Le Conseil d'État a annoncé suspendre en référé la dissolution du collectif écologiste des "Soulèvements de la Terre", qui avait été prononcée par décret. Pour la haute juridiction administrative, le gouvernement n'a pas apporté la preuve que le collectif cautionne "des agissements violents envers les personnes".
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00:00 - Clairement, oui, c'est un camouflet pour Gérald Darmanin.
00:02 Mais ce qui est sûr, c'est que les soulèvements de la Terre,
00:04 c'est un groupuscule d'extrémistes et c'est un groupuscule violent.
00:08 Ce sont des éco-terroristes.
00:10 Et l'ensemble des groupuscules violents qui attisent la haine,
00:13 et qui appellent à la haine et qui détruisent tout, doivent être dissous.
00:17 Il n'y a pas de discussion à avoir.
00:18 - Alors on va quand même mettre coudant sur les propos.
00:20 Il n'est pas question d'incitation à la haine.
00:23 Le terme d'éco-terroriste aussi, je pense qu'il fait réagir Sophie Bussière, qu'on va entendre.
00:27 - Très clairement. Et quand on parlait des dégâts qui ont été occasionnés,
00:31 on parle de plusieurs centaines de milliers d'euros de dégâts.
00:35 Et on oublie aussi de dire que lors des manifestations illégales organisées
00:39 par les soulèvements de la Terre, on a eu quand même également un gendarme
00:43 qui a été grièvement blessé avec un cocktail Molotov.
00:46 Donc très clairement, les manifestations illégales qu'ils ont organisées
00:49 ont conduit à des violences extrêmes.
00:52 - Sophie Bussière, vous entendez les accusations portées par le député Yohann Gillet ?
00:57 - Oui tout à fait, j'ai entendu effectivement, et ce sont les mêmes termes du ministre de l'Intérieur à notre rencontre,
01:03 ce vocable d'éco-terroriste.
01:05 Et la décision d'aujourd'hui du Conseil d'État, j'espère, va mettre un frein à cette volonté
01:10 de criminaliser le mouvement écologiste.