« C'est notre combat numéro un. Rien, pour nous, n'est plus important. » Arrière-petit-fils de Louis-Ferdinand Céline, Guillaume Grenet l'assure : lui et les membres de sa famille se battront « jusqu'à [leur] dernier souffle » pour que « ne ressortent jamais » les pamphlets antisémites de leur illustre aïeul – Bagatelle pour un massacre (1937), L'École des cadavres (1938), Les Beaux Draps (1941) –, disparus du paysage littéraire et jamais réédités en France, depuis la Libération.