Henri Guaino claque la porte de C à vous
Catégorie
🎥
Court métrageTranscription
00:00 - Non, c'est une caricature absolue. On n'a pas le temps ici de refaire le débat de l'année dernière. Vous savez très bien qu'en touchant au mariage, on ne touche pas simplement qu'au droit d'une partie de la population, mais qu'on bouleverse tout l'ordre de la filiation pour la totalité de la société.
00:14 Donc la société a quelque chose à dire. Tout le monde a quelque chose à dire sur ce sujet. Et si M. Hollande avait été un vrai président de la Vème République, au moins comme François Mitterrand, eh bien il devrait organiser un référendum et demander au peuple de trancher cette question, parce que c'est une question qui concerne tout le monde.
00:28 Quand vous bouleversez la dévolution des noms de famille, par exemple, ça concerne tout le monde. Même ceux qui ne vous ont rien demandé.
00:35 - Les noms de famille, c'était dans... - Non, non, non, non, non. - C'est vrai, je me rappelle Roméo Michel, maintenant. Ça a bouleversé beaucoup de choses.
00:41 - Avant le... Oui, mais vous savez, moi j'ai dû changer de nom par obligation à l'âge de 10 ans. Et croyez-moi, un nom de famille, ça n'est pas rien. Et avec cette idée qu'on va... avec le nouveau principe qui fait qu'on va donner le nom de famille des deux parents par ordre alphabétique...
00:58 - C'est pas vrai, on choisit ? - Non, c'est pas vrai. - On choisit les noms et on les met dans l'ordre que vous souhaitez. - Vous permettez ? Je peux finir ? Moi je vous ai pas interrompu, vous m'interrompez pas.
01:06 - Mais vous parlez tout le temps. - Désormais, tout ce que vous avez dit, c'est... Le droit commun, désormais, c'est par ordre alphabétique, sauf si les parents décident autrement. Voilà. C'est exactement ça, la loi.
01:17 Vous allez voir comment on va s'y retrouver, comment on va pouvoir inscrire les gens dans une histoire familiale, dans une généalogie. Bon, mais c'est quelque chose qui concerne tout le monde.
01:26 Donc tout le monde a le droit de se prononcer là-dessus. Moi, je respecte parfaitement vos opinions, vos convictions, votre vie... - Ah, vous ne me respectez pas ? Vous ne souhaitez pas que je puisse me marier, donc vous ne me respectez pas ?
01:35 - Mais donc quand on n'est pas d'accord avec vous, quand on n'est pas d'accord avec vous, quand on n'est pas d'accord... - Mais non, mais comme sur les noms, vous vous rendez compte, les bêtises que vous dites, les noms, ça veut donc dire...
01:41 - Non, mais dire des bêtises, c'est pas des insultes. - Non, non, non, non, non, non, non, non. - Moi, je refuse. - Vous n'avez pas la contradiction. - Non, non, non, non, non, non. - M. Cohen, je vous ai traité d'abruti. - Je parle de bêtises. - C'est abruti, excusez-moi. - Oui, pardon.
01:55 - Non, non, on va parler... - Non, non, non, non, non, non, non. - On va parler des arguments sur ce sujet. - Non, M. Cohen, la politique, pour moi, c'est sérieux. J'essaie de la faire avec le maximum de dignité.
02:05 - Quand on l'a fait de cette manière, en se roulant dans le caniveau, en essayant... - Vous entendez ce que vous dites ? - Oui, en caricaturant... - En roulant dans le caniveau. - Non, non, non. - Et c'est moi qui ai caricaturé. - En caricaturant la position de l'autre.
02:17 - C'est... - En montant sans arrêt. Voilà. En trouvant... Mais vous voulez... Je vous raconte tout ce que vous avez écrit. - Vous aviez prévu votre cinéma, là. - Tout ce que vous avez écrit, non. - Vous avez écrit... Vous avez tout prévu votre petit cinéma.
02:26 - J'avais pas prévu votre cinéma, j'avais pas prévu de vous trouver en face de quelques... - Jean-Luc Romero. - Je revends sur les arguments. Henri Guénot, s'il vous plaît. - Non, non, non. - S'il vous plaît. - La dignité du débat, ça ne peut pas tolérer ce genre d'attitude. - C'est vous qui l'avez traité d'abruti. - Donc très bien. - Non, non, mais chacun a du temps pour s'exprimer.
02:42 - Non, non, non, non. - M. Guénot, s'il vous plaît. - Non, c'est terminé. Ma conception de la politique, ça n'est pas celle-là. Je refuse de débattre dans ces conditions. - Mais vous continuez à parler. Vous faites semblant de sortir. - Je refuse de débattre dans ces conditions. Voilà. C'est tout simple. - Il s'agit d'écouter chacun. - C'est tout simple. - C'est du théâtre, ce que vous faites là. - C'est ça. Non, c'est pas du théâtre. Mais vous, ce que vous faites, c'est absolument inadmissible. Absolument inadmissible.
03:02 - Je sais. Je suis un abruti. Vous l'avez dit. Je vous remercie. - Bon, sans plus trop... Est-ce que... Mais merci, M. Guénot, mais désolé pour ce... D'avoir... Pour cette attitude.