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Noémie Halioua, cheffe du service international du média Factuel : «En Espagne, le gouvernement ne s'est pas fait remarquer pour ses mesures sociales et économiques mais plus pour ses dérives sociétales».

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Transcription
00:00 J'ai quand même envie de me poser la question et de vous poser la question, qu'est-ce que la gauche ?
00:03 Parce que c'est un gouvernement qui ne s'est pas particulièrement fait remarquer
00:07 pour ses mesures et ses transformations sociales, économiques.
00:10 Il s'est beaucoup fait remarquer pour ses dérives sociétales.
00:15 Ce qu'on va retenir de ce dernier gouvernement, pardon,
00:17 mais c'est quand même ce qui a beaucoup fracturé l'Espagne ces derniers mois,
00:22 c'est la fameuse loi sur le consentement qui, rappelons-le, la loi Solwassi,
00:28 cette loi qui a été votée le 7 octobre sur le consentement sexuel,
00:31 qui a été déterminée plus tôt par la gauche radicale et par les féministes,
00:34 qui permet notamment à un individu de changer de sexe dès lors qu'il a 16 ans.
00:40 Il y a eu des vis de forme, c'est-à-dire qu'en voulant protéger les femmes,
00:43 on a permis à des violeurs de sortir de prison plus tôt.
00:47 Donc si vous voulez, cette loi sur le consentement sexuel et sur des questions plus sociétales,
00:51 elle a pris le pas sur des mesures qu'on attend normalement d'un gouvernement de gauche,
00:55 c'est-à-dire des questions économiques et sociales.
00:59 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:02 [SILENCE]

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