COUPE DU MONDE - Le onze de départ de Didier Deschamps pour France-Pologne, ce dimanche lors des huitièmes de finale du Mondial au Qatar, semble se dévoiler. Raphaël Varane, notamment, tient la corde par rapport à Ibrahima Konaté. Martin Mosnier et Maxime Dupuis ont débattu de cette composition probable, ce samedi dans le FC Stream Team. Voici un extrait-vidéo. [Réalisation : Sébastien Ferreira.]
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00:00 En revanche j'ai l'impression que le ton a évolué, c'est l'excitation évidemment.
00:04 Les digues cèdent !
00:05 Les digues cèdent et demain 16h, 8ème de finale, France-Pologne, match rare, affiche rarissime.
00:12 Et en revanche un 11 de départ qui est bien connu, puisqu'à priori Martin, selon le huis clos du jour,
00:19 on aura les 11 qui ont joué et battu le Danemark lors de la deuxième journée de la phase de pool.
00:24 Exactement, à priori ça ne devrait pas bouger, donc du poste de gardien jusqu'au poste d'avant-ensemble,
00:30 je vais faire vite parce que vous la connaissez, Lloris, Koundé, Varane, Upamecano, Théo Hernández,
00:36 au milieu Griezmann, Chouameni, Rabiot et devant évidemment Mbappé, Giroud, Dembélé, Maxime,
00:43 est-ce que pour toi, 1, c'est la meilleure équipe possible, est-ce que c'est celle qu'il fallait aligner face à la Pologne ?
00:50 Je te le dirai après le match, mais c'était une équipe évidente.
00:55 On répète suffisamment que cette Coupe du Monde pour l'instant est un copier-coller de 2018.
01:00 Didier Deschamps a trouvé son équipe sur le deuxième match, qui était plutôt bonne contre le Danemark.
01:05 Il remet les mêmes évidemment lorsque les choses sérieuses commencent, c'est-à-dire pour ce 8ème de finale face à la Pologne.
01:10 Il a raison, il y a déjà quelque chose qui me plaît, évidemment c'est moins marqué que face à la Suisse,
01:15 c'est qu'il y va avec ses forces, c'est-à-dire que souvenez-vous de la Suisse avec le fameux miroir d'être passé à 3,
01:21 quelque chose qui n'était à l'époque pas travaillé, là au moins il y va avec les forces.
01:25 Il a raison, puisqu'il y a eu une vraie montée en puissance de cette équipe entre le premier et le deuxième match.
01:29 Contre le Danemark, ils ont fait vraiment un très très bon match, un petit creux au début de la deuxième période,
01:34 mais on a quand même vu une équipe qui parfois semble sur un équilibre précaire et qui tient aussi au positionnement de Griezmann,
01:41 mais n'empêche que ça fonctionne, donc ça aurait été dommage de changer,
01:44 parce qu'en vrai, imaginer qu'il change demain et qu'il se retrouve avec une équipe qui ne marche pas,
01:48 alors qu'il avait la solution sous les yeux ou sous la main, ça aurait été dommage.
01:51 La bonne nouvelle, Martin, aussi, c'est évidemment qu'il y aura Théo Hernandez, parce qu'on a eu une toute petite fraye.
01:57 Personnellement, je n'ai pas dormi de la nuit, parce que si Deschamps n'avait pas eu Théo Hernandez,
02:02 se retrouver avec Eduardo Camavinga, arrière gauche de l'équipe de France en 8ème de finale de la Coupe du Monde,
02:10 je pense que c'était le choix le plus risqué de l'histoire de l'équipe de France en Coupe du Monde.
02:14 Là, on a vu ce que ça avait donné face à la Tunisie, je pense que ça ne serait pas passé face à la Pologne.
02:19 Donc, évidemment et heureusement, Théo Hernandez sera là, et le staff de l'équipe de France avait raison.
02:24 Alors, voilà, moi, quand je vois cette communication qu'on nous dit, c'est juste une contusion, il ne faut pas se faire de soucis.
02:32 Moi, j'attends toujours de voir, parce que quand il y a un joueur qui rate un entraînement à J-2 d'un match des Bleus,
02:38 c'est rarement une bonne nouvelle. Bon, là, il se trouve qu'il était là à J-1, donc de toute façon, il sera là demain au coup d'envoi.
02:43 Donc, c'est effectivement l'excellente nouvelle. Je rejoins ce que tu disais, Maxime.
02:47 Moi, ce qui me plaît, c'est que Didier Deschamps ne fait pas d'expérience, que finalement, les expériences...
02:51 Il s'est servi du premier tour pour faire ses expériences, et il a trouvé la bonne formule.
02:55 Donc, voilà. Moi, mon seul petit bémol sur cette compo-là, c'est que je me demande si Didier Deschamps
03:03 aligne aujourd'hui ses deux meilleurs défenseurs centraux. Je me dis aussi que c'était difficile de faire autrement.
03:08 Mais quand tu vois le match et le début de compétition, donc les matchs d'Ibrahima Konate depuis qu'il est arrivé au Qatar,
03:16 il me semble quasiment incontournable, ou pas mécano aussi, et Raphaël Varane beaucoup moins.
03:23 Après, évidemment, c'est un huitième de finale. Deschamps a très peu de cadre dans cette équipe.
03:28 Il a besoin de structurer une colonne autour de Lloris, Varane, Griezmann, Mbappé, Giroud, si on schématise.
03:37 Et donc, il a besoin de Varane. Mais je pense que si demain, ça se passe mal pour Varane, Deschamps aura des regrets.
03:45 Ce match, c'est une bascule pour Varane parce que sa situation ressemble, évidemment, les pépins physiques en moins d'avant-tournoi,
03:53 à ce qu'avait été Griezmann en 2018. C'est-à-dire, c'est un leader qui a du mal à se lancer.
03:58 Il est plutôt bon contre Danemark pour son retour. Et puis après, de manière assez inexplicable, il se rate un peu face à la Tunisie.
04:05 Alors, on pourrait dire qu'il n'était pas dans l'équipe type. Mais on a senti quand même un gros coup de mou,
04:11 qu'il n'était pas entouré par ses coéquipiers habituels, etc. Mais quand même, il y a quelque chose de bizarre.
04:15 Et on a essayé de se renseigner un peu auprès de préparateurs physiques pour savoir ce qu'il y avait derrière ça.
04:20 Mais à priori, ce qu'on nous a dit, c'est que ça ne peut pas être un coup de mou physique. En général, ça fonctionne.
04:25 Donc, peut-être un coup de moins bien. Mais le problème, maintenant, c'est que c'est sans filet et qu'il y a un petit pari.
04:29 Alors, est-ce que le pari est plus grand que de mettre Konaté sur un huitième de finale de Coupe du Monde ?
04:34 Je ne suis pas certain. Mais en tout cas, il y a intérêt à ce que ça marche parce que la question se posera.
04:38 Et puis, plus on avance, plus ça sera compliqué. Et déjà, en quarte finale, si on a un défenseur central sur lequel on a des doutes
04:43 sur son pouvoir d'intervention et ce qu'il fait, ce sera potentiellement problématique si toutefois les bleus passent, évidemment.
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