Les libéraux nous en rabattent les oreilles : le coût de la dette publique française explose. Il deviendrait insoutenable et pourrait bien entendu justifier toutes les velléités d'austérité du gouvernement. Sauf que quand on y regarde de plus près, la quasi intégralité de l’explosion actuelle de la charge de la dette (c’est-à-dire les intérêts que la France verse chaque année à ses créanciers) vient d’une toute petite partie de cette dette. Décryptage.
Les sources et explications de Ludo sont à retrouver ici : https://www.humanite.fr/videos/proteger-la-finance-avec-nos-impots-l-arnaque-des-emprunts-indexes-798806
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00:00 Aujourd'hui, on va vous parler d'une erreur incroyable qui a coûté à la France
00:03 plus de 15 milliards d'euros juste en 2022
00:06 et qui va encore nous coûter des dizaines de milliards d'euros dans les prochaines années.
00:11 Ce qui est dingue, c'est que cette erreur catastrophique,
00:13 presque personne n'en parle aujourd'hui alors qu'elle va coûter au budget de l'État
00:17 plus cher que le déficit des retraites que le gouvernement a gété partout sur les plateaux télé.
00:22 Cette erreur, c'est les dettes indexées sur l'inflation.
00:25 Si ça vous dit rien, c'est bien normal, je vais vous expliquer.
00:28 Un truc que vous avez peut-être entendu, c'est que le coût de la dette publique, il explose en ce moment.
00:33 Les charges d'intérêt que l'État paye sur sa dette,
00:36 y sont passées de 24 milliards d'euros en 2020 à 46 milliards en 2022.
00:42 Le coût de la dette, il a été multiplié par quasiment deux en seulement deux ans.
00:46 C'est énorme !
00:47 Entre 2020 et 2022, c'est 22 milliards d'euros de plus qui viennent de nos impôts
00:53 qu'on paye aux financiers pour les intérêts de la dette.
00:56 On pourrait croire que si la dette nous coûte de plus en plus cher,
01:00 c'est peut-être parce que l'État s'est maxi-endetté avec l'argent magique du Covid
01:05 ou parce que les taux d'intérêt sur la dette, ils ont augmenté.
01:08 Mais non, d'après un tout récent rapport de la Cour des comptes,
01:11 en fait, quasiment toute l'augmentation du coût de notre dette,
01:15 elle vient d'une toute petite partie de la dette de l'État, la dette indexée sur l'inflation.
01:21 [Musique]
01:27 Qu'est-ce que c'est qu'une dette indexée sur l'inflation ?
01:29 Pour le comprendre, il faut d'abord voir comment fonctionne une dette publique classique.
01:34 Et vous allez voir, c'est super intéressant.
01:35 La dette publique, il faut savoir qu'elle ne marche pas comme votre dette à vous et moi.
01:39 Nous, quand on fait un crédit, chaque mois,
01:42 on rembourse une partie de la somme qu'on a empruntée plus ses intérêts.
01:46 Et à la fin du crédit, on a tout remboursé.
01:48 L'État, ça n'a rien à voir.
01:50 Mettons que l'État emprunte 100 pour 10 ans à 2% de taux d'intérêt.
01:55 Et bien, chaque année, l'État, il ne rembourse que les 2 d'intérêt qu'il doit.
01:59 Et au bout de 10 ans, à la fin de sa dette,
02:02 il rembourse d'un coup tous les 100 qu'il doit.
02:04 On appelle ça le principal.
02:06 Ça, c'est la dette publique d'État de façon classique.
02:09 Une dette indexée sur l'inflation, c'est différent.
02:11 Quand l'État emprunte 100, il rembourse aussi des intérêts fixes chaque année.
02:16 Mettons cette fois 0,6%.
02:18 Mais à la fin, au lieu de rembourser uniquement les 100 qu'il a empruntés,
02:22 il rembourse les 100 plus toute l'inflation qu'il y a eu pendant 10 ans.
02:27 Là, dans notre exemple, il rembourse 22
02:30 parce qu'il y a eu 22% d'inflation cumulée sur les 10 années d'emprunt.
02:34 La France, elle propose deux types de dettes indexées sur l'inflation.
02:38 La première indexée sur l'inflation en France.
02:41 On regarde comment les prix ont bougé pendant 10 ans en France.
02:45 Et la deuxième indexée sur les prix dans la zone euro.
02:47 L'idée de ces dettes indexées, elle vient de Dominique Strauss-Kahn.
02:51 Au début, on les appelait même les DSK bonds.
02:54 Mais malgré ça, le champion incontesté de ces dettes indexées,
02:58 c'est le président Macron.
02:59 Quasiment la moitié de tous les titres émis depuis 1998,
03:05 46% pour être exact,
03:07 l'ont été depuis que Macron est entré à l'Élysée en 2017.
03:11 Aujourd'hui, c'est 11,5% de toute la dette d'État
03:15 qui est indexée sur l'inflation.
03:17 Pourquoi l'État, il propose des dettes indexées sur l'inflation ?
03:20 Tout l'intérêt de cette dette, c'est que,
03:22 comme l'État, à la fin, il rembourse l'inflation à son prêteur,
03:26 le prêteur, il accepte des taux d'intérêt plus bas.
03:29 Ces dernières années, le taux d'intérêt des dettes indexées sur l'inflation,
03:33 il est en moyenne 1,4 point inférieur à celui sur une dette classique.
03:38 Ça veut dire que si le taux d'intérêt sur une dette classique à 10 ans,
03:41 il est de 2%,
03:43 eh bien, si l'État souscrit le même jour une dette indexée sur l'inflation,
03:47 le taux d'intérêt, il ne sera que de 0,6%.
03:51 Ça veut dire que tant que l'inflation sur 10 ans,
03:53 elle est inférieure à 1,4% annuel,
03:56 l'État est gagnant.
03:58 Il paye moins cher au total sa dette indexée sur l'inflation
04:02 que s'il avait pris une dette classique.
04:04 Mais à l'inverse, si l'inflation est supérieure à 1,4% par an,
04:08 eh bien là, le coût de la dette explose.
04:10 En clair, avec une dette classique,
04:13 le risque d'inflation, il repose sur le prêteur.
04:16 C'est le prêteur qui ne veut pas qu'il y ait d'inflation pendant les 10 ans de la dette,
04:20 alors qu'avec une dette indexée sur l'inflation,
04:23 tout ce risque d'inflation, il repose sur les épaules de l'État.
04:26 C'est l'État qui n'a pas intérêt à ce qui est de l'inflation pendant les 10 ans du prêt.
04:31 Et malheureusement, depuis 2 ans, l'inflation, elle a explosé en France et en Europe.
04:36 Et ça, ça fait que nos 11,5% de dette indexée sur l'inflation,
04:41 elles ont vu leur coût exploser aussi.
04:43 Ça nous a déjà coûté plus de 15 milliards d'euros en 2022,
04:47 et ça devrait probablement nous coûter 14 milliards d'euros supplémentaires en 2023,
04:53 le tout payé par nos impôts.
04:55 Ça fait qu'aujourd'hui, clairement, ces dettes indexées sur l'inflation,
04:58 elles seignent nos finances publiques.
05:00 Mais attendez, c'est pas parce qu'il y a eu de l'inflation pendant 2 années
05:03 que le pari de ces dettes, il est forcément mauvais.
05:06 Si ça se trouve, quand l'inflation était basse,
05:09 grâce à ces dettes indexées, l'État a économisé plein d'argent.
05:12 Et bien, grâce à un document transmis au Sénat fin 2022 par l'agence France Trésor,
05:18 l'agence gouvernementale qui gère la dette de l'État,
05:21 on peut en avoir le cœur net.
05:23 On peut savoir si, au total, depuis la première dette émise en 1998 jusqu'à la fin 2022,
05:30 ce pari des dettes indexées sur l'inflation,
05:32 ça a rapporté ou coûté de l'argent aux finances publiques.
05:36 Les petites barres bleues que vous voyez,
05:38 c'est ce que les dettes indexées sur l'inflation nous ont permis d'économiser chaque année
05:42 grâce à leur taux d'intérêt plus faible.
05:44 Les petites barres jaunes, c'est à l'inverse ce qu'elles ont coûté à l'État à cause de l'inflation.
05:49 Et puis, le petit tiret vert, c'est le bilan global annuel,
05:53 positif ou négatif, pour les finances de l'État.
05:56 Ce qu'on voit dans ce doc, c'est que globalement,
05:58 le bilan des dettes indexées sur l'inflation était neutre de 1998 à 2012,
06:03 que de 2012 à 2020, ces dettes nous ont rapporté un peu d'argent,
06:07 entre 1 et 3 milliards d'euros par an,
06:10 mais qu'en 2022, patatras, elles nous ont coûté un fric monstre.
06:14 Et quand on regarde l'effet total cumulé,
06:16 on voit qu'une seule année d'inflation soutenue en 2022
06:21 a réussi à quasiment annuler tous les gains des 24 années précédentes.
06:26 Aïe !
06:26 Houston, on a un problème.
06:28 Avec l'inflation qui continue en 2023,
06:30 le bilan global, il va à coup sûr passer dans le rouge.
06:34 On n'a pas le chiffre exact,
06:35 mais ça devrait se situer autour de 10 milliards d'euros de coûts au total.
06:39 Et malheureusement, ce n'est que le début.
06:41 Chaque année où l'inflation sera supérieure à 1,4 % en France ou en zone euro,
06:47 la dette indexée, elle va nous coûter de plus en plus d'argent.
06:50 Voilà le bilan de ce choix de proposer de la dette indexée sur l'inflation.
06:55 On a gagné un peu d'argent pendant une vingtaine d'années,
06:58 mais il a suffi de deux années d'inflation pour ruiner complètement le bilan.
07:02 Je pense qu'il faut appeler un chat un chat.
07:04 Cette politique de dette indexée, c'est un échec cuisant,
07:07 une erreur de gestion monumentale.
07:09 Et pour que vous vous rendiez compte de l'absurdité de la gestion de la dette publique française,
07:16 dites-vous que cette dette indexée sur l'inflation,
07:19 on en a émis le gros entre 2015 et 2020,
07:22 un moment où les taux d'intérêt sur la dette de l'État classique étaient au plus bas.
07:27 L'État, il empruntait à 1%, 0,5% et même parfois en dessous de 0% de taux d'intérêt.
07:33 Est-ce qu'il y avait vraiment besoin, quand les taux d'intérêt classiques étaient à quasi zéro,
07:38 de faire peser tout le risque d'inflation sur le contribuable et nos impôts ?
07:42 Je ne suis pas sûr.
07:43 Depuis ce fiasco de 2022, les dettes indexées sur l'inflation,
07:47 on a commencé à les regarder de plus près.
07:49 On s'est rendu compte que le gros de ces dettes avait été émis sous la présidence de Macron
07:53 et c'est pourquoi il y a deux députés, un PS et un RN,
07:57 qui ont demandé des explications à Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie.
08:01 Voilà ce qu'il a répondu devant la représentation nationale.
08:11 Je rappelle que simplement ces 10% de titres de dette de l'État indexés sur l'inflation
08:17 répondent à une demande très précise des assureurs de l'assurance-vie,
08:21 du livret A et du livret d'épargne populaire.
08:24 Ce n'est pas précisément ce que j'appelle les pires charognards de Wall Street.
08:27 Pourquoi ?
08:28 Tout simplement parce qu'on veut que votre assurance-vie,
08:31 j'imagine que vous en avez une comme beaucoup d'autres parlementaires ici
08:34 et comme beaucoup de Français qui nous écoutent,
08:35 pour qu'elle continue à rapporter, il faut bien qu'elle soit aussi indexée sur l'inflation.
08:39 Donc, il demande qu'une partie de la dette française soit indexée sur l'inflation.
08:43 C'est une demande très précise des investisseurs français.
08:46 En gros, Bruno Le Maire, il nous dit que ces dettes indexées sur l'inflation,
08:50 c'est une bonne chose parce qu'elles protègent du risque d'inflation
08:53 les banques et les assurances qui proposent des livrets A et des assurances-vie
08:58 et donc, elles protègent le petit épargnant français.
09:01 Premier problème avec sa réponse,
09:03 c'est totalement faux de présenter ces dettes indexées sur l'inflation
09:07 comme une affaire franco-française.
09:09 À notre connaissance, c'est impossible de savoir qui détient quel titre de dette indexée,
09:14 mais par contre, on peut savoir qui a acheté les titres de dette
09:19 au moment où l'État les a émis.
09:21 Et là, quand on regarde les dernières grandes émissions de titres indexés,
09:25 on se rend compte que l'étranger, il en a acheté un paquet.
09:28 Quand c'est des titres de dette indexés sur l'inflation française,
09:31 l'étranger, c'est 40% des acheteurs,
09:34 mais ça monte à 75% d'acheteurs étrangers
09:37 quand c'est des titres indexés sur l'inflation de la zone euro.
09:40 Bref, l'excuse de Bruno Le Maire de "on fait ça pour protéger le petit épargnant français et son livret A",
09:46 elle tient pas la route.
09:47 Il se pourrait qu'il ait tranquillement menti devant l'Assemblée nationale.
09:51 Ça commence mal, notre affaire.
09:52 Mais allons plus loin.
09:53 Est-ce que la dette indexée, qui est vraiment possédée par des banques et des assurances françaises,
09:59 est-ce que c'est grâce à cette dette indexée
10:01 qu'on arrive à maintenir les taux du livret A et de l'assurance-vie ?
10:05 Pour le livret A, la réponse est évidente et c'est un grand non.
10:09 Avant 98, avant que ces dettes indexées existent,
10:13 les banques arrivaient très bien à payer les taux d'intérêt du livret A.
10:17 Elles pourraient donc très bien, facilement y arriver aujourd'hui.
10:20 D'ailleurs, avec l'inflation, les taux d'intérêt remontent
10:24 et les banques font des profits records.
10:26 Donc, quand Bruno Le Maire dit "je protège le petit livret A",
10:29 il ment sans vergogne.
10:31 Si ces titres de dette indexés sur l'inflation n'existaient pas,
10:34 le livret A serait toujours aussi rémunéré,
10:37 les banques, elles feraient juste un peu moins de profits.
10:39 Quand vous paierez votre croissant à la boulangerie,
10:41 dites-vous qu'une partie de la TVA que vous payez,
10:44 elle est là pour gonfler les profits des banques
10:46 à cause de ces dettes indexées.
10:48 Je suis désolé, le croissant, il aura peut-être pas le même goût,
10:50 mais c'est pas de ma faute, c'est celle de nos gouvernements.
10:53 - Ah bon ? - Merci !
10:54 Pour l'assurance-vie en revanche, là c'est vrai,
10:56 les dettes indexées leur permettent d'avoir de meilleurs rendements
10:59 en période d'inflation.
11:01 Là, Bruno Le Maire y ment pas.
11:02 Mais est-ce que c'est bien ?
11:04 Est-ce que c'est juste que les impôts payés par la collectivité,
11:07 la TVA, etc., qu'on paye tous,
11:10 riches comme pauvres,
11:11 ça aille booster les rendements de l'assurance-vie ?
11:14 Franchement, pour nous, c'est injustifiable.
11:16 Pourquoi les ouvriers et les employés,
11:18 qui sont grosso modo quinquarts à avoir eux-mêmes une assurance-vie,
11:22 ils devraient payer des impôts pour garantir l'épargne des autres ?
11:26 Et vous imaginez bien que même les quelques pauvres
11:28 qui ont une assurance-vie,
11:30 elles contiennent pas du tout la même somme d'argent
11:33 que l'assurance-vie des cadres ou des professions libérales.
11:35 Bref, si on enlève tout le blabla,
11:37 la réponse de Bruno Le Maire, c'est qu'il défend
11:40 que notre argent, nos impôts, ce qu'on paye toutes et tous,
11:43 eh ben ça vienne protéger l'épargne des riches
11:46 du risque d'inflation.
11:47 C'est fou !
11:48 Je dis ça, mais l'excuse de l'assurance-vie,
11:50 elle est toujours moins pire
11:51 que quand nos impôts viennent garnir les marges des banques
11:54 ou partent directement dans des institutions financières à l'étranger.
11:58 Mais y'a pas de quoi se vanter non plus !
12:00 Plus sérieusement, ces dettes indexées sur l'inflation,
12:03 ça a été une énorme erreur.
12:05 Une erreur qui va nous coûter des milliards d'euros d'argent public,
12:08 le tout au profit des plus riches, des assurances et de la finance.
12:13 Le minimum, du minimum, ça aurait été de reconnaître cet échec
12:17 et de chercher à comprendre comment on a pu s'embarquer dans un tel fiasco.
12:21 Parce que les 15 milliards d'euros qu'on a raqués juste en 2022,
12:25 à cause de ce choix catastrophique,
12:27 ben on en aurait eu bien besoin pour l'école, pour la santé, pour nos retraites.
12:32 On aurait bien aimé en voir la couleur de cet argent.
12:34 D'ailleurs, si cette question de la dette publique vous intéresse,
12:37 on a fait une vidéo beaucoup plus détaillée sur ce sujet
12:39 sur notre site "Oisons comprendre".
12:41 On y parle des taux d'intérêt, du rôle des banques centrales,
12:44 en sortant des clichés.
12:45 Sur "Oisons comprendre", on traite aussi des besoins en argent,
12:48 de l'école, de la santé,
12:50 de tout ce qu'on va devoir faire pour le climat et la transition énergétique.
12:53 Si vous appréciez notre travail et que vous voulez nous soutenir,
12:56 franchement, n'hésitez pas à faire un tour sur notre site "Oisons comprendre".
12:59 Pour revenir à notre sujet, malheureusement,
13:01 cette erreur monumentale qu'ont été les dettes indexées sur l'inflation,
13:05 les grands médias, ils commencent à peine à en parler.
13:08 Personne n'asticote vraiment Bruno Le Maire,
13:11 Elisabeth Borne ou Emmanuel Macron
13:13 sur cet énorme gâchis d'argent public.
13:16 Nous, on a fait notre maximum pour donner l'alerte
13:19 et expliquer le sujet clairement en quelques minutes.
13:21 On compte donc sur vous pour diffuser la vidéo au maximum.
13:25 Vous connaissez la musique ?
13:26 Un like, un commentaire ou un partage,
13:29 ça aide beaucoup à ce que les algorithmes
13:32 proposent et montrent la vidéo à plus de gens.
13:34 Cette vidéo, c'est aussi la dernière de la saison
13:37 qu'on fait avec le journal "L'Humanité".
13:39 Et franchement, vous avez été incroyables.
13:42 Votre soutien, il a été juste énorme
13:44 et je sais honnêtement pas comment vous remercier.
13:46 Pour nous, ça a été un plaisir de vous retrouver une fois par mois.
13:49 On a pu aborder des sujets aussi importants que variés
13:53 et votre accueil, à chaque fois, il était énorme.
13:56 Un grand, grand merci.
13:57 Un grand merci à vous et un grand merci à l'Huma.
14:00 D'ailleurs, n'hésitez surtout pas à vous abonner
14:03 à leur journal ou à leur chaîne.
14:05 Moi, je vous fais des gros bisous
14:06 et je vous dis à très vite pour de nouvelles aventures.
14:09 Ciao les amis !
14:10 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
14:13 Merci.
14:14 Merci.