Amar Takjout plébiscité hier à la tête de la centrale syndicale : Une nouvelle ère pour l'UGTA ?
  • il y a 9 mois
Le nouveau secrétaire général de l’UGTA, Amar Takjout, a décliné hier les grandes lignes de son programme en assurant qu’il sera l’homme du rassemblement dans le but de «rebâtir cette organisation syndicale et de renforcer sa représentativité».

L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a désormais un nouveau secrétaire général. Il s’agit de Amar Takjout, qui a été plébiscité lors du 14e congrès extraordinaire qui s’est ouvert hier à l’hôtel Sheraton d’Alger.

Annoncée par le bureau du congrès présidé par Hamou Touahria, secrétaire général par intérim depuis la démission de Salim Labatcha en mars dernier, la candidature de Amar Takjout a été approuvée par les quelque 800 congressistes participant à ce rendez-vous organique que la Centrale syndicale a placé sous le thème de la réunification et du renouveau.

C’est sous un tonnerre d’applaudissements et des youyous de joie que le nouveau secrétaire général a rejoint le pupitre, suivi d’une foule compacte de congressistes qui scandaient à tue-tête «Maak ya Amar (nous sommes avec toi Amar)».

Le chef du Mouvement d’autodétermination de Kabylie a salué la reconnaissance par Israël de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. “Je viens d’adresser les félicitations de la Kabylie au roi du Maroc et au Premier ministre israélien”, a déclaré Ferhat Mehenni sur Twitter.

“En reconnaissant la marocanité du Sahara, Israël désarme la branche armée de l’Algérie, le Polisario”, a-t-il ajouté
Le président du MAK n’a jamais caché ses liens profonds avec Rabat, où son mouvement indépendantiste kabyle bénéficie de soutien et de compréhension, même si le soutien officiel du Maroc est soumis aux aléas de la politique. Elle est, parfois, claire et sans ambiguïté, comme lorsque la diplomatie du royaume appelait, en 2015, 2021 et 2022 depuis la tribune des Nations unies, à accorder au peuple kabyle le droit à l’autodétermination. Néanmoins, l’engagement du royaume envers le MAK n’est pas aussi constant que le soutien de l’Algérie au Polisario

Diplomatiquement et géopolitiquement, l’Algérie continue à rester fidèle à son camp : celui du non-alignement, de la défense des causes palestinienne et du Sahara occidental, de la non-ingérence dans les affaires internes des autres États et du respect inconditionnel de la souveraineté des autres pays.

Économiquement, le pays entreprend désormais de redéployer toutes ses cartes et ses atouts pour accélérer la diversification de son économie et son ouverture rapide à de nouveaux horizons, plus à même de lui offrir la possibilité d’intégrer l’engrenage inévitable des nouvelles chaînes de valeurs mondiales.

Le récent périple du chef de l’État à l’étranger en dit ainsi long sur le positionnement géostratégique et géopolitique du pays. Le Qatar, petite mais toute influente pétromonarchie du Golfe ; la Turquie, acte
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