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03:43 Alors c'est la manifestation traditionnelle devant les grands médias et aujourd'hui on met une petite spéciale dédicace aux GAFAM,
03:50 puisqu'on va aller le voir Facebook, Google et d'autres GAFAM de ce genre là,
03:53 qui contribuent de toute façon à verrouiller la liberté d'expression,
03:57 d'autant qu'il y a un sujet en ce moment avec la Commission Européenne qui veut verrouiller les possibilités de débat public sur les réseaux sociaux,
04:06 avec uniquement Twitter qui résiste.
04:10 Donc voilà, on fait un petit tour aujourd'hui spécial GAFAM,
04:13 tout en restant concentrés sur les médias pour dénoncer leur propagande, leur censure.
04:18 Et là c'est assez intéressant parce que dans le centre de Paris on trouve pour le coup quelques bobos qui ont bossé à l'AFP,
04:25 et voilà, qui sont pas contents parce que ce qu'on dit ne leur va vraiment pas.
04:32 Donc la difficulté c'est de réussir à faire comprendre aux camarades qu'ils doivent rester calmes en toutes circonstances,
04:37 et laisser justement les bobos partir dans les tours tout seuls.
04:41 Je pense que c'est simplement de leur dire qu'à la base les journalistes aujourd'hui font plutôt un boulot de larbin que de réel journaliste,
04:49 et ça ça les affecte parce qu'à chaque fois ils nous ramènent au fait qu'il y a des journalistes qui sont morts pour leur métier, etc.
04:55 Oui, il y a aussi des tas de gens qui meurent parce qu'ils sont policiers, parce qu'ils sont pompiers, parce qu'actuellement ils sont soldats,
05:00 ou ils meurent pour rien même.
05:02 C'est triste, c'est toujours tragique le fait que des gens meurent,
05:05 mais on va pas commencer à hédero-dratrer la profession journalistique sous prétexte qu'il y a quelques journalistes qui meurent dans leur métier.
05:11 C'est ridicule.
05:12 Je veux dire, si toi demain, du fait de ton métier, tu te retrouves sur une manif où malheureusement les antifas ont décidé de pas te louper,
05:21 ça ferait bien chier, tout le monde serait triste pour toi,
05:24 mais c'est pas pour autant que ça va t'arrêter ou que ça va te dire "j'arrête de faire mon métier"
05:28 ou "je suis un héros parce que je vais couvrir des événements un peu chauds".
05:31 Tu le fais parce que c'est ta vocation, c'est ton désir,
05:34 de la même façon qu'un pompier ne réfléchit pas au fait qu'il prend un risque quand il va faire son métier.
05:39 Donc il y a un moment, ça devient chiant d'idéaliser comme ça des gens.
05:42 Il y a des gens qui meurent bêtement dans des entreprises d'accidents du travail et on n'en fait pas des héros,
05:48 parce que c'était un tireur de câbles, parce que c'est une palette qui est tombée sur Tartampion,
05:52 ça c'est pas des héros.
05:54 Et pourtant, ils sont quand même morts au travail.
05:56 Donc ils prenaient des risques tout autant.
05:59 Donc c'est à un moment ce discours en fait qui vise à être larmoyant,
06:04 à nous faire plornicher sur les journalistes, mais faire oublier tout leur conformisme,
06:11 leur platitude, leur larbinisme vis-à-vis des puissants, des intérêts bourgeois.
06:17 Ça prend pas.
06:19 Donc c'est ça qui les énervait, c'est de constater que nous la plorniche c'est pas notre truc.
