« Je n'ai jamais été capable de laisser pleurer mon bébé  » | Ayem Nour - Vidéo Dailymotion

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Ayem se confie sur sa vie de maman : ses ressentis à la grossesse, le choix du prénom, le meilleur et le pire conseil reçu... Elle nous partage ses jolies anecdotes.  Retrouvez son ouvrage ici : https://www.thierrysouccar.com/nutrition/livre/simplement-keto-6574 Retrouvez Ayem sur instagram : @ayemnou

Transcript

00:00 C'est pas une bêtise, mais j'ai trouvé ça rigolo parce que je lui ai dit...

00:03 Je crois que je lui ai dit un truc du style...

00:05 "Tu dis bisous à papa."

00:07 Et il a dit "Tu dis bisous à papa."

00:09 Donc ça faisait le truc pas spontané où c'était moi qui lui avais soufflé le bisou.

00:12 Être maman, ce que ça a changé dans ma vie, ça a tout changé.

00:18 Ça a tout changé d'être maman.

00:20 J'ai toujours eu le sentiment, jusqu'à encore récemment, d'être une petite fille.

00:25 Quand mon fils est arrivé, ça a été un peu brutal.

00:29 Du jour au lendemain, toutes ces responsabilités, parce qu'en fait, tu ne penses plus à toi.

00:32 C'est quand même très intense, ce truc où tu te dis "Aujourd'hui, je suis responsable."

00:37 Pas que de moi, je suis aussi responsable d'un être.

00:39 Quand j'ai su que j'allais être maman, alors ce n'était pour être très transparente,

00:45 et c'est la première fois que j'en parle, ce n'était pas du tout prévu.

00:48 Aidez-m'est arrivé comme ça.

00:50 J'étais très contente et à la fois, j'avais peur.

00:53 À l'époque, j'étais animatrice d'une émission, d'une quotidienne.

00:58 Donc j'avais de grosses responsabilités.

01:01 Je me suis posé beaucoup de questions, parce que je me suis dit

01:04 "Ma carrière, qu'est-ce qui va se passer ? Comment je vais gérer les deux ?"

01:08 Donc, c'était...

01:10 J'étais contente, c'était très...

01:11 C'était mitigé comme sentiment.

01:13 J'étais à la fois très contente et à la fois très apeurée.

01:16 J'aimerais en avoir plusieurs de super pouvoir par rapport aux enfants.

01:22 Surtout que moi, j'ai une belle famille recomposée, donc il y en a trois maintenant à la maison.

01:26 J'aimerais être...

01:28 J'aimerais être une petite coccinelle pour être là constamment

01:32 et puis voir tout ce qu'ils font.

01:34 Les voir évoluer.

01:35 Je suis frustrée parfois de ne pas voir ce qui se passe à l'école,

01:38 de ne pas voir...

01:39 J'ai raté des moments où il était tout petit, parce que j'avais mon émission

01:42 et je sais que j'ai loupé des moments.

01:44 J'aimerais pouvoir être constamment avec lui et voir tout ce qui se passe.

01:48 Souvent, on me disait "Laisse pleurer ton fils, laisse pleurer ton fils,

01:55 laisse pleurer ton fils".

01:56 J'en ai jamais été capable.

01:58 Et pourtant, je ne cède pas à tout,

02:01 mais j'avais beaucoup de mal à le laisser pleurer.

02:03 Pour moi, c'est un très beau conseil.

02:05 Après, chacun fait comme il veut, mais moi, j'avais du mal à le laisser pleurer.

02:08 Et le meilleur conseil qu'on m'ait donné,

02:10 big up à toi, maman.

02:12 C'est ma fille, tu es maman.

02:14 Mais ne t'oublie pas.

02:17 Ne t'oublie pas.

02:18 Tu es aussi une femme avant tout.

02:20 Et il ne faut pas que tu t'oublies, parce que si tu es une femme heureuse,

02:22 tu seras une excellente maman.

02:25 Il n'y a pas longtemps,

02:27 au téléphone avec son papa,

02:29 je lui ai chuchoté un truc

02:31 et il a répété en chuchotant comme ça.

02:34 Donc en fait, il m'a cramé totale.

02:36 Mais j'ai trouvé ça rigolo, parce que je lui ai dit,

02:38 je crois que je lui ai dit un truc du style

02:40 "Tu dis bisous à papa".

02:42 Et il a dit "Tu dis bisous à papa".

02:44 Donc ça faisait le truc pas spontané,

02:46 c'était moi qui lui avais soufflé le bisou.

02:48 Oui, oui, Yvine, bien sûr, qu'il y ait une anecdote derrière Yvine.

02:52 En même temps, en m'appelant Aïem,

02:54 comme j'avais un prénom assez original et tout,

02:57 je n'avais pas envie de lui donner un prénom,

03:00 entre guillemets, qu'on peut appeler commun.

03:01 Comme mon papa a mis beaucoup d'amour,

03:04 de poésie et de passion dans le choix de mon prénom,

03:08 j'avais envie aussi qu'autour de l'histoire du prénom de mon fils,

03:11 il y ait un vrai truc.

03:12 Le papa m'avait proposé James,

03:15 James et Michael.

03:17 Voilà, James et Michael.

03:18 Et je n'étais pas très emballée.

03:20 Je n'ai rien contre les James et les Michael,

03:21 mais je n'étais pas très emballée.

03:22 Et un matin, je me suis levée.

03:24 La nuit, je réfléchissais, je réfléchissais, je réfléchissais.

03:28 Et j'ai fait son prénom en prenant les deux premières syllabes

03:31 de chaque prénom.

03:33 Donc, A-Y de Aïem et V-I-N de Vincent.

03:36 Et du coup, ça a créé Yvine.

03:38 Et donc, ce matin, je me lève et je lui dis "Aïvine".

03:40 Il me dit "Aï" quoi ?

03:41 Je lui dis "Aïvine".

03:42 Il me dit "Mais qu'est-ce que c'est ?"

03:43 Je lui dis "C'est A-Y d'Aïem, V-I-N de Vincent.

03:45 Et puis, à contraction, ça fait Aïvine.

03:47 C'est chouette, c'est pas commun."

03:49 Ah, il m'a dit "J'adore".

03:50 Et puis, ben voilà.

03:51 Aïvine était née.

03:52 Ma pauvre, elle n'en parle pas.

03:55 Très compliquée l'alimentation avec mon fils.

03:58 C'est encore difficile.

03:59 Plus petite, j'avais plus de facilité à lui faire manger certaines choses.

04:03 Aujourd'hui, Aïvine a déjà son caractère, ses goûts.

04:08 Monsieur veut imposer ses choix culinaires.

04:10 Donc, c'est très difficile.

04:12 Il a un gros problème avec les légumes.

04:13 Donc, j'essaye de trouver d'autres techniques, de les enrober,

04:16 de fromage, d'autres choses, mais ça passe difficilement.

04:19 C'est un grand gourmand.

04:20 En même temps, il y en a de qui tenir.

04:22 J'ai gardé mon bébé avec moi, près de moi,

04:26 pendant les trois jours où je suis restée à la clinique.

04:29 Et impossible de m'en séparer.

04:31 J'étais dans une paranoïa, dans une petite...

04:33 Je crois que j'ai regardé trop de films.

04:35 Je me suis dit "On sait jamais si on me les change."

04:37 Je sais pas, j'étais en paranoïa.

04:38 Donc, ouais, j'ai pratiqué le cododo pendant un bon moment.

04:41 Après, j'ai arrêté pendant une période parce que je pense que ça peut avoir aussi...

04:45 Ça dépend des couples, mais ça peut avoir un impact sur la vie privée du couple.

04:49 Moi, personnellement, ça a été le cas.

04:51 Moi, je l'ai pratiqué, en tout cas.

04:52 Et je regrette pas du tout, c'était des chouettes moments.

04:54 Moi, en général, j'arrive à être assez persuasif avec mon fils.

05:00 Il sait que maman est très gentille, mais qu'il faut pas non plus trop...

05:03 Trop trop déconner.

05:04 Aïvine, il a un rituel, en fait.

05:07 Il a sa petite routine.

05:09 Il rentre de l'école, il retire ses chaussures, il se lave les mains.

05:13 Il sait qu'on va bientôt dîner.

05:15 Il sait qu'on va aller prendre la douche.

05:16 Son petit rituel, justement, le fait de lui avoir instauré cette routine

05:20 qui m'aide beaucoup et qui fait qu'il le sait.

05:23 Il sait que quand on a fini de manger et qu'on va se grosser les dents,

05:26 ça va être le moment de faire un câlin à tout le monde et d'aller se coucher.

05:29 Donc, c'est réglé dans sa tête.

05:31 Pour l'instant, j'arrive encore un peu à faire ce que je veux.

05:33 Je sais que ça va pas durer.

05:34 À toutes les mamans qui nous regardent,

05:38 j'aimerais vous dire que vous êtes toutes merveilleuses.

05:40 On a la chance de vivre quelque chose d'extraordinaire

05:44 en donnant la vie et que c'est pas une épreuve facile.

05:48 C'est quelque chose qui peut être extraordinaire,

05:49 mais qui peut être aussi très difficile.

05:51 Et pour ça, on nous doit déjà un minimum de respect

05:54 et un minimum de considération.

05:56 Et voilà, qu'elles s'aiment et qu'elles gardent confiance en elles

05:59 parce qu'elles font un très bon travail.

06:02 Sous-titrage ST' 501

06:05 Sous-titrage ST' 501

06:07 [Musique]

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