qu'en première, ça c'est certain.
00:52 Le premier point, je pense qu'on va parler du PSG d'abord, parce que c'est quand même une très belle équipe.
00:57 Le deuxième point c'est la situation de Lyon.
01:01 Je ne sais pas si j'aurai le regard de tout le monde à parler de catastrophe.
01:06 Je ne suis pas sûr que le niveau intrinsèque de cette équipe soit si mauvais,
01:09 en tout cas ce n'est certainement pas 18e de classement.
01:11 J'en suis certain, j'en suis convaincu depuis le début de la saison, je pense que le problème est ailleurs.
01:15 Et le troisième point, sur les matchs du jour, il y en a eu pas mal.
01:20 Alors on choisira entre peut-être parler de la victoire de Nice ou de Lille,
01:24 qui fait dans le jeu une semaine très petite, mais qui en termes de résultats peut peut-être lui filer un sacré coup de main pour relever la tête.
01:32 Il y a eu quelques engueulades, président, entraîneur, on a réglé deux trois trucs,
01:36 mais je ne crois pas qu'il ne faille plus compter sur Lille cette année.
01:41 Et les Thiriens font parfois les grands tout dans le foot.
01:44 Exactement.
01:45 Le fameux point gagné par le Havre la semaine dernière à Rennes,
01:48 contre toute logique, c'est les Rennes qui leur ont offert, a eu des conséquences très heureuses cet après-midi.
01:58 Et l'un n'est pas sans lien avec l'autre.
02:02 Anthony Lopez, excusez-moi, en ce moment, il vient de dire qu'on n'a pas été à la hauteur, on s'est fait marcher dessus.
02:08 En général, il ne se planque pas trop.
02:10 Juste une remarque par rapport à ce que tu as dit tout de suite.
02:13 On va parler des dirigeants, etc.
02:16 Mais deux minutes de jeu, la relance de Lopez pour Tolisso,
02:21 là, ce n'est pas texture, ce n'est pas blanc, c'est nul.
02:24 Après, Lopez y revient, on ne va pas l'accabler, mais c'est catastrophique.
02:28 Le brio parisien de la première mi-temps, c'est quatre cadeaux de Lyon.
02:32 Les quatre buts parisiens, c'est quatre cadeaux de Lyon.
02:35 Mais quand on dit des cadeaux, c'est au-delà de ça.
02:38 C'est des offrandes.
02:39 Moi, je ne réduirais pas, je ne minorerais pas du tout la victoire du PSG,
02:44 et encore moins cette première période où on a continué à avoir une intention de jeu claire, nette, précise.
02:49 On a continué de voir des joueurs au milieu de terrain qui travaillaient tous ensemble,
02:55 même si peut-être ce soir Zahir Emry a été en dessous, en tout cas de ce qu'il a montré le week-end dernier.
03:01 Les accélérations de Dembélé, celles de Mbappé, le travail d'Asensio, la tranquillité de la défense.
03:07 En fait, je crois que beaucoup de supporters du PSG, au-delà du résultat,
03:12 sans même imaginer qu'ils vont faire des choses fantastiques,
03:15 que ça va briller de mille feux en Ligue des champions ou quoi,
03:18 je crois que personne n'a envie de penser si loin, de voir si loin.
03:21 Je pense que les supporters du PSG sont juste contents ce soir, enfin, d'avoir retrouvé une équipe.
03:27 C'est-à-dire 11 mecs sur le terrain qui jouent ensemble.
03:29 Il n'y a pas de type qui joue la partition perso.
03:32 Il n'y a pas de mauvaise attitude.
03:34 Il n'y a pas de mec qui ne travaille pas.
03:36 Il y a juste une vraie équipe, un entraîneur, un club qui a l'air tout frais, tout sympa,
03:41 qui ne dégage plus cette arrogance,
03:43 où on ne voit plus de mec essayer de dribbler tout seul la moitié d'une équipe.
03:46 - Si, on en voit encore.
03:48 - Qui essaye de dribbler tout seul ?
03:49 - J'ai vu Adembele se perdre dans des dribbles très souvent ce soir, par exemple.
03:53 - Par exemple ?
03:54 - Mais Adembele, moi...
03:57 - Je partage tout ce que tu dis et je comprends la fraîcheur qu'on ressent
04:00 en regardant ce PSG-là, parce qu'il a été tellement pitoyable à regarder
04:03 pendant les six premiers mois de 2023, qu'effectivement, il y a cet œilleur, cet esprit.
04:07 Il y a plein de bonnes choses.
04:09 Il y a un ajeté du bocal sur le banc qui m'aurait pile, tout le match,
04:12 son équipe marque un but, il n'est pas content.
04:15 Ça, c'est du cirque.
04:16 J'ai horreur de ça.
04:18 Mais il y a plein de...
04:20 - Moi, j'adore son exigence.
04:22 Je pense qu'il ne sera pas du tout content de la deuxième mi-temps
04:25 parce qu'il veut aller loin dans l'exigence.
04:26 - Ton équipe, elle a 0-0, tu m'as dit genre, mais quand elle marque un quatrième but...
04:30 - Non, ça, c'est une vision francouillarde du football.
04:32 C'est pour ça qu'on n'avance pas et qu'on est si mauvais dans ce pays,
04:34 dans l'exigence du football.
04:36 Mais je pense, par exemple, qu'un Didier Deschamps,
04:38 et Dieu sait que je ne partage pas sa vision du foot, est comme ça.
04:40 Je pense qu'il est exigeant du début à la fin.
04:42 - Ça, ce n'est pas un ajeté du bocal, ce sera bon.
04:43 - Oui, mais il n'est pas ajeté du bocal.
04:44 - Depuis 25 ans, il est...
04:45 Il a terrien contre le coach.
04:47 En Europée, c'est de la première à la 90e minute, il est en mouvement.
04:50 C'est Arteta.
04:51 Arteta, c'est le même Arsenal.
04:52 Moi, ça m'aurait pile.
04:53 - Oui, mais c'est des très bons entraîneurs.
04:54 - Tu n'aimes pas les coaches comme ça, en fait ?
04:55 - Non, je n'aime pas non plus ça.
04:56 - Je crois qu'on aura juste compris que Stéphane n'aime pas les bons entraîneurs.
05:00 Lui, ce qu'il aime, c'est l'entraîneur franchouillard mauvais.
05:02 - Non, non, pas du tout.
05:03 - Lui, ce qu'il aime, c'est Laurent Blanc totalement détaché, viré virtuellement,
05:06 qui ne contrôle plus rien dans cette équipe,
05:08 qui ne sait même pas mettre un schéma en place.
05:09 - Non, non, mais si tu veux, moi, je vois des matchs,
05:11 et je ne vais pas parce que l'entraîneur est étranger, il est bon,
05:14 et l'entraîneur est français, il est mauvais.
05:15 Ce n'est pas tout à fait ma...
05:16 - Tu as le droit de penser que Louis-Heinriqué est mauvais,
05:18 moi, je pense qu'il est bon.
05:19 - L'entraîneur qui est à la mode à un moment donné,
05:20 tu vois par exemple, Eze et l'entraîneur de Lorient,
05:23 qui ne gagnent plus un match en ce moment,
05:24 pour moi, ça ne les discrédite pas du tout.
05:26 J'ai de l'estime pour ce qu'ils ont fait, j'ai de la mémoire.
05:29 - On n'a pas parlé d'eux encore.
05:30 - Voilà.
05:30 - Non, non, mais tu me parles de je ne sais pas qui.
05:32 - Moi, je te parle juste de Louis-Heinriqué, l'entraîneur,
05:34 qui a mis en place une équipe fraîche,
05:37 qui, je pense, ravit tous les supporters du PSG.
05:39 - En fait, je crois qu'une équipe...
05:42 - Toi, tu es supporter du PSG,
05:43 moi, je ne suis pas dans cette logique-là quand je regarde un match.
05:46 - Une équipe...
05:47 Bon, alors, écoute...
05:48 - Non, mais ça, c'est important.
05:49 - Alors...
05:50 - Déjà, c'est une question de point de vue.
05:52 - Je pense qu'être historiquement pour une équipe
05:54 ne m'a jamais empêché,
05:56 et je pense que tous les gens peuvent en témoigner,
05:58 d'avoir un regard objectif et lucide sur cette équipe,
06:00 puisque à tel point qu'on me reprochait même d'être anti-PSG.
06:03 - Non, non, mais ce n'est pas ce que je te dis.
06:04 Ce n'est pas ce que je te dis, mais tu regardes ce match-là
06:06 et tu préfères ce prisme-là, pas moi.
06:07 - Non, je n'ai aucun prisme.
06:08 Tu sais, j'ai 53 ans,
06:09 je pense que je me suis un petit peu calmé de ce côté-là.
06:11 Je pense juste une chose,
06:13 c'est que je vois une équipe sur le terrain.
06:16 C'est très important.
06:17 Je sais ce que ressentent les supporters du PSG,
06:19 ils sont satisfaits de ce qu'ils voient.
06:21 C'est-à-dire, encore une fois,
06:23 un Ougarte qui va faire du pressing dans les pieds de l'adversaire,
06:26 qui récupère des ballons haut et pas bas,
06:27 parce que récupérer des ballons bas,
06:29 comme d'autres le faisaient avant, ça ne sert à rien.
06:31 Là où lui, il les récupère, c'est beaucoup plus intéressant.
06:33 Un Vitinha, je le redis,
06:35 il avait été bon au début de saison dernière,
06:36 donc il est encore bon au début de saison,
06:39 et il a très mal fini.
06:40 C'est pour ça, je ne veux absolument pas me projeter.
06:43 Il n'y a aucun pronostic dans tout ce que je raconte.
06:46 Je ne dis pas qu'ils vont briller,
06:47 qu'ils vont être formidables et tout.
06:48 C'est juste une équipe.
06:50 On avait perdu ça au PSG depuis des années.
06:52 Depuis des années, on avait...
06:53 - Je veux faire le parallèle avec l'an dernier,
06:54 quand à la même période, ils avaient éclaté Lille.
06:57 - Non, non, non, mais c'est complètement faux.
06:59 Ça n'a rien à voir.
06:59 - Il n'y a pas de parallèle à faire.
07:00 - A aucun.
07:01 Le début de saison de l'année dernière,
07:02 contrairement à tout ce qu'on a dit,
07:03 il y a eu très peu de matchs réussis.
07:05 Il n'y en a eu que deux, trois.
07:06 Là, ils sont tous réussis.
07:07 - L'année dernière, ils en passent cinq à Clairbont,
07:10 cinq à Aubelier, et ils en passent sept à Lille.
07:13 - Mais ça n'a rien à voir.
07:13 - Ce soir-là, je n'ai pas en mémoire l'émission qu'on a faite il y a un an,
07:16 mais il y a un an, tu ne pouvais pas ne pas te dire que les choses...
07:21 Ils sortaient d'un match à Lille,
07:22 triplé d'Mbappé, doublé de Neymar, patati, patata.
07:25 Tu reprendras les émissions de l'année dernière.
07:26 Le début de saison, moi, ne m'avais pas du tout convaincu.
07:28 Et j'avais dit dès le Trophée des champions que je ne croyais pas en cette équipe.
07:31 Je pense que l'avenir m'a donné raison.
07:34 Cette année, je ne ferai aucun pronostic.
07:36 Je dis juste, je répète, je vais le marteler.
07:38 Il y a une équipe qui joue ensemble.
07:40 Il y a un jeu collectif qui est mis en place.
07:41 - C'est vrai, je suis d'accord.
07:42 - Voilà, ce ne sont pas des ballons donnés à une individualité
07:45 qui va faire une diff sur un dribble.
07:46 - Ce soir, ce n'est pas ça qui fait la différence.
07:48 Ce soir, c'est quatre cadeaux d'abord de l'adversaire.
07:51 - Ça fait la différence.
07:52 - Quand tu donnes quatre buts, déjà, c'est compliqué.
07:54 Après, tu vous fous de court.
07:55 C'est une équipe de fantômes.
07:56 - Pour qu'il y ait le cadeau, comme tu l'appelles, le premier,
07:59 pour qu'il y ait ce cadeau, il faut que le bloc d'équipe soit haut.
08:02 Il faut qu'un joueur comme Ugarte, qui est un milieu défensif,
08:05 donc devant la défense, se retrouve pratiquement en position d'avancante
08:08 pour faire ce pressing-là,
08:09 parce qu'Asencio s'est décalé sur le côté et a bouché un angle.
08:11 Pour qu'il y ait ce cadeau, il faut qu'il y ait une tactique mise en place.
08:14 Il faut qu'il y ait une intention.
08:16 - Non, non, non, non.
08:17 Il faut... Si...
08:18 Non, c'est Ugarte qui va faire ce pressing-là,
08:20 dans une position hyper haute.
08:23 Pour qu'il y ait tous les cadeaux des Lyonnais ce soir,
08:25 il faut qu'il y ait une équipe en face qui pousse à faire ces cadeaux.
08:28 C'est le PSG qui va chercher la colonie des Lyonnais.
08:31 - Ce but-là, ce n'est pas vrai.
08:33 Le but où ils sont huit Lyonnais montés sur le corner,
08:35 ils en laissent deux malheureux derrière, ils vont transpercer.
08:37 Je veux dire, je n'ai pas vu ça hier à l'Anson Flair.
08:40 Ce sont des trucs que tu ne vois pas en Asseo d'un Croix.
08:42 - Le PSG ne te ravira jamais tant que le Qatar sera à la tête du PSG.
08:45 - Non, non, mais ce n'est pas le débat.
08:46 - Ce n'est pas le débat.
08:47 - On peut l'avoir, ce débat-là, il n'y a pas de problème.
08:49 Ce n'est pas du tout le débat du soir.
08:50 - Mais ce n'est pas le débat du soir.
08:51 - Tu as le droit de trouver le PSG mauvais ou pas.
08:53 - Bon, permettez-moi.
08:54 - Je n'ai pas dit ça.
08:55 Je n'ai pas dit ce que le PSG avait.
08:56 Je vais te dire, c'est un match où on leur a fait 4-3 frandes.
09:00 - Non, mais...
09:01 - Juste un moment, s'il te plaît.
09:02 - Les arguments sur le pressing, ça ne compte pas à tes yeux.
09:04 - Mais si, mais je suis d'accord avec toi.
09:05 - Alors, le cadeau, il faut le provoquer.
09:06 - Je suis d'accord avec toi, il n'y a pas de problème.
09:07 - Le cadeau, il faut le provoquer.
09:08 - Oui, mais bien sûr.
09:09 Non, mais ils ont...
09:10 Paris, tout ce que tu as dit a raison.
09:12 Paris a une équipe, Paris a un plan de jeu.
09:14 - Et le cadeau, il faut aller le chercher.
09:15 - Je suis tout à fait d'accord avec tout ça.
09:16 - Le cadeau, ça va le chercher.
09:17 - Mais Norvès qui jouait des plots.
09:18 - On va accueillir Renaud, 32-16, dans quelques instants.
09:21 - Et juste avant, quand même, il y a un chiffre étonnant.
09:33 Alors justement, au propos de tir, on a ce soir un match à 17 tirs cadrés.
09:34 En Ligue 1, ça n'arrive jamais.
09:35 - Oui, ce n'est pas le match de la semaine dernière.
09:36 - Ça n'arrive jamais en Ligue 1.
09:37 17 tirs cadrés.
09:38 Tu sais qu'en Ligue 1, l'an dernier, la moyenne était entre 2 et 3 par match.
09:39 - Ah oui ?
09:40 - Ça fait flipper, hein ?
09:41 - Je ne savais pas.
09:42 - Et donc là, c'était 2, quelque chose, quasi 3.
09:45 Là, on est à 17 tirs cadrés, on a éclaté tous les records.
09:49 9 tirs cadrés pour Paris.
09:50 - C'était très agréable.
09:51 - Et 8 pour Lyon, en l'occurrence, dans ce match.
09:52 - Je crois qu'on a passé une bonne fin, et par rapport à la semaine dernière, c'est
09:53 pas grand, mais au moins on a vu un vrai match.
09:54 - Renaud est là, bonsoir Renaud !
09:55 - Salut !
09:56 - Tu portes un parisien !
09:57 - Salut Gilles, salut Daniel, exactement !
09:58 Ah, c'est sûr qu'on s'ennuie moins que la semaine dernière, hein ?
09:59 - Oui.
10:00 - Ah là là !
10:01 - Bon, je veux dire, tu es d'accord avec ce que tu as entendu, mais comme il y a eu 2 versions
10:12 différentes, même si sur le fond, je pense que Stéphane et Daniel ne sont pas...
10:17 - C'est vrai, Daniel essaie de faire croire, comme d'habitude, qu'il y a des clivages,
10:20 c'est pas vrai !
10:21 - Oui, je veux dire, globalement, tu dois être d'accord.
10:22 - Moi, je simplement, je t'en perds sur 2-3 éléments que tout le monde a vus, hein,
10:26 j'ai pas inventé la lune, c'est ce qu'on a vu ce soir.
10:28 - Alors Renaud, comment tu te positionnes, toi ?
10:30 - Non, mais c'est vrai que moi, ce soir, c'est un plaisir simple, en fait.
10:33 C'est parce que j'ai vu plein d'imperfections, mais j'ai vu une équipe.
10:36 J'ai vu une équipe en construction, et je suis plutôt d'accord avec Daniel.
10:39 C'est-à-dire que, je reprends, quand j'entendais Stéphane dire que l'année dernière, le PSG éclatait tout,
10:45 mais combien il y avait de drama dans la fin du match ?
10:47 Parce qu'il y avait un pénalty qui n'avait pas été donné, parce qu'il fallait que Neymar et Mendy ne sortent pas, etc.
10:52 - Non, je te dis pas "l'année dernière, le PSG éclatait tout", je te parle du match,
10:54 des 3 premiers matchs de la saison 2022, c'est tout !
10:56 - Oui, mais ce que je veux dire, c'est qu'il y avait des dramas !
10:58 - Je te parle pas de la suite ! Le quatrième match, chez Monaco, on était au parc, d'ailleurs,
11:01 j'ai fait l'after, je prends direct du parc, et on avait vu tout de suite les limites du PSG sur ce match-là !
11:05 - En fait, le problème, c'est que l'année dernière, même dans ces matchs-là,
11:09 tu avais 20 minutes où Lille, en prenant, malgré un score canon...
11:14 - Daniel, Lyon a tiré 18 fois ce soir, ils auraient pu...
11:16 Lyon, en étant nul, catastrophique, ils peuvent mettre 3-4 buts ce soir au PSG !
11:21 Comme Lille l'année dernière dans le même match !
11:23 - Non, ce qu'on essaie de t'expliquer, c'est que l'année dernière, et toutes les années précédentes,
11:27 tu avais toujours l'impression que tu voyais une équipe avec un verre à l'intérieur.
11:30 Un verre, une sorte de malédiction.
11:32 - Non, pas toutes les années ! Depuis l'année dernière, deux ans !
11:35 - Non, ouh là là, ça fait... Il y avait toujours une affaire, toujours une sale histoire,
11:39 toujours quelqu'un pour donner la mauvaise image du PSG, tout le temps quelqu'un pour pas venir saluer le public,
11:43 tout le temps quelqu'un pour tirer la gueule, une affaire de "j'ai pas tiré le péno", "j'ai pas ceci, j'ai pas cela"...
11:48 Quand t'es débarrassé de ça, tu travailles ! Après, effectivement, on se dit,
11:54 derrière, ils doivent progresser, ils ont trop concédé.
11:57 À un moment, il y a eu peut-être dans la deuxième mi-temps, un peu trop d'occasion ratée,
12:02 ils pouvaient enfoncer le clou, ils n'ont pas marqué de but dans la deuxième mi-temps.
12:05 Là, oui, mais concentrons-nous déjà sur la base, tout ce qui a changé.
12:09 C'est quelque chose, vraiment ! Je pense que tous les supporters du PSG en seront convaincus.
12:13 Ils voient depuis le début de la saison un truc qu'ils n'ont...
12:15 Et France, c'est un peu comme s'ils prenaient un sceau d'eau dans la tronche qui les rafraîchissait.
12:20 - Non mais, Danyel, moi je ne suis pas d'accord avec ton avis de dire "ils l'ont jamais vu".
12:23 Moi, j'ai commenté des dizaines de matchs du PSG de l'or blanc, c'était le PSG qu'on voit en ce moment.
12:28 C'était des matchs de ligue 1, ils se baladaient, c'était la balade !
12:31 - Tout ça, c'était il y a 10 ans, moi je te parle ne serait-ce que de la saleté que tu avais...
12:35 - Toi, tu parles de Messi, Neymar...
12:37 - Oui, oui, mais ça, d'accord !
12:39 - Neymar, Messi, les Caprices...
12:41 - Vous voyez aussi où c'était la félicité, il y a eu des matchs avec des contenus parfaits, quasiment complets.
12:46 - Oui, oui, oui, oui...
12:47 - Je te parle, c'est pas des affaires...
12:48 - Des affaires, des Caprices !
12:49 - Des affaires incessantes, des histoires que tu entendais sur les uns les autres...
12:54 - C'est ça !
12:55 - Le PSG ne voulait plus de ça, on était il y a 15 jours dans les histoires.
12:59 - Avec BAPE, ouais.
13:00 - Un feuille dans le dos du Capitaine, ça a commencé, c'était fini.
13:02 - Rapido, c'est fini au rugby !
13:03 Bordeaux-Toulon, score final, Nico ?
13:05 - Victoire de Bordeaux, 22-17, ils ont mené quasiment toute la partie grâce aux 17 points au pied de leur jeune ouvreur,
13:10 Matteo Garcia, les Bordelais qui vont passer la trêve au show avec leurs deux victoires à domicile pour Toulon.
13:16 Ce sera en fin de classement que les Toulonais seront lors de la reprise du championnat après cette trêve Coupe du Monde.
13:22 Victoire de Bordeaux, 22-17.
13:24 - Merci Nico, bonne soirée. Renaud, un truc à rajouter ?
13:27 - Oui, mais en fait je suis d'accord avec Stéphane, mais c'est un sentiment que...
13:32 Avant, il y avait effectivement de l'extra sportif, même dans l'équipe, etc.
13:37 Là, il y a un sentiment d'une construction, il y a un sentiment effectivement de quelque chose de neuf.
13:40 Et tu dis, il y a plein d'imperfections, je suis d'accord, il y a plein de pertes de balles,
13:43 il y a plein de joueurs encore, voilà, de Marouma, très bon, mais il n'est pas encore allé chez Lofthalmo.
13:49 Donc tu vois, il y a plein de choses.
13:51 - Je suis totalement d'accord avec toi, je ne peux pas te dire le contraire, je suis totalement d'accord.
13:54 - Voilà, c'est ça.
13:55 - C'est une équipe en reconstruction.
13:57 - Voilà, et Luis Henrique, je pense qu'il est pour quelque chose.
14:00 - Ah bah c'est sûr, c'est sûr.
14:01 - Et on se fait une promesse d'être mesuré, de ne pas se faire emballer.
14:04 - Et le recrutement aussi, mais pas seulement le recrutement, c'est aussi les joueurs qui ont été sortis.
14:09 - Le faitif est constitué.
14:10 - Et la façon dont on a sorti, parce qu'aujourd'hui, il s'est quand même passé quelque chose qui doit également,
14:16 comment dire, je ne sais pas si ça doit ramener de la lucidité ou ouvrir les yeux de certains supporters du PSG,
14:22 mais il y a eu une interview de Neymar.
14:24 - On va en reparler tout à l'heure.
14:26 - Ce mec-là a quand même été dire aujourd'hui que Messi et lui avaient vécu un enfer.
14:30 Voilà, c'est ça, on n'a plus ça, on s'est débarrassé de ça.
14:35 On a enlevé ces mecs-là, on a enlevé des gars qui étaient là depuis trop longtemps, qui pourrissaient le vestiaire,
14:40 qui jouaient pour leur gueule.
14:42 C'est ça en fait, après, si tu veux, on fout autant que tu veux.
14:45 Des imperfections, de untel qui n'a pas tout le temps été bon, de Lyon, des cadeaux, pas des cadeaux.
14:51 Moi, je ne suis pas d'accord, parce que je pense que même si Lyon n'est pas bon, tu es quand même allé provoquer quelque chose.
14:57 Tu joues haut, tu as des vraies intentions, tu as des...
15:00 Dembélé, on peut en parler, c'est peut-être celui à la pointe de l'attaque qui a toujours le geste un petit peu en trop.
15:06 Quand il aura nettoyé ce petit geste, il sera encore plus efficace.
15:09 - Mais il a été décisif, Dembélé, il a c'est lui qui a donné le premier but.
15:13 - Mais tu as le sentiment qu'il peut être encore mieux, comme au milieu, certains peuvent être encore mieux, comme en défense.
15:18 À un moment, le PSG aussi a fait un ou deux cadeaux que Lyon n'a pas su exploiter.
15:23 Évidemment qu'il y a des corrections, mais c'est cette fraîcheur qui fait du bien.
15:27 Paris, qui ce soir a fait une excellente première mi-temps,
15:31 parce qu'en deuxième mi-temps, c'était quand même moins bien.
15:33 Alors peut-être qu'ils étaient un peu en roue libre, ils disaient "bon, de toute façon, le match est gagné".
15:36 - Peut-être, mais en tout cas, je suis sûr que Luis Henrique ne se satisfera pas de l'hypothèse de la roue libre,
15:42 où effectivement, il y a eu dans la conclusion, dans les dernières passes, des choses qui étaient nettement moins bonnes, ça c'est sûr.
15:49 - Ah, tiens, j'avais un supporter du PSG là, mais il a disparu de mon...
15:53 Ah non, il est là, il est de retour. David ! Salut David !
15:57 - Oui, bonsoir messieurs, vous allez bien ?
15:59 - Ça va et toi ? - Oui.
16:00 - Oui, ça va très bien, merci beaucoup. Bonsoir Guy, bonsoir Daniel.
16:04 - C'est Juster. - Stéphane Guy, pardon.
16:06 Je suis désolé, je suis désolé, pardon.
16:08 - C'est la chance d'avoir deux prénoms.
16:10 - Exactement. Je vais pas faire la Julien Cazard, c'est comme tous les...
16:14 - Oui, les serial killers.
16:16 - Les amis de Serial Killer. - On le sait tous.
16:18 - J'ai pas commencé la carrière, mais ça va pas tarder.
16:22 Si Daniel continue à me chauffer, ça peut démarrer ce soir.
16:25 - Oui, mais dans ce cas-là, tu seras pas serial, parce qu'il y en a pas deux comme moi.
16:29 - Bon vas-y, Damien, on t'écoute.
16:33 - Voilà, donc non, sur ça, après moi je suis supporter de Paris depuis très très longtemps, depuis quelques décennies.
16:38 Je suis vraiment très satisfait de l'appréciation que peut offrir Paris aujourd'hui depuis le début de la saison.
16:47 Et on a bien vu au début, c'est un petit peu laborieux, mais c'est normal, il y avait pas Kylian, Mbappé,
16:53 il y avait pas Ousmane Dembélé, etc.
16:55 Mais on sentait qu'il y avait un projet, on sentait qu'il y avait quelque chose.
16:58 Et là, moi, ce que j'aime dans Paris, et c'est ce que vous dites, dans l'after, la même génération after,
17:03 il y a du cœur dans cette équipe.
17:05 Ça se sent, ça se ressent.
17:06 - Est-ce que tu sens le style Louis-Cédric Ayé ?
17:09 - Oui, bien sûr, mais sur le contre-pressing, etc.
17:12 C'est récupérer le ballon haut, jouer avec son cœur.
17:16 Il y a le collectif, en fait.
17:19 Et ce qui s'est passé l'année dernière, parce que je ne sais pas si vous avez dû voir le match sur Prime,
17:24 mais sur Prime, ils disaient "attention, il ne faut pas s'enflammer"
17:27 parce que l'année dernière, il y avait le 7-1 contre Lille, c'était le 28 août ou quelque chose comme ça,
17:31 mais ce n'était pas pareil à l'époque.
17:33 A l'époque, ils disaient "vous balancez le ballon sur Neymar, Kylian et puis Lionel Messi, et puis ils vont se débrouiller".
17:41 Alors que là, même si le résultat est beau, sérieusement, gagner 4-1 contre Lyon à l'extérieur, c'est beau.
17:48 C'est une grosse équipe, Lyon et les Etats qui vont se sortir de là.
17:52 C'est une grosse équipe dans l'absolu, pas ce Lyon-là.
17:55 Ce Lyon-là, c'est rien. Pour l'instant, Lyon, c'est rien. C'est les 18e de Ligue 1.
17:58 Oui, mais c'est une belle histoire. On ne peut pas les balayer d'un Jeff et tout.
18:02 C'est une belle équipe, de jouer contre Lyon, c'est une belle équipe qui a une belle histoire.
18:06 Et je la respecterai toujours, cette équipe.
18:08 Mais il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui, ce qui ressort du match de ce soir,
18:14 c'est que Paris, ils ont joué avec leur cœur.
18:17 Et ça fait longtemps qu'on n'a pas vu ça. C'est fini la période de star.
18:21 Est-ce que Luis Henrique, l'entraîneur, a fait que...
18:25 Il a eu les joueurs qu'il voulait. On a souvent entendu parler du puzzle, etc. de Luis Campos.
18:30 Est-ce que le puzzle aujourd'hui...
18:31 En tout cas, lui a déclaré être extrêmement satisfait du mercato et de ce qu'on lui a proposé.
18:36 Oui, bien sûr.
18:37 Déjà, ça c'est bien aussi.
18:39 Oui, c'est tout.
18:40 C'est à peu près tout ce que tu souhaitais, Daniel, depuis...
18:42 Tout ce que tu appelles de tes vœux, depuis plusieurs mois.
18:47 Est-ce que toute personne avec un peu de recul et lucide sur ce qu'était le PSG réclamait ?
18:53 C'est-à-dire, effectivement, la fin du star system, d'avoir...
18:57 Un entraîneur qui peut bosser.
18:59 Un entraîneur qui a un fil conducteur, d'avoir des postes doublés, d'avoir un numéro 9 au poste de numéro 9.
19:04 Voilà, d'avoir des choses assez basiques.
19:06 Quand ça a commencé, j'ai un peu flippé parce que les deux premiers recrues, Asensio, Lucas Hermandez,
19:10 qui est un remplaçant réel, qui est un bon joueur, mais qui était un remplaçant.
19:14 Bon, là, en ce moment, il est titulaire, mais à priori, il va redevenir remplaçant aussi.
19:17 Skriniar, beaucoup d'interrogations parce que souvent blessé.
19:22 Lucas Hernandez qui revenait quasiment de six mois de blessure.
19:25 Ou Garthé, qu'on a annoncé pas à la hauteur de son jeu sont pris.
19:28 Mais le problème, c'est qu'il n'y a pas eu que ça dans la foulée.
19:31 Ça a continué.
19:32 On a résolu l'histoire Mbappé.
19:34 Dembele est arrivé.
19:35 Gonzalo Ramos.
19:36 Maintenant, Colomoni, qu'on verra dans le prochain match.
19:39 Le milieu de terrain, ça s'est un peu étoffé de partout.
19:42 Ou Garthé, on découvre quand même un joueur.
19:45 Ne serait-ce qu'à ce poste là, voir un mec courir autant et se donner autant pour le club.
19:52 Ne serait-ce que ça, ça doit réjouir les supporters.
19:54 Parce qu'il y avait tout le temps pareil, qu'on n'avait pas vu un mec comme ça.
19:57 C'est le cas d'un vidéaste.
19:58 Oui, bien sûr.
19:59 Non, mais bien sûr.
20:00 En tout cas, moi, ce que je retiens, c'est qu'on joue avec le cœur.
20:03 C'est quelque chose.
20:05 Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu ça à Paris.
20:08 Alors oui, bien sûr, quand les Qataris sont arrivés, etc.
20:11 On peut le dire.
20:12 Il y a eu l'époque Antiloti.
20:14 Mais depuis 2017, on s'emmerdait.
20:17 J'étais au stade, on regardait les matchs derrière la télé.
20:20 On s'embêtait, excusez-moi des termes.
20:22 Mais là, aujourd'hui, je sens quelque chose.
20:24 Même Marquis, vous le voyez.
20:27 Le tac qu'il a fait, ça me rappelle le tac contre Barcelone.
20:31 Je crois que c'était en Ligue des Champions.
20:33 C'est incroyable.
20:34 On n'a jamais vu Marquis.
20:36 Après, c'est que le début de saison.
20:38 Il ne faut pas s'enflammer.
20:39 Mais il y a une âme.
20:41 Moi, je ne suis pas d'accord.
20:42 Il ne faut pas s'enflammer.
20:43 Parce que le foot, ça sert quand même à ça.
20:45 Si on n'est pas toujours en train de tempérer nos émotions,
20:47 à se dire qu'il faut vivre l'instant.
20:49 Je pense que ce soir, oui, quand tu es supporter du PSG,
20:53 tu dois être heureux, etc.
20:54 Il n'y a pas de débat.
20:55 Par contre, tu ne peux pas non plus dire que ce soir,
20:57 tu as battu Lyon.
20:58 Parce que tu as battu Lyon.
21:00 Sur le papier, c'est Lyon.
21:02 Mais ce qu'on a vu, ce n'est pas Lyon.
21:03 C'est l'équipement de clown.
21:04 Chez les supporters du PSG, il va y avoir ce soir,
21:06 à la volonté juste de profiter de l'instant.
21:09 Ils ont raison.
21:10 Parce qu'on leur a tellement vendu des saisons de rêve,
21:14 des lendemains qui chantent,
21:16 des stars qui allaient tout casser,
21:18 des "vous allez voir avec ces trois-là ce qu'on va faire".
21:20 On leur a tellement vendu ça,
21:22 que je suis sûr, aujourd'hui, les supporters du PSG
21:24 n'ont même pas envie de penser au mois de mars.
21:26 Ils n'ont même pas envie de ça.
21:27 Ils veulent juste voir leur équipe, jouer les matchs.
21:30 Ils ont l'excitation.
21:31 On sort d'une saison entière
21:33 où il y avait plein de supporters du PSG
21:35 qui revendaient leur place, ne venaient plus au parc,
21:37 ne regardaient plus les matchs à la télé.
21:39 Ils étaient saoulés par leur club.
21:40 Là, ils veulent voir leur équipe.
21:42 Et peu importe s'il va y avoir des accros,
21:44 parce qu'il y en aura forcément des accros,
21:46 peu importe ce qui se passera.
21:47 Ils veulent juste voir des mecs qui,
21:49 "Ok, on est sur le terrain, on joue pour le maillot".
21:51 C'est tout.
21:52 Il n'y a pas une arrière-pensée.
21:54 Quand tu voyais Messi, il a fait deux ans au PSG,
21:57 c'était arrière-pensée, "je suis là, j'ai pas envie d'être là".
22:00 Quand tu regardes, c'était toujours l'arrière-pensée.
22:02 "Ouais, je suis là pour me montrer,
22:04 je suis tellement plus fort que vous,
22:05 que je vais réussir un ou deux exploits
22:07 juste pour que vous fermiez vos bouches,
22:09 mais en fait, j'en ai rien à foutre d'être là non plus.
22:11 Moi, mon rêve, c'était d'être au Barça".
22:12 Il y avait trop de ça.
22:14 L'équipe, elle était gangrénée.
22:16 C'est la grande différence.
22:17 C'est pour ça que je sais ce que je me tue à dire
22:19 quand on évoque le cas Mbappé,
22:21 qui évidemment est là pour le poignon,
22:24 qui évidemment, etc.,
22:26 a un égo sur Dimanche Fénçar,
22:28 qui est là pour Mbappé A,
22:29 qui ne peut pas avoir Neymar,
22:30 qui ne pouvait pas avoir Messi,
22:32 et qui n'auront aucun autre joueur.
22:34 C'est que Mbappé,
22:35 il a vraiment le rêve intime en lui
22:38 d'être, de gagner la Ligue des Champions avec Paris,
22:40 d'être celui-là.
22:41 - Et sur le terrain, il ne triche jamais.
22:43 - Il ne triche jamais sur le terrain.
22:44 - Alors, Lucien Nriquet vient de dire qu'il était satisfait,
22:46 mais qu'il y avait encore des choses à améliorer.
22:48 Voilà ce qu'il a dit sur la deuxième période.
22:50 - Très franchement, le nombre d'occasion,
22:52 tu dois mettre deux buts de plus.
22:56 - Donc là, on est à peu près d'accord
22:58 qu'une fois que Colomogny sera apte,
23:00 il sera titulaire ?
23:02 Ou vous ne le voyez pas comme ça ?
23:03 - Franchement, avec Lucien Nriquet,
23:05 il ne faut jurer de rien.
23:06 A priori, il vient...
23:07 - Il y a un joueur qui marque des points en ce moment,
23:09 si on regarde les matchs,
23:10 et la logique des matchs, c'est Asensio.
23:12 Non seulement Asensio, il marque,
23:14 en plus, dans le fameux repuis défensif,
23:16 dans le premier rideau,
23:17 il le fait très bien.
23:18 On l'a vu une fois ou deux, je ne sais plus,
23:20 revenir, même dans sa moitié de terrain,
23:22 à un moment donné, récupérer un ballon de contre-attaque des Lyonnais.
23:24 Donc c'est un joueur...
23:26 Et puis ce n'est quand même pas un peintre.
23:27 Asensio, il faut se souvenir de ce qu'il était
23:29 quand il a commencé à paraître.
23:31 C'était le Mbappé de...
23:33 - Oui, ils se tiraient la bourre tous les deux.
23:35 - C'est la même génération, je crois.
23:36 - Les deux futurs très grands.
23:37 - C'est ça.
23:38 Après, effectivement, il y aura de la...
23:41 Parce que Gonzalo Ramos fait...
23:43 Moi, j'aime bien aussi quand il rentre,
23:44 parce que c'est évidemment un profil très différent,
23:46 mais il sait où il a cache, quoi.
23:48 Et il trouve assez vite le cadre.
23:50 - Après, bon, Barcolar, il a failli marquer.
23:52 Il y avait, à la fin, un petit enjeu.
23:55 Mais est-ce qu'il va jouer beaucoup ?
23:57 J'espère pour lui que ce ne sera pas le "équitiqué" de 2025.
24:02 - Il devra montrer à l'entraînement qu'il doit être sur le terrain.
24:04 - Ça, et puis il devra aussi, quand il...
24:07 Il devra croquer dans...
24:09 Il faut qu'il garde,
24:10 ce qui est sans doute très dur,
24:11 quand on est dans ces clubs-là et avec ces salaires-là,
24:13 mais garder l'essentiel, le plaisir de jouer,
24:17 le plaisir du foot, d'être joueur de foot, quoi.
24:20 - Et Mbappé vient de lui apporter son soutien sur Instagram,
24:23 avec une story, mais l'un des nôtres.
24:26 - Sur Barcolar, parce qu'évidemment, il s'est fait siffler,
24:28 il s'est pris une banderole...
24:29 - Normal, franchement, tout à fait normal.
24:31 - Il s'est pris une banderole, "t'es une merde",
24:33 chez Baptiste, mais c'était ça,
24:34 pour les joueurs formés à Lyon qui sont partis.
24:36 - C'est absolument logique que des supporters réagissent comme ça.
24:38 - Mais est-ce que...
24:39 Il est encore jeune, Gerstner, un gamin.
24:41 - Il débarque premier match, il débarque à Lyon.
24:42 - C'est un ado. Est-ce qu'il fallait le faire jouer, ce soir, là ?
24:45 - Oui, je me suis posé la question, il dit...
24:47 - T'es à Lyon, premier match, c'est tout frais.
24:49 - Moi, je l'aurais pas fait jouer.
24:50 - Mais oui, il fallait...
24:51 - Il y avait pas d'obligation, il y avait pas d'obligation à le faire jouer.
24:54 - Oui.
24:55 - Bon, ça saurait l'autre qu'il a eu une discussion,
24:57 et que Lucien Dracal a dû lui demander.
24:59 J'imagine que ça s'est fait comme ça.
25:01 Et puis j'imagine qu'évidemment, Barcolar a surtout pas dit non.
25:03 Donc...
25:04 Non, mais c'est un peu...
25:05 - Mais il y en a un qui est phénoménal, quand même.
25:07 Encore une fois, si on se tient uniquement au regard des matchs,
25:10 c'est ce Ougardet.
25:11 Et l'erreur...
25:12 - Parce que c'est pas le Parisien du mois d'août, Ougaret.
25:16 - Ah bah si, pour moi, si.
25:18 - Enfin après, derrière Mbappé, hein.
25:19 - Enfin, bah oui, enfin...
25:20 - Oui, enfin bon, Mbappé...
25:21 - Mbappé est déjà meilleur buteur.
25:23 - Que Mbappé soit toujours bon, c'est pas surprenant.
25:26 Il est déjà meilleur buteur, ouais.
25:28 - Il est déjà meilleur buteur.
25:29 - Il avait mis 3 et 2-5, quoi, c'est ça ?
25:31 - Non, mais Ougaret, parce que...
25:34 Évidemment, les prix des transferts sont tellement grotesques aujourd'hui
25:38 qu'on est obligé toujours d'avoir ça en tête, mais...
25:41 - Dans le micro, c'est ça.
25:42 - On oublie qu'il a 21 ans, 22 ans.
25:44 Donc il était quand même international dans son pays.
25:47 Sporting du Portugal, c'est pas...
25:50 - Oui, c'est pas un club pour régner.
25:51 - C'est un club de foot quand même respectable, Ligue des champions.
25:54 Et 21 ans, il avait montré les choses quand même.
25:57 Après, nous, on était tous incapables de se dire jusqu'où il peut aller.
26:00 Mais ce qu'on voit là, c'est très, très, très encourageant.
26:03 - Alors, c'est moi qui le dis.
26:06 - C'est aussi encourageant quand on voyait, je veux dire, débuter Fabinho, par exemple, à Monaco,
26:09 il y a 6 ans ou 7 ans, quoi.
26:11 C'est le même genre de sentiment qu'on a.
26:14 - Ou Verratti, quand il est arrivé au PSG.
26:16 - Ou Verratti, quand il est arrivé, exactement.
26:17 - La fameuse génération dont tu parlais, Antilotti et post-Antilotti blanc.
26:20 Toute cette équipe qui a écrit les pages qu'elle devait écrire.
26:23 - Rabiot, quand Rabiot commence à jouer, on se dit "mais qu'est-ce que c'est que ce joueur, quoi ?"
26:27 - C'est pour ça que je parle de nouvelle histoire.
26:29 Ce sont des nouveaux joueurs.
26:30 Quelqu'un qui n'est pas méga assidu, qui ne suit pas comme nous le foot toutes les semaines,
26:33 qui regarde de temps en temps, il se met devant la télé ce soir, il dit "c'est quoi cette équipe du PSG, je ne connais plus personne".
26:37 "Ah, il y a Kylian, et les autres, c'est qui ?
26:40 Les milieux de terrain, les 3, tu ne connais pas.
26:44 Ah, tu regardes Marquinhos, ah oui, mais c'est qui le grand à côté ?"
26:47 Je parle de quelqu'un qui a un peu, quand même.
26:50 Alors qu'avant, le même quelqu'un, qui n'a pas cette connaissance,
26:53 il était habitué à entendre les mêmes noms.
26:57 Voilà, c'est pour ça, c'est une nouvelle histoire.
27:00 Où est-ce qu'elle ira ? Ils ne vont pas briller dès la première année.
27:03 Est-ce que les joueurs resteront un an, deux ans, trois ans, quatre ans comme beaucoup ?
27:08 Parce qu'il y a beaucoup de joueurs du PSG qui sont restés des années, des années quand même au club,
27:12 qui ont enchaîné plein d'aventures européennes.
27:16 Peut-être que cette équipe-là, est-ce que Gartet sera encore là dans cinq ans,
27:19 avec Vitigna à côté de lui, Zéré Grémerie ?
27:21 Ils auront vécu victoire, défaite ensemble.
27:24 Voilà, c'est une nouvelle histoire.
27:26 - Et puis, ce que je disais dans l'évaluation, c'est moi qui le dis,
27:30 très bon Donnarumma, ce soir. Arrêt décisif.
27:33 Vous allez me dire, il n'a pas eu de sortie à faire. Il n'y a rien à faire.
27:37 Bravo Donnarumma.
27:39 - Sur la relance Jeux courts, il n'est pas encore le plus habile.
27:46 - Après, c'est ce que lui demande Lucien Driguet, parce que dès qu'il ne le fait pas, il se fait engueuler.
27:49 - Je sais, je sais, ce n'est pas le plus habile pour faire ça.
27:51 - Ah, ça décharge pour une fois.
27:52 - S'il peut gagner en confiance dans ce secteur, c'est encore mieux.
27:54 - Bon, après, est-ce que c'est intelligent de vouloir toujours qu'un gardien,
27:57 pas très sûr techniquement, relance court ?
27:59 - De toute façon, aujourd'hui, tu as 80% des entraîneurs,
28:02 ils veulent que ce soit comme ça.
28:04 Tu fais avec et c'est tout.
28:05 - Oui, je l'ai même vu avec Strasbourg cet après-midi.
28:07 Il y a des mecs un peu limités techniquement.
28:09 - Il y avait Anthony Lopez qui l'a fait et il n'aurait pas dû le faire.
28:12 - Exactement.
28:13 Sur les joueurs parisiens, Dembélé effectivement.
28:16 Dembélé, tu as l'impression toujours qu'il va frapper un peu en dernier recours.
28:20 Comme si, tu vois, il n'y a plus rien à faire, allez, je vais frapper.
28:23 - Il ne met pas de conviction dans ses frappes.
28:25 - Comme s'il hésite dans ce qu'il va faire.
28:26 Je reviens à l'intérieur, est-ce que j'en mets un de plus de dribble ?
28:29 Est-ce que je donne la balle latéralement ?
28:31 Est-ce que je peux enrouler ?
28:33 Il a, mais après, on ne le découvre pas,
28:37 mais quand il y a une balle de contre à jouer
28:39 et qu'il transperce comme ça le terrain en éliminant un, deux, trois joueurs,
28:43 c'est phénoménal.
28:44 Mais il faut absolument que derrière,
28:46 il se passe plus de choses quand il déclenche ces actions-là.
28:49 Souvent, il ne débouche pas assez sur des choses à la hauteur du démarrage.
28:54 Entre le début et la fin de l'action, c'est parfois un peu décevant.
28:57 - Il a eu en premier mi-temps notamment une liberté absolue.
29:00 Je ne sais pas si on se souvient de ce qu'était Thalia Fico,
29:03 de ce qu'il est aujourd'hui,
29:04 parce que je me demande si ce gars-là était champion du monde il y a six mois.
29:07 Il est surtout dans un magma qui en ce moment n'est pas très porteur,
29:11 mais il a été en premier mi-temps cataclysmique, Thalia Fico.
29:15 - On va parler de Lyon dans quelques secondes.
29:16 On va conclure sur le PSG avec Farid, de 32/16.
29:19 Je remercie David qui était avec nous.
29:20 Salut Farid !
29:21 - Oui, monsieur, bonsoir.
29:22 - C'est vrai que tu voulais parler du coach ?
29:24 - Le coach, oui, parce que c'est vrai que je vais contredire un petit peu
29:29 ce qui a défendu Galtier pendant des mois, qui est Stéphane Guirien.
29:34 - T'as pas dû m'écouter.
29:37 - Stéphane, tu sais, j'écoute tout.
29:40 - Oui, ben tu m'as écouté, parce que j'ai jamais défendu Galtier pendant des mois,
29:44 c'est pas vrai.
29:45 - Je suis enfin content de retrouver Daniel, parce que je l'ai trouvé un peu tendre à ton égard.
29:48 Je me dis peut-être qu'il s'est pris d'affection, mais effectivement,
29:51 t'en as tellement dit sur le PSG.
29:54 - Vous savez quand même, on n'est pas ennemis.
29:56 La bande de laughter, on est quand même tous amis.
30:00 - Oui, mais là, c'était carrément les noces, tu vois ce que je veux dire ?
30:03 Donc pour en revenir, quand tu nous parlais de Galtier,
30:08 je pense que c'est clair.
30:09 Et puis heureusement, tu sais, quelque part, t'imagines la tolérance que t'as
30:13 par rapport même aux pauvres lyonnais, parce que j'ai de la peine pour eux,
30:16 ce qu'il en devient leur club,
30:18 mais c'est parce que, mis à part les Nasser à rien, tout ce que tu veux,
30:21 eh ben tu vois un vrai coach, par rapport à ce que tu as défendu avec Stéphane Galtier,
30:25 que c'était Nasser à rien,
30:27 eh ben écoute, s'il te plaît, Stéphane, dis rien, c'est mieux.
30:31 Dis rien, parce que là, tu regardes un vrai coach,
30:34 qui t'apporte quelque chose, un mec qui est ton pote.
30:36 - J'aimerais bien être payé pour ne rien dire, ça me ferait...
30:38 ça va me laisser tranquillement, tu vois ?
30:39 - Moi, ça m'arrange pas, je veux que tu dises un maximum de choses,
30:42 mais sur Galtier, Farid, je...
30:44 - Tu vois à quoi tu te mets quelque chose en place ?
30:46 - Je vois pas... - Je suis bien parti de vos émissions,
30:48 après, oui, je respecte Galtier, oui, bien sûr.
30:52 - Je comprends, mais tu aurais pu le dire.
30:54 - Sur Louis-Henriquet, parce que le but du jeu...
30:56 - Louis-Henriquet, j'ai grand respect pour lui,
30:58 j'aime pas son attitude sur le banc, ça n'a rien à voir avec ce qu'est l'entraîneur,
31:01 ce qu'est l'entraîneur Henriquet, je trouve qu'Arpeta fait du très bon boulot à Arsenal,
31:06 mais quand je le vois sur un banc, agiter du boucal comme ça,
31:09 ça me fait 30 coups, en gros, qu'est-ce que ça peut faire ?
31:12 - Mais ça m'insupporte, je te dis ce que je ressens, c'est tout, Daniel !
31:15 - Donc, Louis, ça t'insupportait, Louis, sur le banc ?
31:17 - Bah oui. - Louis Fernandez ?
31:18 - Ah, plus, oui, enfin bon, là, il y avait d'autres raisons, mais...
31:20 - Oui, oui, oui, oui, oui, c'est quoi, c'est quoi ?
31:22 - Bah, ça m'insupporte ! - Toi, tu veux des coachs stoïques, quoi,
31:24 tu veux des mecs... - Bah, je pense que ce jeu-là, ça sert à rien !
31:26 - Je pense que c'est une espèce de...
31:30 - Bah, tu peux me citer un coach... - Ouais, Guardiola, forcément,
31:32 si tu me cites, c'est le point... - Bah, il s'agit aussi, hein !
31:34 - C'est le point ultime, oui, oui, bien bien sûr !
31:36 - C'est le type de Klopp aussi, il est un peu agité, il est agité !
31:38 - Alors, c'est qui l'entraîneur qui, à tes yeux, trouve grâce
31:40 et qui a une attitude, dans l'attitude, hein, pas en boulot ?
31:43 - Pour moi, le top du top, c'est Ancelotti, voilà, ça, c'est la classe, la classe, voilà.
31:48 Mais je veux pas non plus d'un mec qui est assis sur son banc,
31:51 mais je veux dire, il y a une différence entre être participe...
31:55 Comme Klopp, par exemple, tu prends un bon exemple,
31:57 Klopp, il y a des moments, dans le match, où il est plus ou moins agité ou pas agité,
32:00 mais là, ton équipe mène 3-0 à Lyon au bout de 20 minutes,
32:04 tu te balades et t'as un coach qui, sur un but, pique une colère,
32:08 parce qu'il y a une relance qui a pas bon... Je trouve que c'est du cirque, c'est tout !
32:10 Je trouve que c'est du cirque.
32:11 - Ouais, le cirque, c'est quand tu joues la comédie, je crois pas qu'il joue la comédie, moi.
32:15 - Après, la vraie question, c'est que... - Après, il joue la comédie, je pense qu'il est totalement sincère.
32:18 - Je pense que ça n'a pas d'impact... - Surtout, surtout, je doute que sur le joueur,
32:22 il ait l'impact de ce genre de coach. - Non mais, c'est ça, s'il est sincère...
32:25 - Ouais, ouais, non, mais ça, d'accord, c'est quand même un bon argument, je suis d'accord.
32:29 - S'il est sincère, après, que tu aies une préférence... - Ouais, ouais, s'il vit son truc comme ça...
32:32 - Que tu aies une préférence pour des mecs qui, sur le banc, vont être... Je peux comprendre,
32:35 moi, un mec comme Ancelotti, Zidane était également plutôt calme, debout, mais plutôt calme,
32:39 il transmettait cette forme de calme que j'aime beaucoup aussi,
32:42 mais, en fait, moi, vraiment, ce qui m'importe, c'est que le gars ne joue pas la comédie.
32:46 - Ouais, je suis d'accord, je suis d'accord. - Il ne joue pas la comédie, il est sincère comme ça...
32:50 - Je suis d'accord, mais... - Il est investi, quoi !
32:52 - Dans la communication, on aura, de toute façon, beaucoup de temps pour...
32:55 - Quand il parle, il est très calme, vraiment, en conflit et tout, il est calme.
32:58 - Enrique ? - Ah, il est calme, quand il est en conflit, en fait, il est très calme.
33:01 - Il est en conflit, mais enfin, il aime bien créer lui-même des débats, quoi, qui n'existent pas.
33:05 - Oui, il aime bien être un peu en conflit avec les médias, quand même.
33:08 - Ça, c'est vrai, ça, c'est vrai. - Il faut qu'il se mette un peu toujours en porte-à-porte.
33:11 - Il faut que ce soit un peu plus... - Il faut que ce soit un peu plus calme, mais...
33:13 - Alors qu'il n'y en a pas, pour l'instant, il n'y a pas de conflit.
33:14 De toute façon, il est là, tout le monde loue son travail à juste titre,
33:17 tout le monde a un grand respect pour ce qu'il a fait jusque-là,
33:19 mais il n'y a pas de débat autour d'Enrique, il n'y a pas de débat.
33:22 - Loël, au programme tout de suite, avant de parler des autres matchs du jour.
33:25 Alors, je rappelle que Jean-Michel Lelasse a expliqué dans Téléfoot ce matin que, lui,
33:29 il n'aurait pas vendu Barcola, hein, voilà, petite mine en passant...
33:35 - Ça fait avancer le débat de dire ça.
33:37 - Une de plus, voilà. Je rappelle qu'il était au stade ce soir, que Texter n'y était pas.
33:42 - Ouais, moi, je n'ai plus tellement envie de parler de ça et de l'attitude de Lelasse,
33:46 qui, de toute façon, ne fait rien pour faire avancer le club maintenant,
33:49 si ce n'est mettre des mines partout.
33:50 - Il aurait pu se prendre une petite banderole, lui aussi, il n'en a pas eu, hein.
33:51 - Jusque ça explose pour espérer revenir.
33:54 Donc, je n'ai plus envie de parler du présent et de la situation de Loël,
33:58 qui, effectivement, est assez terrible.
34:01 Mais je reste convaincu, je l'ai dit plusieurs fois,
34:04 quand je regarde cette équipe, ce 11, et que je me dis que tu peux démarrer
34:09 un match, un jour, dans pas longtemps, avec Mata, Lovren, Xaletachar,
34:15 Tagliafico, Tolisso, plus... je ne sais pas qui va jouer au milieu.
34:22 - La jeune recrue ivoirienne, là ?
34:23 - L'international ivoirien, oui.
34:24 - Ouais, voilà, Lacazette, Cherki, Géphigno, ou...
34:31 - Celui qu'on a vu ce soir, c'était...
34:33 Bon, après, c'est à revoir, évidemment, mais le jeune international
34:38 qui arrive du Danemark, là, le jeune, c'est pas mal.
34:40 - Moi, moi, moi.
34:41 - Ouais, c'était bien.
34:42 - C'était bien, c'était pas bien, mais c'était pour...
34:45 - Il y a du jus, quand même.
34:46 - Ouais, du jus, voilà, t'as envie de le revoir, en tous les cas.
34:48 Il excite, il est excitant.
34:50 - Écoute, moi, je ne crois pas que cette équipe...
34:54 - Il ne mérite pas d'être 18e.
34:56 - Mais même, même, c'est une équipe qui doit remonter au classement et qui peut...
34:59 - Il faut aussi que face au nom que tu mets, Daniel,
35:02 face au nom que tu mets, il faut qu'il y ait les performances en relation avec,
35:07 parce que, Taliafico, il n'y a aucun doute qu'il a un bon niveau de la hauteur gauche.
35:11 Taliafico, depuis le début de la saison, c'est un fantôme absolu.
35:15 - L'équipe, elle est malade, parce que mentalement, elle est flinguée par tout ce qui s'est passé.
35:20 Et c'est pour ça que je dis, et je vais même te le dire,
35:24 au-delà même de ce que je pense de Blanc, je vais même mettre ça de côté.
35:29 Juste parce qu'il fait partie du marasme,
35:33 je relance tout avec un nouvel entraîneur,
35:37 nouvel adjoint, nouveau discours,
35:39 donc, officiellement, Olas n'est plus là, nouveau président,
35:43 juste pour que ça redémarre et qu'il y ait une sorte de vent frais dans cette équipe,
35:47 pour qu'on exploite ce qui est encore exploitable.
35:49 Parce que je pense que Blanc, il a pris la marée, comme tout le club,
35:53 qu'on lui a dit des choses et qu'effectivement, il a au fond de lui l'idée
35:57 que ce n'était pas le projet qu'on lui avait annoncé.
35:59 Donc, lui-même ne doit pas bien se sentir avec tout ça.
36:02 Donc, il faut relancer cette machine avec du frais,
36:06 avec un nouvel entraîneur qui va arriver, je pense, pendant la trêve.
36:10 - Toi, tu penses que Blanc va sauter ?
36:12 - Ça me paraît trop compliqué de continuer, parce que, moi honnêtement, ce soir,
36:17 la première mi-temps, c'est abominable.
36:20 Ils prennent un bouillon de tous les côtés, mais sur la deuxième, par instant,
36:23 après, il faudra toujours que l'entraîneur réussisse à canaliser sur qui il veut.
36:28 - Parce qu'il organise aussi l'équipe.
36:29 Blanc aussi, tu peux donner ce crédit, il passe en 5-3 dans la deuxième mi-temps,
36:33 il sort le fantôme KD Ouéré, il met un attaquant, qui n'est pas génial,
36:36 mais qui au moins a un peu pesé.
36:39 - Je pense qu'il y a une possibilité. La Ligue 1, ce n'est pas un niveau extraordinaire.
36:43 - Moi, je ne militerai jamais pour virer un entraîneur.
36:46 Je trouve ça sous cette logique complètement mortifère.
36:49 - Mais par contre, je me demande honnêtement s'il est l'homme de cette situation-là.
36:55 Parce que je pense qu'il est arrivé à Lyon pour porter un grand grand ambitieux,
36:58 pour jouer la Coupe d'Europe, etc. Là, ce n'est pas ça le débat.
37:01 Quand ils vont jouer le Havre après la reprise, le Havre ne leur fera aucun cadeau,
37:05 ils vont se faire marcher dessus. Et s'ils ne répondent pas,
37:07 oui, ils ont des arguments. On voit bien que même face au Paris Saint-Germain,
37:10 en 4-5 passes, ils se captent de traverser le terrain, de se créer une occasion.
37:13 Mais d'abord, ils la mettent pour le fond, et puis ensuite,
37:16 si sur la contre-attaque, ils se font transpercer,
37:18 que ce soit le Havre ou le PSG, ils se font transpercer tout pareil.
37:21 Et donc, je ne sais pas si...
37:25 Et ce n'est pas en étant à, je ne sais pas où vit Textor,
37:28 dans quelle partie des États-Unis il est...
37:30 - Mais Textor, il ne sera pas là !
37:31 - Mais qu'il nomme un directeur sportif qui va être là tout le temps,
37:33 qui va regarder le nouvel entraîneur, qui va apporter un souffle nouveau,
37:37 un nouveau discours, moi, je ne peux pas croire.
37:39 La Ligue 1, ce n'est pas un championnat extraordinaire.
37:41 Le niveau, surtout depuis le début de la saison,
37:44 on a vu probablement que ces prochains jours,
37:46 on dirait qu'il y a Paris, Monaco et les autres...
37:48 - C'est une bataille hebdomadaire quand même.
37:50 Tu as vu comment les Rennes, les Lillois, les Lensoy en ce moment, ils râment.
37:54 - Je sais bien. Donc, c'est pour ça qu'il faut d'abord retrouver
37:57 des vertus un petit peu guerrières,
37:59 c'est-à-dire, entre guillemets, de combat, d'aller un peu au charbon,
38:04 et après trouver comment tu vas mettre le jeu en place.
38:06 - Ils prennent deux matchs à domicile, ils ont pris huit buts.
38:08 Et pas PSG, c'était Montpellier et PSG.
38:11 Montpellier qui a perdu cet après-midi à Lille.
38:13 - C'est ce marasme. Et dans ce niveau-là de la Ligue 1,
38:16 avec aussi peu de valeur sûre, t'as encore vu Marseille contre Nantes,
38:20 il n'y a que Monaco qui semble un petit peu au-dessus du lot.
38:23 Le reste, c'est un coup oui, un coup non.
38:25 Moi, je suis sûr que Lyon peut finir beaucoup plus haut au classement.
38:30 - Ces clubs-là, c'est une forme de mirage à Lyon.
38:34 Tu sais bien, à chaque fois qu'on a Lyon au téléphone,
38:36 c'est un peu le Saint-Etienne des années 80, 90.
38:41 Et c'est compliqué... - On va retrouver le passé, tout ça.
38:44 - Non, c'est compliqué, c'est d'être dans ton présent
38:47 et de comprendre que ton présent, c'est la lutte, c'est le combat.
38:50 C'est plus la fête au village.
38:53 - C'est pour ça qu'il faut réécrire cette histoire-là,
38:55 avec que Textor comprenne enfin qu'il lui faut un directeur sportif,
38:59 un nouvel entraîneur et qu'il redémarre.
39:01 Et qu'il redémarre, voilà.
39:02 C'est une nouvelle histoire qui doit redémarrer à L'Olympe avec beaucoup d'humilité.
39:07 Et effectivement, ne plus se faire marcher dessus.
39:09 C'était dans les trois premiers matchs, l'équipe qui avait le moins couru.
39:13 C'est un révélateur, ça. Les courses, c'est déjà un révélateur.
39:16 Après, le test technique... - C'est pour ça qu'avant le match,
39:20 Blanc a d'ailleurs dit "contre le PSG, il faut beaucoup courir".
39:23 - Je pense qu'ils ont fait mieux ce soir.
39:25 Il faudra consulter les chiffres.
39:26 Je pense pas qu'ils vont terminer la quatrième journée
39:29 en étant l'équipe qui a le moins couru.
39:31 Donc, qu'ils progressent déjà là,
39:33 et puis après, on verra.
39:34 T'as pas fait la bonne passe, t'as pas fait ci, ci, cela.
39:37 - Le jeu repose principalement dans la création sur Cherki,
39:40 qui est un joueur qui a beaucoup de talent,
39:42 mais qui tarde encore à faire tout le temps les bonnes décisions.
39:44 Il veut parfois un peu trop en faire.
39:46 J'arrête le ballon, je mets la semelle, j'ouvre et tout.
39:48 OK, on sait que t'es capable de dribbler, même arrêter et tout,
39:51 mais à un moment, il va vraiment falloir qu'il augmente son QI football,
39:54 ce joueur-là, parce que s'il y en avait d'autres dans l'équipe de Lyon
39:57 pour créer du jeu, on pourrait peut-être se reposer sur les autres.
39:59 Mais c'est principalement lui qui a un peu les clés de ce jeu-là.
40:02 Donc, il va falloir que lui progresse.
40:04 D'ailleurs, une charge qui sera trop lourde va porter pour lui.
40:06 Il faut voir s'il en est capable,
40:08 de porter tout seul l'histoire du jeu de Lyon.
40:11 - Sur l'évolution, je trouve, sur l'année,
40:13 sur les derniers mois, il est quand même intéressant, je trouve.
40:16 - Bon, avant d'accueillir Riyad,
40:18 oui, je rappelle quand même que Lyon est dernier ce soir avec un point.
40:21 - Oui, dernier.
40:22 - Et que Lens est avant-dernier avec un point également, par ailleurs.
40:25 - La spirale d'Elan Soir.
40:27 - Oui, on en reparlera.
40:28 - La dynamique de St-Hilaire, quand on parlait le soir du match de Rennes.
40:32 - Je sais pas, il y a parfois des dynamiques comme ça qui se mettent en route.
40:35 Et puis surtout, elles se mettent en route, avec coïncidence,
40:39 forcément un sale calendrier.
40:41 Parce que les Lens Soir, non seulement ça a mal tourné,
40:43 mais ils ont un calendrier de merde bien comme il faut.
40:45 - Riyad est là, supporter lyonnais. Salut Riyad !
40:47 - Bonsoir à tous.
40:49 Bonsoir Gilbert, bonsoir Daniel.
40:51 - Alors, est-ce que toi, quand même, tu vois quelques espoirs
40:55 dans le marasme du moment et dans le match de ce soir ?
40:57 - Alors franchement, je vais suivre un peu le discours de Daniel.
41:00 Je suis moins catastrophé que la semaine dernière.
41:02 Je m'explique, je développe.
41:04 Je sais que déjà, je m'attendais à rien pour ce match-là.
41:06 Et habituellement, même quand je m'attends à rien, je suis déçu.
41:09 Et là, non. Je trouve qu'il y a quand même des points positifs.
41:11 Alors déjà, il faut souligner une chose, c'est qu'on a perdu,
41:14 je pense, le meilleur pari de ces trois dernières années.
41:17 C'est une équipe qui est équilibrée, qui a comblé ses lacunes,
41:20 qui se bat au milieu.
41:22 C'est une équipe, pour moi, qui c'est certainement le pari
41:25 le plus complémentaire de ces trois dernières années.
41:27 Donc déjà, chapeau bas à eux.
41:29 Et ensuite, je trouve qu'on n'a pas été ridicules.
41:33 On a pris des buts parce que pour une fois, on a joué.
41:35 Contrairement à Nice, la semaine dernière, où on a placé un bus
41:37 et puis on savait qu'on ne pouvait rien faire
41:39 parce qu'on n'avait pas les arguments.
41:41 On a essayé de jouer cette fois.
41:43 Et en jouant, tout le monde sait que quand on joue au foot,
41:45 on crée des espaces et puis ça va vite derrière.
41:47 Donc on a pris des buts.
41:49 Et souvent, dans les buts, on a donné des cadeaux.
41:51 Donc c'est un peu ce qui explique pourquoi on a pris une valise
41:53 dès le début. Mais on a joué au foot.
41:55 On a joué au foot.
41:57 Et les points positifs que je relève, c'est qu'on n'a pas vu
42:01 tous les nouvelles recrues.
42:03 Mais pour celles qu'on a vues, il y a une vraie plus-value.
42:05 Et c'est surtout ça que je voulais voir dans ce match.
42:07 C'est qui est-ce qu'on a recruté.
42:09 Et je trouve que Balde, c'est intéressant.
42:11 Noamar, c'est très intéressant.
42:13 Et l'équipe, en se reposant sur des individualités comme celle-là,
42:17 s'est mis un peu plus à jouer, plus en confiance.
42:19 Et c'est ce qu'il faut. Parce que comme a dit Daniel,
42:21 c'est une équipe qui est malade psychologiquement.
42:23 Ils sont atteints. Ils sont au plus bas.
42:25 Et je pense qu'il faut des gens qui ne sont pas malades
42:27 qui vont les tirer et dire "écoutez les gars, on peut jouer quand même".
42:29 Et ils l'ont fait. Et on a vu des choses intéressantes.
42:31 C'est Paris en face.
42:33 C'est Paris.
42:35 Donc ils ont fait avec leurs armes.
42:37 Mais je suis certain, je suis moins accusé que la semaine dernière.
42:39 La semaine dernière, je me disais "putain, mais disons,
42:41 cette année on va jouer la relégation".
42:43 Et là, non. Là, franchement, il y a du positif.
42:46 Je pense que si on joue, on continue,
42:48 que Laurent Blanc travaille maintenant avec ce qu'il a,
42:50 parce que le pauvre il travaillait avec faim.
42:52 C'est bien beau de taper sur Blanc, mais tu mettais même Guardiola,
42:54 il ne pouvait rien faire avec cet effectif.
42:56 Donc là, on lui a donné...
42:58 - Ça, je ne le crois pas, mais bon.
43:00 - Comment ? - Ça, je ne le crois pas.
43:02 - Guardiola, il ne serait jamais venu, ne t'inquiète pas.
43:04 - Il est là aussi pour transmettre la confiance.
43:06 - Guardiola, s'il n'a pas un sac international de haut niveau, il ne vient pas.
43:08 - Pour mettre en place une tactique.
43:10 Pour l'instant, de Lyon, depuis le début de la saison,
43:12 on ne comprend pas, parce qu'il n'y avait pas d'occasion de créer.
43:14 - Il n'y avait rien. - Il n'y avait pas le bon discours
43:16 pour relancer cette équipe.
43:18 Le discours, ça compte aussi.
43:20 Dans une carrière, à part des mecs comme Angelotti,
43:22 qui ont une longévité qui est archi-bluffante,
43:24 même un mec comme Mourinho,
43:26 qui était le roi de la communication
43:28 et du faire passer le message à ses joueurs,
43:30 à un moment, il s'est usé.
43:32 Et d'ailleurs, je maintiens qu'il est usé
43:34 depuis pas mal d'années, même s'il continue
43:36 d'obtenir des résultats
43:38 et d'être encore dans le haut du panier
43:40 des entraîneurs.
43:42 Mais ça n'est plus le gars qui, dès qu'il ouvrait la bouche,
43:44 les entraîneurs étaient...
43:46 Bouche bée, prêts à le suivre.
43:48 Ça compte énormément dans le football d'aujourd'hui,
43:50 autant que la tactique,
43:52 la façon dont l'entraîneur parle, se présente,
43:54 qui il est...
43:56 - La clé, Daniel, c'est quand même la clé des joueurs
43:58 que t'as à manager. Mourinho a
44:00 moins de résultats parce que l'effectif
44:02 de la S-Rom, c'est pas l'effectif du Chelsea de 2005.
44:04 - On lui a également moins donné les bonnes équipes.
44:06 - Bah oui, oui, bien sûr. - Parce qu'il faut les mériter.
44:08 - Non mais Blanc... - Mais tu prends le match
44:10 qu'on a vu, on a vu le match Strasbourg-Lyon.
44:12 - Blanc, il a changé, maintenant.
44:14 - Il a vu les petites équipes,
44:16 il les faisait bien jouer.
44:18 Le discours aujourd'hui,
44:20 on peut pas...
44:22 Comment dire ? À longueur de temps,
44:24 affirmer que dans nos équipes
44:26 de communication, où les joueurs
44:28 ont besoin d'un star, ils lisent les réactions
44:30 de tout le monde, donc même l'image
44:32 d'un coach, la façon dont il bouge, dont il parle,
44:34 va compter. Ouais, le discours
44:36 dans le vestiaire, il est hyper important.
44:38 Et un entraîneur, encore une fois,
44:40 même si j'étais son plus grand fan,
44:42 à Blanc, ce que je ne suis pas, mais je vais me mettre
44:44 dans la peau du plus grand fan, je me dis
44:46 "Ouais, peut-être qu'il est usé,
44:48 peut-être qu'il a
44:50 plus le mot pour parler à des jeunes,
44:52 peut-être qu'il ne sait plus faire un tour." - Un mec a été pendant, il a été quoi ?
44:54 Trois ans sans bosser, Blanc ? Trois, quatre ans sans bosser ?
44:56 - Il n'a plus cette envie ! - Ça fait six mois qu'il est allé au...
44:58 - Moi je pense pas, non, je pense pas. - Peut-être qu'il a plus...
45:00 - Je pense que ça, c'est ce que
45:02 l'image qu'on pense que
45:04 nous on a de lui quand on le voit évoluer.
45:06 Mais c'est pas vrai, la bonne rôle que lui ont mis...
45:08 - Il y a un truc, attendez, sur Blanc,
45:10 j'ai de très bons souvenirs
45:12 de l'équipe de France avec Blanc, en fait c'était le même
45:14 que maintenant, dans sa façon de parler,
45:16 de sa façon d'exprimer, sauf que
45:18 à Bordeaux les résultats étaient meilleurs,
45:20 le PSG, les résultats étaient meilleurs,
45:22 mais il était le même dans sa façon de parler.
45:24 - Oui, mais aujourd'hui les joueurs ne connaissent plus...
45:26 - Oui, mais aujourd'hui les joueurs ne connaissent plus...
45:28 [SILENCE]

Recommandée