• l’année dernière
Une sélection de personnalités du sport français a emprunté une partie du parcours de la cérémonie d'ouverture ce mardi, à un an de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. La basketeuse française Sandrine Gruda, médaille de bronze des Jeux 2020, faisait partie du périple.

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Transcription
00:00 Quel sentiment vous avez sur cette journée, sur ce parcours, sur la scène qui est la
00:06 cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques ?
00:08 C'est un sentiment qui est très particulier parce qu'il est assez profond.
00:11 Je palpe ce qui va se produire dans un an.
00:15 C'est vrai que ce n'est pas forcément évident parce qu'on est un petit peu tous
00:17 pris dans notre quotidien.
00:19 Avant les Jeux, on avait quand même d'autres exigences à mener.
00:23 Et donc là, qu'on est à un an, c'est vrai que ça prend corps, ça prend forme, ça prend
00:28 vie et ça donne des frissons.
00:30 On a hâte d'y être ?
00:32 Non, pas d'excitation dans ce sens-là parce qu'en fait, je connais le processus à suivre
00:39 avec précision, avec application pour pouvoir arriver au jeu et décrocher une médaille
00:46 parce que ça, c'est mon objectif.
00:47 Donc c'est vrai que de point de vue émotionnel, je temporise, je suis plutôt dans le factuel
00:53 et dans l'action.
00:54 Pour vous, qu'est-ce qu'il faut pour que ces Jeux à Paris soient historiques ?
00:59 Alors, je pense que déjà, les organisateurs ont tendance vers ça parce que nous innovons
01:05 pas mal, ne serait-ce que par justement cette cérémonie d'ouverture.
01:08 Donc je pense que ça passe déjà par ça.
01:10 Et puis deuxièmement, ce serait effectivement de battre un record de médailles.
01:13 Justement, qu'est-ce qu'il faut pour aller chercher une médaille olympique ?
01:18 C'est quoi le programme qu'il faut mettre en place ?
01:22 Alors, pour moi, en toute humilité, je pourrais pas parler pour tout le monde, mais c'est
01:28 vrai que moi, j'ai besoin de motivation, j'ai besoin d'objectifs, j'ai besoin de
01:34 tout ça pour pouvoir me lever le matin déterminée et c'est ce que je vais faire.
01:39 Donc c'est vrai que là, du coup, comme je disais, ça prend corps, j'imprègne les
01:43 choses et lorsque je serai à La Salle, parce que j'évolue à Lyon, je vais pouvoir à
01:48 la fois me lever avec toute la détermination pour mener les objectifs de la Svelaterne,
01:53 mais également en parallèle, pouvoir me préparer pour ces Jeux olympiques.

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