• l’année dernière
Soupçonnés d'avoir roué de coups un jeune homme en marge des émeutes début juillet dans la deuxième ville de France, quatre fonctionnaires de la brigade anticriminalité ont été mis en examen dans la nuit de jeudi à vendredi. L'un d'eux a été placé en détention provisoire, une décision qui a suscité la colère des syndicats et un mouvement de protestation au sein des commissariats marseillais notamment. Le directeur de la police nationale a déclaré, ce lundi, dans le Parisien, qu'un policier n'avait "pas sa place en prison avant un éventuel procès".

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Transcription
00:00 Le commissariat Saint-Augustin situé à l'ouest de Nice a fermé ses portes en fin d'après-midi.
00:05 Habituellement ouvert 24h/24, 7j/7, nous avons tenté de sonner ici à l'interphone mais sans réponse.
00:13 Vous le voyez également sur les images de Benoît Ruiz, le rideau est baissé derrière la vitre.
00:20 Des personnes ont souhaité venir porter plainte mais en voyant les portes closes, elles sont reparties.
00:26 Alors selon nos informations, 75% des agents de ce commissariat sont absents.
00:32 Des arrêts maladie déposés pour protester contre l'incarcération de l'un de leurs collègues marseillais.
00:39 Un mouvement qui a commencé dans la cité phocéenne et qui s'étend jusqu'ici.
00:44 Selon le chef de la direction départementale de la sécurité publique que nous avons rencontré,
00:50 ce sont les services de la brigade anticriminalité et les brigades sur le terrain qui sont le plus touchés par le manque d'effectifs.
00:59 Mais le personnel a été concentré sur le commissariat central Foch pour continuer une partie de leurs activités,
01:06 notamment pour enregistrer les dépôts de plaintes.

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