- MARIJANE - YVON LALLEMAND
- il y a 10 mois
Auteur mélodiste interprète Yvon Lallemand//Compositeur arrangeur Laurent Fontaine.
À Jean-Michel, Véronique, Jean-François, Annick, Daniel, Robert, Pierre, Paul, Francis, Billy...
Yvon Lallemand - Extrait d'une période de ma vie en chanson.
Histoire vraie... Toutes les personnes dont les prénoms sont cités dans cette chanson sont leurs vrais prénoms et il est sûr qu'aujourd'hui certains malheureusement ont disparus. Je pense notamment à Georges, le patron du café de l'avenue. Je dédie cette chanson à tous les survivants de l'avenue Mozart Paris 16. Mais également à mes potes de la Police Parisienne (La PP) de l'immeuble rue du Chevaleret Paris 13 (sous le pont de Tolbiac). Billy, souviens toi. Vous m'aviez demandé de jouer "Il silenzio" à la trompette ce soir-là dans le bar de Madame Alex. C'est ainsi que je fus adopté par la bande et intronisé au champagne. Billy, souviens toi... De nos virées à Montmartre, les feux rouges grillés, les sens interdits... De la fois, où vous, en civil, je vous ai accompagné lors d'un contrôle d'identité à minuit dans les bistrots. Vous, cheveux courts, moi longs tombant sur les épaules... À deux heures du matin, lorsque je vous rejoignais avec des bières pendant votre ronde et que nous entrions dans un immeuble pour les boire... La traction avant toute blanche du collègue qui faisait un bruit d'enfer la nuit dans cette rue du Chevaleret. Souviens-toi... Moi, c'était Francky...
À Marijane et toute la bande. YL sept. 2022
histoire vécue, ma vie, mes vingt ans. Rue du chevaleret, mes amis policiers Paris 13. Avenue Mozart Paris 16, nos soirées chez Georges bar restaurant. Dans le treizième, j'habitais quai de la gare. Dans le seizième, au numéro 50 avenue Mozart pas loin de Claude François croisé parfois dans le même restaurant... Puis parti sur les routes avec le cirque Bouglione...
Je marche dans les rues, rues de Paris
sans me soucier d' l’itinéraire
j'ai tout perdu un mercredi
quand j'ai quitté la ville lumière
Porte Saint Martin rue Saint Denis
la discothèque mardi jeudi
Tout ça c'est loin adieu les filles
j' vais suivre un cirque changer de vie
J'ai la gorge sèche j'suis en plein délire
j' pars à la recherche de mes souvenirs
Café de l'avenue Georges au comptoir
te rappelle tu cette moche bagarre
La gueule en sang pas beau à voir
mais heureusement ce fameux soir
REFRAIN*
MariJane était la MariJane me disait des mots doux me consolait
en me serrant dans ses bras
MariJane me câlinait MariJane me soignait d'un mouchoir à carreaux
trempé dans l'eau du caniveau
MariJane MariJane oh Mari Mari Mari MariJane
Rue Chevaleret chez madame Alex
que de bonnes bouffes mon vieux Billy.
Nocturnes virées côté de Barbes
visite au gnouf salut Francky.
Sens interdits feux rouges grillés
rues de Paris rue de la santé.
Tout ça c'est loin mais c'est la vie
ça va ça vient miss nostalgie.
L'âme en déprime pas beau à voir
j'ai triste mine un vrai cauchemar
AU REFRAIN*
© Yvon Lallemand auteur
À Jean-Michel, Véronique, Jean-François, Annick, Daniel, Robert, Pierre, Paul, Francis, Billy...
Yvon Lallemand - Extrait d'une période de ma vie en chanson.
Histoire vraie... Toutes les personnes dont les prénoms sont cités dans cette chanson sont leurs vrais prénoms et il est sûr qu'aujourd'hui certains malheureusement ont disparus. Je pense notamment à Georges, le patron du café de l'avenue. Je dédie cette chanson à tous les survivants de l'avenue Mozart Paris 16. Mais également à mes potes de la Police Parisienne (La PP) de l'immeuble rue du Chevaleret Paris 13 (sous le pont de Tolbiac). Billy, souviens toi. Vous m'aviez demandé de jouer "Il silenzio" à la trompette ce soir-là dans le bar de Madame Alex. C'est ainsi que je fus adopté par la bande et intronisé au champagne. Billy, souviens toi... De nos virées à Montmartre, les feux rouges grillés, les sens interdits... De la fois, où vous, en civil, je vous ai accompagné lors d'un contrôle d'identité à minuit dans les bistrots. Vous, cheveux courts, moi longs tombant sur les épaules... À deux heures du matin, lorsque je vous rejoignais avec des bières pendant votre ronde et que nous entrions dans un immeuble pour les boire... La traction avant toute blanche du collègue qui faisait un bruit d'enfer la nuit dans cette rue du Chevaleret. Souviens-toi... Moi, c'était Francky...
À Marijane et toute la bande. YL sept. 2022
histoire vécue, ma vie, mes vingt ans. Rue du chevaleret, mes amis policiers Paris 13. Avenue Mozart Paris 16, nos soirées chez Georges bar restaurant. Dans le treizième, j'habitais quai de la gare. Dans le seizième, au numéro 50 avenue Mozart pas loin de Claude François croisé parfois dans le même restaurant... Puis parti sur les routes avec le cirque Bouglione...
Je marche dans les rues, rues de Paris
sans me soucier d' l’itinéraire
j'ai tout perdu un mercredi
quand j'ai quitté la ville lumière
Porte Saint Martin rue Saint Denis
la discothèque mardi jeudi
Tout ça c'est loin adieu les filles
j' vais suivre un cirque changer de vie
J'ai la gorge sèche j'suis en plein délire
j' pars à la recherche de mes souvenirs
Café de l'avenue Georges au comptoir
te rappelle tu cette moche bagarre
La gueule en sang pas beau à voir
mais heureusement ce fameux soir
REFRAIN*
MariJane était la MariJane me disait des mots doux me consolait
en me serrant dans ses bras
MariJane me câlinait MariJane me soignait d'un mouchoir à carreaux
trempé dans l'eau du caniveau
MariJane MariJane oh Mari Mari Mari MariJane
Rue Chevaleret chez madame Alex
que de bonnes bouffes mon vieux Billy.
Nocturnes virées côté de Barbes
visite au gnouf salut Francky.
Sens interdits feux rouges grillés
rues de Paris rue de la santé.
Tout ça c'est loin mais c'est la vie
ça va ça vient miss nostalgie.
L'âme en déprime pas beau à voir
j'ai triste mine un vrai cauchemar
AU REFRAIN*
© Yvon Lallemand auteur