Le replay de l'après course du 15/08 - Cyclisme sur route - Ça va frotter

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Retrouvez le replay de l'après course du Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine du 15/08/2023.

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00:00 Merci en tout cas à Patrick, Cédric Pinault, Pierre Roland sont avec moi sur le plateau.
00:04 Ce qu'on va faire Patrick Chassé, c'est qu'on va revoir les pronostics de tout à l'heure
00:08 et puis on va regarder à nouveau, on va faire un petit bilan de cette première étape.
00:11 Pour cette première étape, mon prono et surtout le bon prono, ce sera Kevin Vauclin de l'équipe Arkea Samsic.
00:19 Regardez Patrick Chassé, il n'a pas préparé son prono Patrick, il est en train de...
00:23 ça sera, vous serez le dernier. Cédric Pinault ?
00:25 Moi je vais mettre une grosse cote, Jordan Gigant.
00:28 Oh, parce que ?
00:30 Parce qu'il a fini 3ème de la Poly Normande il y a de ça deux jours.
00:34 Pierre Roland ?
00:35 Et bien moi je vais mettre Romain Grégoire.
00:37 Ah ah ah, c'est étonnant, c'est fou ça.
00:39 Patrick Chassé, vous êtes prêt ?
00:40 Ben le...
00:42 Il y en a un qui m'a piqué mon prono.
00:44 On a compris qui hein.
00:45 Enfin bref, l'autre il m'a pris Romain Grégoire alors je lui ai dit que c'était mon vainqueur final.
00:48 C'est pas grave, il attendra l'étape de Corrèze.
00:51 Allez ben du coup je vais choisir...
00:54 Benoît Kosnefroy.
00:55 Ok, vous avez pris beaucoup de risques.
00:58 Benoît Kosnefroy qu'on attend au micro de Charles-Antoine Norat dans quelques instants.
01:02 Bravo Pierre Roland, mais alors surtout, surtout un immense bravo à Romain Grégoire.
01:07 Il fallait le faire quand même aujourd'hui en ayant cette pancarte parmi les favoris.
01:11 C'est son premier tour du Limousin.
01:13 Il vient s'imposer comme ça sur la première étape qu'il dispute ici sur des routes qui
01:16 sont jamais faciles à avoir et il vient prendre le maillot de leader.
01:20 Allez Benoît Kosnefroy au micro de Charles-Antoine Norat.
01:22 Benoît, racontez-nous cette journée dure, dure, dure sur tout ce final.
01:26 Ouais c'est ça, toute la journée ça a été dur, ça ne se voyait pas trop mais ça
01:30 roulait quand même assez fort avec un bon tempo, des petites routes, ce qui rend la
01:35 course dure.
01:36 Puis dans le final, je m'attendais à une attaque de la groupe AMA-FDJ comme ça s'est passé.
01:41 Je n'ai pas voulu y aller quand Romain Grégoire y allait et j'ai voulu faire l'effort dans
01:48 le dernier kilomètre.
01:49 Malheureusement je n'ai pas réussi à revenir sur Romain.
01:52 Après j'étais avec Rota, on était tous les deux à fond et ça ne va pas le plaire
01:58 à tout le monde mais nous on était filmés derrière ou pas filmés, je ne sais pas.
02:03 Et Romain Grégoire avait deux motos devant lui.
02:05 On sait maintenant que l'aéro ça joue beaucoup et c'est le petit plus où à un moment on
02:11 a failli rentrer mais c'est peut-être le petit truc qui nous a manqué même si chapeau
02:15 à Romain parce qu'il était vraiment costaud et il fait parler de toute sa classe.
02:19 Il fait parler de sa classe, on sait que c'est aussi des étapes, un parcours qui vous convient
02:22 normalement sur papier l'erreur c'est peut-être de ne pas avoir suivi Romain Grégoire au
02:26 bon moment c'est ça ?
02:27 Oui sûrement, après coup c'est sûr que c'est ça l'erreur.
02:30 Après c'est une chose de l'un roux de Romain, je ne suis pas sûr qu'il continue son effort
02:35 donc ça fait une autre course.
02:37 On peut refaire la course dans tous les sens, c'est sûr que j'ai fait une erreur parce
02:41 que je n'ai pas réussi à gagner aujourd'hui alors que j'avais des bonnes jambes.
02:43 Il faut savoir faire des choix dans la course et j'ai fait le choix de ne pas suivre Romain
02:47 parce qu'il attaquait quand même à un bon 2-3 km du sommet.
02:51 Je me suis dit que le tempo imposé allait permettre de mourir dessus et que j'allais
02:57 faire l'effort dans le final de la bosse, c'est ce que j'ai essayé de faire mais malheureusement
03:01 ça n'a pas suffi.
03:02 Le résultat il y a des bonifs et c'est de bon augure pour la suite ?
03:04 Oui, après je suis content de faire deuxième, c'est sûr qu'il vaut mieux faire deuxième
03:08 que loin mais le but est vraiment de gagner.
03:10 On sait bien que le limousin ça joue souvent la seconde, je ne sais pas combien de retard
03:15 j'ai sur Romain mais j'imagine une vingtaine ou quelque chose comme ça, ce qui est beaucoup
03:20 sur un limousin.
03:21 On a déjà vu des renversements de situation mais c'est assez rare sur le limousin et
03:25 quand on a 20 secondes d'avance c'est dur à aller chercher.
03:27 Merci Benoît.
03:28 Merci Benoît, merci Charles-Antoine.
03:31 C'était génial d'avoir à la fois Kevin Vauclin et Benoît Caustefroy sur la ligne
03:34 parce que ce sont clairement les deux opposants principaux à Romain Grégoire en tout cas
03:39 sur le papier.
03:40 Tout à l'heure on fera un point sur le classement général dans quelques instants avec Patrick
03:43 Chassé.
03:44 On va revenir sur quelque chose qui a soulevé Benoît.
03:47 Sur les motos honnêtement on l'a dit et je pense qu'il a raison mais il y a une explication
03:52 c'est à dire qu'effectivement on a vu que la moto 1 qui filmait Romain dans l'ascension,
03:58 Romain Grégoire ensuite dans la descente pour les raisons qu'on a expliquées c'est
04:00 à dire une descente assez glissante, périlleuse.
04:03 La moto tout simplement n'arrivait pas à prendre du champ.
04:06 D'ailleurs on l'a bien vu un petit peu plus tard, dès qu'elle a pu elle a accéléré
04:09 mais auparavant ce n'était pas possible si la moto était tombée, elle aurait entraîné
04:13 le coureur aussi.
04:14 Bref voilà, on comprend en tout cas effectivement l'amertume de Benoît Coste-Froid.
04:21 - Et bien vous savez ce que vient de faire Benoît Coste-Froid, il vient de saluer Romain
04:25 Grégoire qui est avec nous sur le plateau désormais.
04:28 Il vient juste de nous voir.
04:29 Qu'est-ce qu'il vous a dit Benoît ? Bonjour Romain.
04:30 - Bonjour.
04:31 Il m'a juste félicité, dit bravo et belle bataille.
04:34 - Et bien on va faire exactement la même chose Romain, bravo.
04:37 On a parlé ensemble hier soir, on vous a entendu ce matin, on a beaucoup parlé de
04:41 vous ce matin en avant-course.
04:42 Vous faisiez partie des favoris, c'est votre première étape sur le tour du limousin ever
04:47 et là vous faites quoi ? Vous gagnez ?
04:48 - Oui, vous m'avez interviewé ce matin, j'étais assez ambitieux.
04:52 Clairement j'avais un peu coché le tour du limousin, j'en attendais beaucoup, je voulais
04:56 vraiment gagner et c'est fait.
04:58 Je n'imaginais pas cette façon honnêtement, j'imaginais plutôt un sprint dans un petit
05:02 groupe mais je me sentais vraiment bien, j'ai demandé à l'équipe de durcir dans la bus
05:05 et après j'ai fait mon effort en solitaire.
05:07 - On va revoir l'attaque justement, là vous partez à ce moment-là.
05:10 Est-ce que vous êtes surpris que personne ne vous suive ?
05:12 - Oui et non, le rythme était élevé depuis le début de la bosse parce que les mecs ont
05:18 fait un super boulot.
05:19 Michael a allumé la première mèche, j'en ai profité pour contrer derrière et j'ai
05:24 jeté un petit coup d'œil dès que j'ai attaqué, j'ai vu que j'étais tout seul et à partir
05:27 de ce moment-là c'était parti, c'était à fond.
05:29 - Et après c'est de la gestion jusqu'à la ligne ?
05:32 - Oui, ce n'était pas évident, la descente n'était vraiment pas très belle, c'était
05:36 vraiment technique, alternance de parties humides, parties sèches, un peu de mousse
05:39 même sur le bord des routes, donc je n'avais pas envie de me mettre par terre, j'étais
05:45 assez prudent, je sais que je n'ai pas bien descendu, ils ont failli rentrer derrière
05:47 derrière, mais dès que je suis arrivé sur le plat en bas, je me suis mis en mode contre
05:53 la monte, j'ai fait mon effort, je savais que Michael était à l'abri derrière de
05:56 toute façon, donc je n'avais rien à perdre.
05:57 - Cédric Pinault ?
05:58 - Félicitations de toute façon, tu as été le plus fort, sincèrement quand on t'a vu
06:03 attaquer avec Pierre, on s'est dit là, tu as pris tout de suite 15 secondes, alors que
06:08 derrière c'était compliqué, ils avaient mis un gros tempo tes équipiers aussi, et
06:12 puis tu as fait une descente plutôt prudente, nous on avait peur avec Pierre de la descente,
06:15 on l'avait repéré, on a vu qu'il y avait de la mousse, c'était vraiment dangereux,
06:18 en plus tu pars à la vuelta, on s'était dit aussi à mon avis, ne pas prendre de risques,
06:22 puis en bas tu as réussi après à arriver sur le plat, à mettre toute la puissance
06:25 que tu avais, puis en mode chrono comme tu sais le faire, et puis derrière on a tout
06:28 de suite vu, tu as repris seconde par seconde sur les autres, et pourtant ils étaient deux
06:31 astrelayés derrière, mais ils n'ont jamais pu revenir sur toi, donc tu es le plus fort
06:35 aujourd'hui, bravo quoi !
06:36 C'est sympa d'entendre ça, vous voulez entendre les élanges de Pierre Roland aussi, il a
06:40 été élogieux sur vous en début de course, il peut encore l'être !
06:43 Elle a les oreilles qui ont dû siffler toute la journée, mais non, quel talent tout simplement,
06:48 quelle classe, ça a été du tableau noir pour la Groupama, il a gagné, il a été
06:53 le plus fort, Storer Kaku, Kaku Vert derrière, et puis du travail, Lada Nius, Rudi Mollard,
06:59 quand on a 20 ans ça doit être particulier d'avoir ces coureurs qui se mettent à son
07:03 service, et voilà, on espère juste qu'il nous a...
07:07 C'est particulier Romain, d'avoir des coureurs comme ça qui...
07:10 On a couru ensemble l'année dernière, il m'a mis une raclée ou deux l'année dernière !
07:13 Oui, mais ça me met beaucoup de confiance, ça donne beaucoup de force aussi d'être
07:18 dans cette position là de leader, honnêtement je ne me sentais pas...
07:21 Mathieu Lada Nius qui va...
07:22 C'est Mathieu Lada Nius, on le dénonce !
07:25 Ça va coller !
07:26 Je ne me sentais pas non plus super au début d'étape, mais après quand j'ai vu tous
07:31 les mecs se sacrifier un par un et faire un super boulot, ça m'a donné une force pas
07:34 possible et après dans le final, je me suis surpassé pour les remercier !
07:39 Ah c'est sympa !
07:40 J'ai une petite question, parce que en deux mois, t'as couru deux courses, le championnat
07:46 et la classique sans Sébastien, on est curieux de savoir qu'est-ce que t'as fait pendant
07:49 toute cette période, et d'arriver...
07:51 Ça pour moi c'est vraiment un signe, c'est la marque des grands, on ne court pas beaucoup,
07:56 on arrive, on gagne, les seuls qui font ça c'est les Rogue League, c'est les champions
08:02 quoi, donc là on a quand même quelque chose de phénoménal, et nous on est curieux, on
08:07 veut savoir qu'est-ce que t'as fait pendant toute cette période sans compétition ?
08:10 C'était vraiment une période de préparation pour l'objectif qu'est la Vuelta, on ne va
08:15 pas se mentir, ce n'est pas forcément le limousin numéro un, c'est plutôt la Vuelta.
08:18 Après le championnat de France, c'était la fin de la première partie de saison, il
08:21 y a eu une bonne coupure d'une semaine, qui a permis de recharger les batteries, de repartir
08:26 à zéro, et derrière on est parti en stage à Tignes avec toute l'équipe de la Vuelta,
08:31 on a bien bossé ensemble pendant trois semaines, on a fait le job à fond, je suis redescendu
08:35 pour sans Sébastien, bon c'était pas top, mais ça m'a même remis une secousse de me
08:40 dire qu'après trois semaines de stage ça ne suffisait pas, je n'étais pas tout de
08:43 suite au niveau, donc je suis reparti en stage perso de mon côté en Ardoche, je me suis
08:48 réentraîné correctement, encore un peu plus le job, faire attention à tout, et là je
08:53 suis content de voir que ça paye.
08:54 Bravo, en tout cas, quel caractère, on l'avait déjà dit avant, mais on en a la preuve,
08:58 Patrick Chassé.
08:59 Moi je fais appel à la culture de notre ami Romain Grégoire, est-ce qu'il sait si son
09:04 équipe a déjà gagné cette épreuve dans le passé ?
09:07 J'ai parlé avec Mathieu Ladanius, je sais qu'il a fait deuxième il y a quelques années,
09:12 gagner je ne suis pas sûr, j'imagine que si tu me poses la question c'est que non.
09:15 C'était un piège.
09:16 Vous l'avez gagné, l'équipe de la Française des Jeux l'a gagné une fois, mais je me
09:25 demande si Romain Grégoire était né.
09:27 C'était en août 1999, au siècle dernier, il n'était pas né donc.
09:33 C'était Stéphane Lowe, et c'est la douzième victoire d'étape de son équipe au cours
09:38 de la longue histoire de l'équipe Groupama FDJ depuis 1997.
09:43 C'est sympa.
09:45 Après il reste trois étapes.
09:48 L'objectif c'est d'aller chercher le classement général ?
09:55 Oui forcément, je visais d'abord les étapes et j'espérais que le général vienne avec
10:02 les étapes.
10:03 Maintenant j'ai l'étape, il va falloir se mettre en pression général.
10:07 On a une dernière image à vous montrer, on va vous laisser filer au protocole après.
10:10 C'est dans le final, ça se passe à 11 km de l'arrivée.
10:13 Il y a une maison qui est sur le côté, si c'est pour moi le bon endroit.
10:17 C'était difficile un peu à négocier non ?
10:19 Oui c'est possible que j'ai frôlé deux ou trois maisons, je suis sorti plus large
10:22 deux ou trois fois.
10:23 Je ne me suis pas fait perdre.
10:24 Tu ne rentres pas chez l'habitant ça va ?
10:25 Ça va être là, tout de suite, à la sortie de ce virage, le pignon de la maison.
10:31 Il y avait 20 cm.
10:34 Ça passe.
10:35 Elle était large.
10:36 J'ai une dernière question, moi qui me tient énormément à cœur Romain, je vous
10:40 croise aussi l'hiver, dites-moi que vous n'allez pas lâcher le cyclo-cross de sitôt.
10:45 S'il vous plaît, vous n'avez pas le droit à autre chose.
10:47 J'aimerais vraiment bien continuer, il manque deux mois dans l'année pour vraiment pouvoir
10:51 continuer.
10:52 Pour l'instant je vais me concentrer sur la route.
10:54 En préparation peut-être ?
10:55 Oui j'aimerais bien, c'est quand même une discipline que j'affectionne donc j'espère
10:58 que ce sera possible.
10:59 Merci beaucoup, on va vous rejoindre sur le podium, on va vous voir avec votre beau maillot
11:02 de leader.
11:03 Merci Romain Grégoire d'être venu sur le plateau de Savas-Frotté pour cette victoire.
11:07 Je ne sais pas si on en a assez fait des caisses mais ce qui vient de se passer aujourd'hui
11:12 ce n'est vraiment pas rien.
11:13 On fait une petite passation de pouvoir entre Romain Grégoire qui en est à sa première
11:19 saison en World Tour et Laurent Pichon qui en est à sa dernière saison.
11:24 Bonjour Laurent.
11:25 Bonjour.
11:26 Ça va ?
11:27 Ça va, un peu fatigué comme une bonne étape limousine.
11:31 Évidemment.
11:32 Comment c'était pour vous cette étape ?
11:34 Nous on avait Kevin Vauquelin et Eliges Bern aux deux meilleures cartes pour aujourd'hui
11:42 donc on avait vraiment confiance en eux, on a contrôlé la course.
11:47 Malheureusement au pied de l'avant-dernière boss j'ai vu que Kevin était un petit peu
11:52 enfermé sur la gauche de la route et puis il y a eu cette chute à l'entrée de la
11:55 petite route donc moi j'ai tout donné pour essayer de le ramener au mieux dans cet avant-dernière
12:00 boss mais on avait déjà un temps de retard sur le gros tempo Groupama FDJ et pied de
12:06 l'avant-dernière boss j'ai pas vu grand chose mais ce que j'ai compris c'est que ça s'est
12:11 pas super bien passé pour nous.
12:12 Kevin nous a dit qu'il se ressentait peut-être un petit peu de la chute également.
12:15 En tout cas pour l'instant il est toujours dans le peloton derrière, c'est pas perdu
12:18 non plus pour vous.
12:20 Laurent, je vais laisser bien sûr mes deux consultants vous poser une question mais comment
12:24 vous vivez ces mois, ces semaines ? En ce moment on sait que ça va s'arrêter à la fin de
12:29 la route là.
12:30 Oui c'est sûr, bon après j'ai la chance de choisir, je sais que Pierre malheureusement
12:35 l'an dernier n'a pas pu donc j'ai fait un tour de France cette année, un dernier tour
12:41 de France.
12:42 D'ailleurs, je me permets, j'étais là, il y a un cop Laurent Pichon qui est là à
12:46 toutes les étapes, qui est là quand il est dans la cérémonie protocolaire, je sais
12:49 pas le chant c'est quoi, Laurent Pichon, c'est un truc comme ça.
12:52 Non, non, mes coéquipiers m'ont fait une belle petite ovation aux Champs-Elysées.
12:57 Je me rappelle de Bayonne, c'était Bayonne non ?
13:00 Oui aussi, et puis aux Champs-Elysées c'était sympa.
13:03 Donc ouais, une page va se tourner mais j'en retiens le meilleur et puis voilà, j'ai pour
13:12 envie de continuer dans le vélo.
13:13 Donc voilà, après je suis conscient que sur des manches de niveau Coupe de France
13:19 ou des courses comme ça je peux me faire plaisir mais après c'est vrai que quand on
13:22 voit les niveaux World Tour, on a des très bons jeunes chez nous et clairement je me
13:27 dis que là actuellement je les guide sur le vélo mais après pourquoi pas les guider
13:31 d'une autre manière.
13:32 Petit clin d'œil à la fin, vous avez vu, ça veut dire qu'il vous lisse une info.
13:35 Pierre !
13:36 C'est plus qu'une info, très clairement on va le revoir sur un volant.
13:42 Non, c'est mon ambition, après moi j'ai passé mes diplômes pour il y a déjà deux
13:47 ans donc voilà je suis dans une équipe qui se développe bien et j'espère saisir ces
13:53 opportunités.
13:54 Il y a l'équipe continentale qui se crée en plus avec Arkea donc ça peut te permettre
14:00 aussi de te former, d'apprendre, de te transmettre avec les jeunes.
14:04 Voilà exactement, c'est mon Dégeps il y a déjà deux ans donc voilà on va encore
14:09 en discuter mais oui c'est mon envie pour le futur en tout cas.
14:12 C'est bien, t'as raison.
14:13 Alors Laurent vous vous en rendez pas compte mais nous quand on est ensemble même sur
14:15 le plateau de Savas Frotté ou en dehors et qu'on parle de vous c'est toujours "La
14:19 Piche" évidemment, c'est votre surnom, on est d'accord là-dessus mais en plus à chaque
14:22 fois tous les consultants qu'on a vraiment dans notre groupe nous disent "La Piche est
14:25 une valeur sûre" c'est-à-dire Pierre vous pouvez le dire aussi vous GameTNR.
14:29 Moi je l'appelle "Pipiche" j'ai pas.
14:30 Ah pardon, pardon.
14:31 C'est ça, c'est ça.
14:32 C'est pas "Piche", c'est "Pipiche" Pierre.
14:33 Ah désolée.
14:34 C'est des coureurs comme Laurent dans un collectif, dans une équipe c'est important parce qu'ils
14:42 ont leur expérience, ils ont leur bonne humeur, de temps en temps il va scorer comme il a
14:46 dit sur des Coupes de France, certes le World Tour c'est compliqué parce qu'il faut vraiment
14:51 avoir une caractéristique très marquée, il faut être un excellent grimpeur ou un
14:55 excellent sprinter sinon c'est très difficile de s'exprimer mais c'est important et forcément
15:00 Maxime Boué aussi, il y en a d'autres, Mathieu Ladagnus si on parle de groupe à main, c'est
15:03 des coureurs importants qui guident les jeunes, qui savent remobiliser quand il y a besoin
15:09 et voilà et puis c'est la bonne humeur.
15:11 On l'a vu dans le reportage avec Kéline.
15:13 On va voir les images.
15:15 Forcément le vélo c'est difficile, si le soir on ne s'est pas rigolé un petit peu
15:19 ou le matin, ça devient vite un enfer donc voilà c'est aussi important sur le vélo,
15:25 les résultats mais c'est important aussi le collectif, la vie de groupe.
15:27 Oui c'est ça, je suis un bon vivant, j'ai aussi côtoyé Cédric quelques années donc
15:33 on a bien rigolé et puis comme dit Pierre, le vélo c'est un sport tellement exigeant,
15:38 il manque de plus en plus aux coureurs, le cyclisme est un sport qui se professionnalise
15:44 de plus en plus à tous les niveaux.
15:45 D'ailleurs on a pas mal de leaders qui parfois nous disent qu'ils subissent ça, vous c'est
15:50 plutôt dans l'idée d'accompagner les jeunes justement qui avaient connu un petit peu,
15:54 vous avez connu les deux façons en fait, je ne sais pas si on peut dire deux ou pas
15:57 mais cette progression, vous avez plutôt envie de protéger les jeunes en fait.
16:00 C'est ça, après j'ai aussi conscience qu'il faut faire tous ces sacrifices pour
16:04 évoluer à ce niveau et puis moi c'est vrai que clairement à 37 ans, je ne me sens plus
16:09 moi à mon âge avec ma vie de famille aussi de faire tous ces sacrifices, de partir un
16:13 mois en altitude, il y a déjà beaucoup de déplacements tout au long de l'année mais
16:18 je sais que c'est ça qu'il faut faire donc on va essayer de garder la bonne humeur et
16:22 puis qu'ils réussissent avec la bonne manière.
16:25 Cédric, pourquoi vous rigolez avec Laurent, vous disiez quoi ?
16:27 Comment ?
16:28 Vous disiez quoi avec Laurent ?
16:29 Non mais après Laurent c'est quelqu'un de simple à vivre et dans une équipe, il
16:33 s'adapte facilement, moi je me rappelle quand il est arrivé dans l'équipe, à l'EFDJ
16:38 à l'époque en 2013, il s'est intégré facilement, enfin voilà c'est quelqu'un
16:42 d'assez simple et voilà les bretons sont toujours des bons bouts en train donc ça
16:47 se passe bien et donc voilà après, puis avec le temps il s'est mis dans ce rôle
16:51 de papa un peu auprès des coureurs, de capitaine de route et comme il le dit, les jeunes sont
16:57 maintenant, font énormément le métier différent d'une autre époque à tous les trois et
17:01 donc du coup après même si tu veux les accompagner sur la route comme le fait Laurent, les guider,
17:05 il faut pouvoir les suivre aussi donc c'est aussi dur donc voilà, il a fait une très
17:09 belle carrière, à 37 ans, il est encore à ce niveau là donc félicitations à lui
17:13 et de toute façon il n'y a que des belles choses qui se passent après.
17:17 Vous n'avez pas l'air malheureux donc ça va, ça va bien.
17:22 Laurent j'ai deux questions, Pierre vous voulez y ajouter un truc ?
17:24 J'en ai une après, on revient plus sur la course, ça va être quoi le plan pour battre
17:30 Romain Grégoire ? Parce que là il a pris une petite ascendance notamment sur vous,
17:35 votre équipe qui est le premier coureur dans le peloton.
17:37 Oui, clairement ce n'est pas ce qu'on espérait aujourd'hui, on espérait au pire qu'il
17:44 arrive avec Romain en fait.
17:46 Donc voilà, on savait que Romain avait une meilleure pointe de vitesse que Kevin donc
17:50 là on va faire les comptes mais on sait que le tour du limousin, rien n'est joué
17:55 d'avance, même si parfois ça se joue à coups de secondes, il peut y avoir encore
17:59 de grands chamboulements, on sait que pour une équipe c'est très dur de contrôler
18:04 sur ces routes granuleuses donc on va tâcher de renverser la vapeur, au moins d'aller
18:10 chercher une victoire d'étape.
18:11 J'ai deux questions mais il y en a une, je ne sais pas si il faut que je vous la pose.
18:14 Il est où votre cochon du trop gros Léon ?
18:15 Là il se porte bien, il est dans sa petite ferme, il est bien bichonné avec un ami
18:22 agriculteur, Philippe, il se reconnaîtra.
18:26 Il se porte bien et il grossit gentiment.
18:30 Dis-le à Claire que tu vas le manger.
18:32 Non non non, je ne veux surtout pas le savoir.
18:35 Il faut expliquer que le trop gros Léon, du coup ?
18:39 Le trop gros Léon, c'est ma course de cœur, c'était sur mes routes d'entraînement,
18:44 une course atypique avec ses chemins.
18:46 Malheureusement je n'aurais jamais réussi à la gagner dans ma carrière mais j'aurais
18:49 eu quatre fois ce petit cochon qui récompense le premier breton.
18:53 Là-dessus j'ai quelques longueurs d'avant.
18:56 Et ma toute dernière question, c'est qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour ces dernières
19:00 semaines, ces derniers mois ? Qu'est-ce que vous avez encore envie de faire ici ? Je ne
19:05 parle pas forcément d'un résultat, je parle plus de quelque chose que vous auriez envie
19:07 de faire personnellement.
19:08 Personnellement c'est toujours accompagner les jeunes et leur transmettre encore plus.
19:15 Voilà, c'est ces dernières semaines qui me restent avec eux.
19:18 Et puis aussi profiter de Daniel Mangias qui est quand même mythique sur les podiums.
19:24 Donc voilà, je ne sais pas encore où exactement je vais terminer, c'est autour de Vendée
19:28 ou à Paris-Tours.
19:29 Mais voilà, ce sera en France et sur des courses qui m'ont souri les deux aussi.
19:36 C'est dommage que Plouay soit trop tôt dans la saison presque.
19:38 Oui voilà, c'est vrai qu'avec un programme World Tour, 30 coureurs, on est sollicité
19:44 un peu partout, c'est dense.
19:45 Et clairement l'équipe grandit, donc avec une équipe continentale l'an prochain, on
19:50 pourra s'appuyer sur cette équipe et peut-être aussi préparer mieux notre saison et être
19:57 plus efficace en faisant tourner plus notre effectif.
20:00 Merci beaucoup Laurent, on avait à cœur de vous avoir aussi parce que c'est important
20:04 de mettre des coureurs qui ont eu votre carrière, qui ont votre carrière à l'honneur évidemment.
20:08 Vous aussi vous faites fortement grandir le cyclisme.
20:11 Merci Laurent Pichon d'avoir été avec nous.
20:13 Et regardez Romain Grégoire qui est dans ce petit quart, ici derrière le quart podium
20:19 avec bien sûr Daniel Mangias que vous entendez également et qui va monter sur ce podium.
20:24 Allez tout le monde les bonheurs, on applaudit plus fort !
20:28 Romain Grégoire, champion d'Europe, vice-champion du monde, multiple champion de France, vainqueur
20:35 de la flèche ardennaise et qui est récompensé par le parrain de Siapen.
20:39 Romain Grégoire qui a quand même un sacré talent qui s'est imposé ici pour cette première
20:42 étape.
20:43 Patrick, on va le laisser prendre dans cette bouteille.
20:45 Pour l'instant c'est juste pour l'étape donc peut-être qu'on peut faire le classement
20:47 général avec vous avant de revenir sur ce podium ensuite.
20:51 Effectivement, classement général avec un top 10 dominé par Romain Grégoire.
20:55 A noter que son coéquipier Michael Storer occupe désormais la troisième place de ce
21:03 classement général.
21:04 Ces bonifications changent un petit peu les écarts que l'on a vu sur la ligne d'arrivée
21:08 puisque le deuxième Benoît Costefroy est relégué déjà à 23 secondes après cette
21:12 étape qui n'était pas l'étape la plus exigeante sur le plan du dénivelé.
21:16 Michael Storer est en troisième position à 26 secondes et Lorenzo Rota, l'italien
21:22 de l'équipe intermarché est à 39 secondes.
21:24 A noter que s'il y a deux coureurs de l'équipe française, il y en a trois pour l'équipe
21:29 belge, Rota mais également Hugo Page et Emmet de Gendt dans les sept premiers du classement
21:36 général.
21:37 Que vous dire d'autre ? Peut-être ajouter quand même qu'il y a deux coureurs d'une
21:39 équipe continentale dans le top 10.
21:41 Maxime Jarnet, cinquième pour l'équipe Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole et puis
21:46 Jordan Gégat, huitième pour l'équipe CIC 1 Ant'Atlantique.
21:49 Paul Magnier, lui aussi appartient à une équipe continentale mais c'est une équipe
21:53 britannique.
21:54 Paul Magnier est onzième, c'est un français, il rejoindra selon la rumeur l'équipe Sudal
21:58 de Quicksep la saison prochaine.
22:00 C'est vous dire si cette journée consacre de très beaux talents pour les années à
22:04 venir.
22:05 Patrick, regardez ce magnifique maillot, le leader de ce tour du Limousin Périgord Nouvelle-Aquitaine.
22:12 On aura le maillot jaune sur les épaules dans quelques instants.
22:15 Alors bien sûr on le met derrière avant de pouvoir le voir sur ce podium.
22:19 On va à nouveau écouter le public qui acclame tout ça.
22:22 Puis il y a un coureur qu'on va aussi accueillir sur notre plateau.
22:25 Je peux dire ça Christophe, vous avez repris le vélo il y a peu de temps donc maintenant
22:27 je peux dire que Christophe Riblot est un nouveau coureur.
22:30 Allez on va regarder Romain Grégoire qui va monter toujours à un moment, là on imagine
22:35 quand même, il doit bien réaliser ce qui est en train de se passer en ce moment aussi
22:39 ce leader.
22:40 Alors bien sûr on peut dire que ce n'est que le tour du Limousin Périgord Nouvelle-Aquitaine
22:44 pour un coureur qu'on attend sur le tour notamment et peut-être sur les mêmes plus grandes
22:47 courses mais c'est une sacrée marche qu'il vient de franchir aujourd'hui en s'imposant
22:50 comme ça Pierre.
22:51 Oui oui, après les podiums il a l'habitude quand même très honnêtement.
22:55 C'est toujours spécial.
22:56 Oui c'est agréable, on s'entraîne pour ça et il s'est beaucoup entraîné visiblement.
23:01 Patrick Chassé.
23:02 Oui juste un mot pour rappeler que sur l'épreuve World Tour de référence le Tour de Suisse
23:20 il avait pris la 15e place, le rappeler.
23:22 Dire aussi que sur les 4 jours de Dunkerque il avait remporté, il avait pris le maillot
23:26 de leader que vous voyez ici sur ses épaules sur le Limousin.
23:29 Dans le nord de la France il avait pris dès la deuxième étape et ensuite il avait contrôlé
23:33 la course notamment lors de l'étape Rennes de Cassel pour s'imposer au classement final
23:37 dans sa première course par étapes qu'il remportait.
23:40 Il aura la même mission désormais, garder ce maillot de leader y compris au-delà de
23:44 l'étape Rennes, ce sera dans deux jours.
23:47 Christophe Ribelon, on ne vous a pas encore entendu sur Romain Grégoire, on l'attendait
23:52 maintenant, vous attendiez Michael Storer, aujourd'hui grosse course de l'équipe Groupama
23:56 FDJ.
23:57 Enorme course, très grosse course, moi j'attendais Michael Storer parce que je pensais qu'on
24:00 allait marquer Romain Grégoire avec ses Storers, qu'il allait en profiter mais Romain Grégoire
24:04 on connaît son talent, on avait entendu ses différentes interviews, on savait qu'il
24:08 était très en forme, qu'il était là aussi pour gagner, pour essayer de s'imposer donc
24:12 chapeau à lui, tout le monde l'attendait, l'équipe Groupama FDJ c'est elle qui a fait
24:16 le forcing dans la dernière ascension, c'est lui qui est sorti, c'est lui qui a réussi
24:19 à faire la différence et même après encore, derrière on s'est organisé, il a continué
24:23 à prendre de l'avance sur tout le monde pour arriver avec quasiment 37 secondes sur le
24:27 gros du peloton, franchement chapeau, gros gros numéro.
24:29 Qui est trop bonne, qui est sur le podium pour le maillot de la combattivité également.
24:35 Alors on a parlé de Romain Grégoire, on a parlé de Kostneufroy, de Vauclin également,
24:40 on les a plutôt entendu, on n'a pas vraiment discuté de ça, est-ce que vous là entre
24:43 nous, comme ça, sur le plateau où personne ne nous entend, vous pensez que c'est terminé
24:47 pour Vauclin et pour Kostneufroy ? Terminé voire compliqué ou pas ?
24:51 On n'a pas le droit de dire oui.
24:52 Vous avez le droit de dire que c'est compliqué, ça n'empêchera pas les coureurs de faire
24:55 la course.
24:56 Ça n'empêchera pas les coureurs de faire la course.
24:57 Ça ne va pas être simple, on a la chance d'avoir une belle étape jeudi, une étape
25:03 difficile avec une arrivée au sommet qu'on a rarement sur le tour du Limousin, ça va
25:07 monter 5 km quand même jeudi, donc sur 5 km on peut créer des écarts, on l'a vu Romain
25:12 sur 1 km, il a mis 15 secondes à tout le monde.
25:15 Donc sur une montée de 5 km jeudi, il peut se passer des choses.
25:18 Bon, ils vont partir avec du retard, c'est certain, Romain va être poussé dans la défensive,
25:22 donc ils ne partent pas forcément avec l'avantage.
25:26 Qu'est-ce qu'ils vous font dire ça d'ailleurs ?
25:29 Pour moi, s'ils veulent basculer l'agro-Pama entière, parce qu'il y a cette horreur aussi,
25:34 il y a Romain Grégoire qui est le plus fort, il y a cette horreur derrière, ce n'est pas
25:40 sur l'étape difficile, c'est dès demain.
25:43 Il faut mettre en difficulté toute son équipe et il faut s'y prendre de bonheur.
25:47 On aperçoit ici Tom Magnot qui est monté sur le podium pour ce maillot du meilleur
25:53 sprinter, c'est écrit juste derrière.
25:55 La clé pour moi, elle est dans le groupe qui est à 37 secondes, alors je crois qu'il
25:59 y a 20-25 coureurs, pour moi la clé elle est là, si on veut renverser le classement général,
26:03 c'est un de ces coureurs-là qu'il faut envoyer à l'avant.
26:05 Ce n'est pas Kosneufroy, ce n'est pas Rota, c'est par contre Arkea-Samsic qui ont un rôle
26:09 à jouer.
26:10 Kosneufroy, il a Van Avermaet juste derrière.
26:12 Rota, ils sont 5 derrière, donc il y a un vrai truc à jouer collectivement.
26:17 Par contre, il faut s'y prendre de bonheur, il faut s'y prendre dès demain, peut-être
26:20 dans l'échappée matinale.
26:21 C'est parce qu'il vous paraît très fort Romain Grégoire, c'est pour ça que vous
26:24 dites ça aujourd'hui.
26:25 Non, même pas.
26:26 En confrontation directe, en 1 contre 1, il est plus fort, on l'a vu aujourd'hui.
26:30 En tout cas, on ne sera pas en capacité je pense de pouvoir lui reprendre 30-35 secondes.
26:33 Là, on est sur le podium, mais moi je voudrais qu'on nous remontre à nouveau l'attaque
26:38 de Romain Grégoire.
26:39 Il a réagi là-dessus, il a dit qu'il était un peu surpris, mais pas non plus complètement
26:42 que personne ne le suive.
26:43 Moi, j'ai quand même trouvé ça parlant en tout cas.
26:46 C'est vraiment un moment parlant.
26:47 En fait, quand il a attaqué, tout le monde était à fond.
26:50 Oui, mais il attaque.
26:51 Rudy Mollard, ils ont mis 2,5 km à fond.
26:55 Derrière Storer, il attaque, il ne fait pas semblant, ça revient sur Storer et là,
26:59 il décide d'y aller.
27:00 Mais quand il y va, tous les coureurs du peloton sont en incapacité de le suivre.
27:06 Lui aussi est à fond.
27:08 Il était à fond, mais il est moins à fond que les autres.
27:12 Il a la marge pour le faire.
27:13 Il est à fond, moi je n'avais pas vu, parce que j'étais un tout petit peu loin.
27:16 Sur l'attaque, on regarde, c'est le seul à être en danseuse, c'est le seul à faire
27:19 la différence.
27:20 Personne ne tente de réagir, tout le monde le voit bien partir.
27:23 Il part en 4, 5ème position, je veux dire, on l'a vu partir.
27:26 Si on y va pas à ce moment-là...
27:27 Tout le monde connaît Romain Grégoire, en fait, il n'y a pas de problème.
27:29 Bien sûr, bien sûr.
27:30 On a eu la réaction de Benoît, je pense qu'il pouvait y aller, Benoît, que ce ne
27:33 fasse pas.
27:34 Il pouvait y aller tout de suite, il a préféré attendre.
27:35 Il a fait son esprit, Benoît a fait un effort vraiment violent.
27:38 Il y avait pratiquement 20 secondes, quand Benoît a réagi.
27:41 Ils reviennent à 8 secondes en 500 mètres.
27:43 Mais après, Benoît, il a pioché un petit peu.
27:47 Mais je pense que Benoît Coste-Neufroy avait les capacités.
27:49 D'ailleurs, il l'a dit, il regrette un peu de ne pas avoir suivi Romain quand il a attaqué.
27:55 D'ailleurs, il a plutôt bien géré, Benoît, derrière, parce qu'il se retrouve avec Michael
27:59 Stohrer, notamment.
28:00 Et puis, on se retrouve avec Benoît Coste-Neufroy qui vient faire une deuxième place.
28:04 Il fallait gérer aussi Stohrer derrière.
28:06 Pierre, on voulait en parler.
28:08 Vas-y, tu peux en parler.
28:09 Stohrer, c'est un petit peu ambigu son attaque derrière à 1 km, à un peu plus d'un kilomètre
28:17 parce qu'il n'arrive pas à créer l'écart.
28:20 Il reprend du temps.
28:22 Il reprend quelques secondes à Romain Grégoire et derrière, il se fait rattraper.
28:28 Il se fait doubler par Benoît Coste-Neufroy.
28:29 Donc, il aurait mieux fait de rester dans la roue, quitte à essayer de le sauter dans
28:34 les 100 derniers mètres.
28:35 Romain aurait eu beaucoup plus d'avance.
28:37 Parce qu'il a fait perdre, je pense, au moins 10 secondes.
28:39 Parce que quand il attaque, il y avait plus de 30 secondes et il arrivait il y a 18.
28:43 Et Romain Grégoire se relève à 10 mètres de la ligne.
28:46 Donc, ça a fait perdre au moins 10 secondes à Romain Grégoire.
28:49 Il a voulu faire le doubler.
28:50 Malheureusement, ça n'a pas fonctionné.
28:52 Patrick Chassé.
28:53 Juste pour relancer un peu peut-être le suspense autour de Romain Grégoire.
28:55 Il faut savoir quand même que lors de la troisième étape, l'étape corrézienne,
28:58 avec arrivé à bord les Orgues, qu'il faudra escalader deux fois, cette côte, elle fait
29:02 5 kilomètres à 6%.
29:04 Et que finalement, on ne sait pas à ce niveau-là ce que vaut Romain Grégoire sur une bosse
29:09 aussi longue.
29:10 Rappelons que ce n'est pas un coureur qui vise à l'avenir d'être un grand coureur
29:13 de course par étapes, de grand tour, mais plutôt un coureur de classique.
29:17 Et là, ce sera quand même un test intéressant.
29:18 Merci Patrick.
29:19 Non, non, non, mais c'est vrai.
29:22 Après, rappelez-vous du Tour de Suisse, il se fait 15e, je crois, du classement général
29:27 au monde d'école autour de Suisse.
29:29 Donc je ne pense pas qu'une bosse de 5 bornes à 6% fasse port à Romain Grégoire.
29:34 Par rapport au plateau de coureurs qu'on a de présent ici, ils sont tous un peu du
29:37 même niveau, du même puncher grimpeur, on va dire.
29:40 Donc ce n'est pas le profil qui peut faire port à Romain.
29:43 Comme l'a dit Christophe, ce sera plus la tactique, l'adversité, se prendre d'une
29:48 certaine façon pour essayer de faire perdre l'équipe pour Romain Védégie, on va dire.
29:52 Il faudra collectivement s'y mettre à plusieurs pour essayer de les mettre en défaut.
29:57 En tout cas, je le redis, mais pour moi, en 1 contre 1, face à n'importe qui, il ne
30:02 sera pas battu, il ne perdra pas assez de temps pour qu'on puisse renverser le classement
30:06 général.
30:07 Si on veut renverser le classement général, il faut lancer des coureurs qui sont un petit
30:09 peu plus loin, ceux à 35 secondes et qui eux vont obliger l'équipe pour Romain Védégie
30:14 à faire des efforts.
30:15 La clé, vraiment, pour moi, elle est là, mais franchement, il n'y a rien de perdu.
30:19 On a souvent vu sur le Limousin un changement de leader, on a vu beaucoup de retournements
30:23 de situation ces dernières années.
30:26 Il y a encore tout à faire.
30:28 On le disait en avant-course, mais sur ces dernières années, il y a eu trois éditions
30:32 avec deux coureurs dans le même temps, aux premières et deuxième places.
30:36 Donc, attention, évidemment, rien n'est joué, mais c'est vrai que Romain Grégoire
30:38 est quand même rentré dans une énorme démonstration aujourd'hui.
30:41 Christophe, vous étiez sur la moto aujourd'hui, malheureusement, on n'aime pas ça, mais ça
30:44 fait partie du cyclisme.
30:45 Il y a eu pas mal de chutes également, plusieurs.
30:48 Qu'est-ce qui explique ça d'après vous ? Qu'est-ce qui a expliqué les chutes successives
30:51 qu'on va voir en image ?
30:52 Les chutes que j'ai vues, notamment celle-là, c'est tout simplement un changement de route.
30:59 Là, on était dans un moment clé de la course, tout le monde veut être devant.
31:01 Regardez, on passe d'une route qui fait 7-8 mètres de large, on prend une petite route
31:04 à droite, elle en fait 4 de large.
31:06 Obligatoirement, il n'y a pas de la place pour tout le monde.
31:09 Je pense que c'est tout simplement la nervosité d'une première étape où on sait que le
31:12 classement général est en train de se jouer, où on sait qu'il faut être placé devant.
31:15 C'est tout ça qui fait qu'à un moment donné, on a eu des chutes.
31:18 Il n'y a pas eu d'énormes chutes collectives.
31:21 Il y a eu, de ce que j'en sais, un seul abandon.
31:24 Tout le monde est reparti.
31:27 Malheureusement, il y en a qui ont perdu le général.
31:29 Mais ça frotte.
31:31 C'est aussi dû aux routes difficiles.
31:34 Franchement, aujourd'hui, le parcours était extrêmement exigeant.
31:36 À l'arrivée, s'il y a des écarts, s'il y a si peu de coureurs qui peuvent encore jouer
31:40 le général, parce qu'ils sont plus qu'une trentaine à pouvoir jouer le classement général,
31:43 c'est qu'aujourd'hui, la course a été difficile.
31:45 Et pourtant, ce n'est pas vraiment l'étape prenne, c'était juste une étape difficile
31:49 sur le papier, pas avec une arrivée au sommet.
31:51 Donc voilà, c'est un peu tout ça qui fait qu'aujourd'hui, on a eu de la nervosité
31:55 et malheureusement, quelques chutes.
31:56 Ça me fait rire, mais qui pue le podium.
31:58 Romain Grégoire, c'est fini.
31:59 Il va passer sa nuit là, mais ce n'est pas très bon pour le classement général.
32:02 Meilleur grimpeur, meilleur jeune, l'étape générale.
32:05 L'Escalier Méléon.
32:06 Ça fait un peu de maillot.
32:07 Il est encore là, Romain, toujours applaudi.
32:12 Nous aussi, on en profite.
32:13 Peut-être que vous aussi, devant votre téléviseur, vous familiarisez également avec ce message
32:18 de Romain Grégoire.
32:19 On va le voir un petit moment.
32:21 Il a 20 ans, il est bourré de talent et il est français.
32:25 Et nous, on aime ça.
32:26 Patrick a lancé quelque chose tout à l'heure en termes de profil, etc.
32:30 Je vais aller plus loin.
32:31 C'est quoi le...
32:32 Vous posez la question sur Kevin Vaughn en avant-cours.
32:34 C'est quoi le plafond de Romain Grégoire ?
32:36 Je pense qu'il n'y en a pas.
32:38 Le problème, ou pas, c'est qu'il n'a pas de lacune.
32:41 Il est fort dans les montées, il est fort dans les descentes, il a une pointe de vitesse.
32:45 Il va bien en contre la montre.
32:47 Il est bon en cyclocross ?
32:48 Le cyclocross...
32:49 Je ne crois pas que c'est au programme des courses par étapes.
32:51 Une étape de cyclocross, encore ?
32:53 L'estradé Bianché, c'est important d'être bon en cyclocross, non ?
32:55 Le Stade Rébanqué, il a fait une place, d'ailleurs, cette année.
32:58 Septième.
32:59 Non, après...
33:00 Il est lucide, en plus.
33:02 La haute montagne, peut-être, pour l'instant, ça sera sa limite.
33:06 Il n'est pas lourd.
33:07 Il n'est pas lourd, il va progresser.
33:08 Il n'a pas de limite.
33:09 En vrai, pour l'instant, on ne les connaît pas.
33:10 Oui, je pense que même lui, il ne les connaît pas.
33:12 On va voir, on va éviter de fixer, dans dix jours, à la Muelta.
33:16 On va voir.
33:17 Il ne va pas faire le général.
33:18 Je ne pense pas qu'il va s'accrocher.
33:19 Il va viser des étapes.
33:20 Mais je pense qu'il va crever l'écran.
33:22 C'est sûr.
33:23 Parce que c'est ça qui m'intéresse dans cette...
33:25 Allez, encore Romain Grégoire !
33:26 On va leur baptiser cette étape.
33:28 Qu'est-ce que vous en pensez ?
33:29 On l'appelle l'étape 1 Romain Grégoire.
33:31 Justement, on n'arrête pas de se dire ça, en fait.
33:35 C'est une formule un peu facile.
33:36 On ne sait pas où ils vont s'arrêter.
33:38 On ne connaît pas leurs limites.
33:39 Comment on fait pour les découvrir, finalement, ces limites ?
33:43 Vous allez me dire que c'est la course qui va parler à un moment donné.
33:45 Mais comment est-ce qu'on fait pour se dire que ce n'est pas ça que je veux mettre en avant ?
33:49 C'est plutôt ça ?
33:50 Comment ça se passe étape par étape ?
33:51 Au niveau physique, honnêtement, je pense que pour l'instant, il n'y a pas de limite à se donner.
33:56 15e au Tour de Suisse, être capable de remporter des courses d'un jour.
34:00 Chez les jeunes, il a tout gagné.
34:02 Moi, ce qui me...
34:04 Surtout là où j'ai envie...
34:06 C'est que là, il était favori.
34:08 Il était vraiment cité parmi les favoris.
34:10 Il a mis son équipe à rouler.
34:11 Tout le monde a été à son service.
34:13 Et il arrive à faire la différence et à l'emporter sur une étape qui ne finit pas au sommet.
34:16 Ou même sur le final.
34:18 Même moi, j'ai eu un doute à un moment donné à me dire...
34:20 Attention, c'est quand même long pour aller à l'arrivée.
34:21 Est-ce qu'il ne va pas perdre du temps ?
34:22 Finalement, il a repris encore un peu de temps.
34:24 Moi, c'est ça qui m'impressionne.
34:26 Cette capacité à assumer le poids à 20 ans d'une équipe Goubama et Dédic,
34:31 qui est quand même une équipe solide, une équipe du World Tour.
34:33 Et puis, c'est le leader.
34:34 Et il s'affirme.
34:35 Il gagne.
34:36 Il fait rouler tout le monde.
34:37 On le voit à son attitude.
34:39 Ça veut encore plus dire que les limites, on verra bien.
34:43 Parce que ce n'est même pas une question qu'il n'a pas conscience de ce qu'on attend de lui.
34:46 Il en a conscience.
34:47 Bien sûr.
34:48 Il est posé.
34:49 Il est réfléchi.
34:50 Il sait très bien où il va.
34:51 Il sait très bien ce qu'il fait.
34:52 Pour lui, il n'y a pas vraiment de surprise.
34:54 C'est naturel, ça.
34:55 En tout cas, c'est quelque chose d'un peu inné.
34:58 Il travaille pour ça.
35:01 Il fait les choses.
35:02 Et ça marche.
35:03 Et il se sent bien.
35:04 Il continue de progresser.
35:05 Et c'est ça qui est hyper important à mettre en exergue.
35:08 C'est qu'il ne faut pas lui donner de limites.
35:11 On verra bien.
35:12 Il va sûrement participer à un grand tour l'année prochaine.
35:14 Il n'est pas prévu sur la Vuelta.
35:15 Si, il va à la Vuelta.
35:16 Ah, il va à la Vuelta.
35:17 On verra à la Vuelta.
35:18 Vous ne nous écoutez pas.
35:19 Non, mais en fait, j'ai loupé le début de l'émission.
35:21 Désolé.
35:22 Je vous rappelle que j'ai fait un tour de moto.
35:23 Avec Lenny Martinez également à la Vuelta.
35:25 Voilà.
35:26 Donc, très bien.
35:27 On va découvrir encore Romain Grégoire sur trois semaines.
35:30 Comment il récupère.
35:31 Il n'y aura honnêtement, je pense, aucun objectif de classement en général.
35:34 C'est juste au jour le jour, voir comment il progresse, comment il va, comment il récupère.
35:38 Et voilà.
35:39 Il faut se rassurer.
35:40 Mais il y a, en tout cas mentalement, il y a une hyper belle perspective pour lui.
35:45 On est toujours ici sur le plateau de Savas Frotté à Bénévent-l'Abbaye.
35:49 On va se quitter quelques instants.
35:50 On va revenir ensemble.
35:51 On a encore des choses à dire.
35:52 Bien sûr, on reparlera de Romain Grégoire.
35:54 Puis, on parlera des transferts.
35:55 J'ai l'impression qu'il y a eu quelques petits tuyaux qui sont tombés aujourd'hui.
35:59 Et on va vous demander un peu votre avis, messieurs, parce que la saison prochaine ne va pas ressembler à la saison 2023.
36:04 Première saison professionnelle pour Romain Grégoire, qui a gagné les quatre jours de Dunkerque au mois de mai.
36:18 Et qui là, pour son tout premier tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine, vient de s'adjuger la première étape et prendre le maillot de leader.
36:24 Romain Grégoire, retenez ce nom, retenez ce visage, retenez son palmarès, déjà, qui va s'étoffer.
36:29 C'est une certitude.
36:30 Le voilà, leader de cette course qu'on va suivre jusqu'à vendredi.
36:34 On a beaucoup de choses encore à voir ensemble.
36:36 On va parler des transferts, notamment avec l'avis de nos super consultants.
36:40 Jour de Grégoire, est-ce qu'on valide ce mot ?
36:42 Ça vous va ?
36:43 Oh là là, c'est tombé.
36:44 Voilà, Thibaut Duponchel, c'est pour toi.
36:46 Non, c'est tombé à l'eau.
36:47 Personne n'a réagi, personne n'a vu.
36:49 Je l'ai mal placé, ça doit être.
36:50 Je ne sais pas combien ils sont à réfléchir en régie sur ça, mais je l'ai bien trouvé.
36:52 Classe, c'est la spécialité de Thibaut.
36:54 Classement général avec vous, Patrick.
36:56 Le classement général, donc évidemment, coup double pour Romain Grégoire qui prend la tête du classement général.
37:02 Romain Grégoire qui fait un écart, écart important évidemment par rapport à ses adversaires,
37:07 puisque Benoît Costefroy pointe en deuxième position à 23 secondes, déjà, du byzantin.
37:14 Et puis Stöhrer, donc deuxième homme de l'équipe Groupama FDG est à 26 secondes.
37:19 Lorenzo Rota, l'Italien d'intermarché, est à 39 secondes.
37:22 Et en ce qui concerne les principaux favoris, on retiendra, il n'est pas dans le top 10,
37:26 que Kevin Vauclin est à 47 secondes, comme 25 coureurs de ce peloton qui ont terminé avec 37 secondes de retard,
37:34 auquel il faut ajouter les 10 secondes de bonification de Romain Grégoire.
37:38 La dernière victoire d'un coureur de l'équipe Groupama FDG sur le tour du Limousin à l'issue d'une étape,
37:43 c'était déjà en creuse, mais c'était il y a cinq ans.
37:46 Et c'est l'équipe FDG d'Antoni Roux que l'on salue au passage, puisqu'il s'est retiré depuis de la compétition.
37:51 Et oui, vous avez bien raison Patrick de le souligner.
37:54 Le tour du Limousin va continuer jusqu'à vendredi. Demain, il y aura l'étape à 14 heures.
37:58 Mais d'abord, on va ouvrir un radio peloton parce qu'il y a beaucoup de choses à vous dire.
38:02 Vous savez, le mois d'août, c'est le mois où on officialise les transferts dans le cyclisme.
38:06 Il y a déjà eu beaucoup de choses qui sont tombées.
38:08 Ça a commencé dès le 1er août avec Arnaud Desmars, qui est parti directement chez Arkea Samsic,
38:12 qui a changé de maillot tout de suite en cours de saison.
38:15 Il y en a qui sont tombées aujourd'hui même.
38:17 Ça, c'est l'actu fraîche, très fraîche, avec des tableaux préparés grâce à Maury Lhermitte en régie.
38:22 On va regarder ça. Il y en a trois qui sont plutôt intéressants, trois qu'on voulait souligner.
38:26 Ça commence par ce recrutement de la Jumbo-Visma, Mathéo Juergensen.
38:31 C'est plutôt pas mal.
38:33 Ça ne va pas faire baisser le tempo du train Jumbo-Visma. Ça ne devrait pas les ralentir.
38:38 Forcément, très grosse recrue pour Jumbo-Visma.
38:44 Oui, voilà.
38:45 Non, non, c'est une bonne recrue. C'est dans la lignée de ce qu'ils font habituellement.
38:51 Patrick Conrad, chez la Little Trek. On verra tout à l'heure que la Little Trek est en train de faire un sacré recrutement.
38:56 C'est un bon équipier, Patrick Conrad, qui gagne aussi des étapes importantes sur les grands tours.
39:02 Un coureur solide pour la montagne.
39:04 On va le voir par la suite pour le recrutement chez Little Trek.
39:07 Mais ça va faire partie des bons coureurs pour l'année prochaine, pour entourer certains leaders.
39:13 Du côté de l'équipe Arkea, on a dit qu'Arnaud Desmars avait rejoint les rangs de cette formation au premier route.
39:18 Il y en a un qui va le rejoindre, Arnaud Desmars.
39:20 Ce sera à partir de l'année prochaine. Un coureur italien, Vincenzo Albanese.
39:25 Là aussi, on est plutôt sur un bon recrutement, Christophe.
39:27 Oui, on est sur un bon recrutement.
39:29 Du côté de l'équipe Arkea Samsic, on s'est énormément renforcé au niveau du sprint.
39:33 Quand on regarde Arnaud Desmars, Albanese, Jean-Luc Guiteau.
39:35 On rappelle qu'on perd Warren Barguil.
39:37 Oui, on va perdre Warren Barguil qui va retourner dans l'équipe DSM.
39:40 Venturini, je pense que tu veux.
39:41 Venturini aussi, oui, qui va aller chez Arkea.
39:43 On a fait le choix de s'orienter clairement vers le sprint.
39:47 On sait que c'est une équipe aussi qui est en dette de points pour l'accession au World Tour.
39:51 Elle est 19e actuellement, c'est les 18 premières équipes.
39:53 Et on rappelle qu'on est reparti sur un cycle de trois ans.
39:57 Je vous ai encore coupé, mais première année là, jusqu'à trois saisons pleines.
40:00 Voilà, donc en gros, il leur reste deux ans, un quart, on va dire, pour essayer de combler ce déficit de points.
40:06 Et je pense que ça fait partie de cette stratégie au niveau de l'équipe Arkea Samsic.
40:10 Alors ce qu'on va faire, c'est qu'on rouvrira un Radio Ploton demain.
40:13 Parce que moi, je veux vous entendre sur ce qui se passe en ce moment, sur le transfert qui est le plus marquant pour vous.
40:17 On sait que du côté de la Little Trek, notamment, il y a Théo Gaguenhart qui est parti là-bas.
40:21 Ineos qui a perdu deux coureurs, donc qui perdra deux coureurs à partir de 2024.
40:25 À la fois Théo Gaguenhart, mais aussi Pavel Sivakov.
40:27 On en a déjà parlé, mais on en reparlera.
40:29 On va se pencher sur l'étape de demain déjà en attendant, parce qu'on a une course à vivre avec 23 secondes d'écart entre Vauclin et Kosnefroid.
40:36 Et tout un groupe derrière Patrick Chassé. Encore un beau terrain demain, n'est-ce pas ?
40:40 - Ah oui, un beau terrain. Demain, nous serons en Dordogne.
40:42 Puisque vous le savez, il y a une étape par département du Limousin, au sens large.
40:46 Et bien demain, ce sera le tour de la Dordogne, avec un départ d'Exil-Deuil, direction Trelissac.
40:52 Trelissac, c'est une arrivée habituelle du tour du Limousin.
40:56 Michael Aristi s'y était imposé la dernière fois, c'était en 2019.
41:00 On partait de Rouffiac.
41:01 Et là, vous le voyez, on aura un parcours avec un dénivelé qui ne sera pas le plus important de ces quatre jours.
41:07 Mais avec des routes qui seront souvent, je dirais, jamais plates.
41:12 Pas souvent, mais jamais, jamais plates, effectivement.
41:15 Avec des côtes comme la côte d'Agnac, avec la côte de Saint-Pierre-de-Chignac.
41:20 Avec dans le final, également, la côte de Sarliac.
41:23 Une étape qui fera 185 km de long, donc plus longue qu'aujourd'hui, 20 km de plus.
41:29 Et vous le voyez, avec des côtes parfois difficiles de première catégorie, comme il y a eu dans le final de cette journée aujourd'hui.
41:37 C'est à l'issue de cette étape que l'on aura finalement pour l'arrivée, une arrivée en faux plat.
41:43 Faux plat montant. On verra si les sprinteurs arrivent à tenir le choc demain.
41:46 Ça n'a pas été le cas aujourd'hui. Le dénivelé 2553, c'est-à-dire à peu près la même chose que ce qu'avaient les coureurs à franchir aujourd'hui.
41:55 On rappelle donc que Benoît Cosnefroy est deuxième pour l'instant à 23 secondes, derrière Romain Grégoire, le leader,
42:01 et que Kevin Vauclin, troisième des favoris, est derrière dans un groupe encore à 24 secondes de Benoît Cosnefroy.
42:06 Je vous laisse faire les comptes. Pierre, vous avez fait la reco très rapidement. Demain, on attend quoi ?
42:11 C'est la seule que je n'ai pas reconnu.
42:13 Mais attendez, hier vous êtes arrivé essoufflé à l'hôtel.
42:15 On s'est dit, il a fait 20 bornes.
42:17 Les gens ont fait deux par deux, les coureurs, ils les font une par une.
42:20 Deux par deux, il y en a quatre, il y en a une que vous n'avez pas faite, ce n'est pas possible.
42:23 Non mais demain, très clairement, logiquement, on devra avoir un sprint,
42:31 parce que c'est la seule étape pour les sprinteurs, après il n'y a pas un gros plateau de sprinteurs.
42:34 Et il y a ce classement général, il va falloir attaquer.
42:38 Nous, ce qu'on espère en tout cas, c'est une étape folle, avec plein d'attaques,
42:42 surtout des wanty qui sont très nombreux dans le groupe à 30 secondes.
42:46 On espère une attaque plein de rebondissements.
42:49 Rendez-vous demain à 14h pour cette deuxième étape du Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine
42:54 avec Pierre Roland, Cédric Pinault, Christophe Riblon sur la moto, Patrick Chassé.
42:57 On se revoit demain à 14h.
43:00 Il a pas eu le temps de sourire, c'est terrible.
43:02 Je vous laisse avec en attendant l'EDS et l'équipe du soir à 18h30 avec Giovanni Castaldi.
43:07 A la semaine prochaine.
43:08 Au revoir.
43:09 - Marie-Philippe Bella.
43:10 - Marie-Philippe Bella.
43:11 - Marie-Philippe Bella.
43:12 - Marie-Philippe Bella.
43:13 - Marie-Philippe Bella.
43:14 - Marie-Philippe Bella.
43:15 - Marie-Philippe Bella.
43:16 - Marie-Philippe Bella.
43:17 - Marie-Philippe Bella.
43:18 - Marie-Philippe Bella.
43:19 - Marie-Philippe Bella.
43:20 - Marie-Philippe Bella.
43:21 - Marie-Philippe Bella.
43:22 - Marie-Philippe Bella.
43:23 - Marie-Philippe Bella.
43:24 - Marie-Philippe Bella.
43:25 - Marie-Philippe Bella.
43:26 - Marie-Philippe Bella.
43:27 - Marie-Philippe Bella.
43:28 - Marie-Philippe Bella.

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