Les Vraies Voix Citoyennes avec Brigitte LANTZ, PH à l'Hôpital Necker, Secrétaire générale de la "Fondation du Rein", Conseiller de "Handicap, République et Société", Présidente de "Tous pour la République", Cyril DI PALMA, Président de génération Numérique et Dorian Dreuil, Démocratie ouverte et co président de A voté
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NewsTranscription
00:00 Citoyens, mon patriot, rejoins le parti sans qu'il en ait...
00:07 Citoyens, citoyennes, on vous court !
00:10 Les citoyens propres de nos usines, propres de nos enfants d'urgence...
00:13 Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:17 Je suis un citoyen ordinaire.
00:19 Citoyen, soldat, frère, père...
00:21 C'est mon devoir de citoyen.
00:23 Je n'ai plus de voie.
00:25 En tout cas, ils ne font pas ça pour la gloire, mais pour la gloire des belles associations.
00:29 Le G500 est avec nous ce soir, avec Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:33 Comment ça va, nos amis ?
00:34 Bonsoir, ça va bien. J-3.
00:37 J-3. Alors, on vous rappelle, il y a deux choses hyper importantes.
00:40 D'abord, il y a le trophée Sud Radio à l'initiative citoyenne.
00:43 C'est important, puisque nous votons depuis bientôt, si je compte bien sur mes doigts, quatre semaines.
00:49 C'était les médecins solidaires, les extraordinaires, l'équipage solidaire et guérir en mer.
00:55 Et aujourd'hui, c'est aussi l'occasion.
00:57 Donc, vous pouvez continuer à voter sur notre site internet Sud Radio.
01:01 Ça s'appelle le trophée Sud Radio à l'initiative citoyenne.
01:04 Et nous allons remettre un prix à l'élu, parce que forcément, il faut un élu,
01:09 même si les autres ne seront pas en reste, que ce week-end à Marseille.
01:13 C'est ça. Le jeudi soir, en présence de Cécile Dominibus, notre marraine.
01:19 C'est sympa de savoir que le week-end pour Cécile démarre dès le jeudi.
01:22 Moi, je pars jeudi avec vous, donc je suis déjà en week-end.
01:24 Je vous le dis tout de suite, pour moi, c'est très important.
01:27 C'est l'anticipation.
01:29 Et bien entendu, c'est important.
01:34 Vous n'oubliez pas d'aller voter.
01:36 C'est très important, puisqu'on a besoin de vous.
01:39 Au sommaire de cette émission, on va revenir sur l'égalité.
01:41 Handicap Humanité, il n'y a plus de temps à perdre.
01:44 Si les obligations légales en matière de non-discrimination
01:47 comprennent l'interdiction de la discrimination directe ou indirecte dans l'emploi,
01:51 les soins de santé, l'accès au logement, l'accès aux services et aux biens,
01:55 ou encore à l'accès à l'éducation,
01:57 beaucoup reste à faire malgré cette nette avancée sur les deux dernières décennies.
02:01 Le professeur Brigitte Linde sera avec nous pour en parler.
02:04 République, école et numérique, le parcours de l'élève citoyen.
02:07 Faut-il reconsidérer le parcours éducatif des jeunes,
02:10 recevoir les méthodes d'apprentissage
02:12 et intégrer la question du numérique dans la formation,
02:15 l'insertion professionnelle, mais aussi l'engagement citoyen ?
02:18 Cyril Di Palma de Génération Numérique sera avec nous pour nous en parler.
02:22 Et puis les démocraties, justice et représentativité, peut-on réformer sans les citoyens ?
02:27 Comment le gouvernement prend-il compte des aspirations profondes du peuple
02:30 dans la préparation de sa réforme des institutions ?
02:32 Assises, convention citoyenne, Grenelle, Ségur, Grand Débat, Commission Transpartisane,
02:37 les réformes sur les fondamentés de l'organisation des pouvoirs consultent,
02:41 mais ne consernent pas.
02:43 C'est d'Orient Dreuil qui sera avec nous,
02:45 et on demande au président de avoter, il sera avec nous ce soir.
02:48 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix citoyennes.
02:51 Et donc Stéphane Pellet et Aurélie Gros vont revenir sur ces trophées Sud Radio
02:59 et le déroulement de ce sommet, puisqu'on l'a dit, ça commence à partir de jeudi.
03:04 Et qu'est-ce qu'on va y trouver Stéphane ?
03:07 Alors jeudi on ouvre avec une conférence internationale
03:11 qui s'appelle Autocratie versus Démocratie.
03:14 Parce que vous le savez, dans le monde, on aimerait bien que la démocratie progresse,
03:18 et pour l'instant, il faut bien le dire, c'est plutôt l'inverse qui se passe.
03:20 Les régimes autocratiques sont en train de prendre le dessus.
03:23 Et donc, pour vous, Cécile, pour vous, Philippe, et pour tous les invités de ce sommet citoyen,
03:29 des gens ont fait des milliers de kilomètres.
03:32 Robin Lee vient de Taïwan, bien sûr des femmes iraniennes, des femmes ukrainiennes.
03:38 Le Mali, la Tunisie, la Germanie, l'Ukraine, le Burkina Faso, et le Maroc.
03:43 Voilà, c'est très bien fait. Je ne sais pas qui l'a fait, mais les nœuds sont très bien.
03:47 Ils sont tous là. Non mais on est très très fiers de cette ouverture.
03:49 Ce qu'on veut dire, c'est que dans le monde, il y a des gens qui se battent au péril de leur vie pour la démocratie.
03:54 Donc c'est un bien précieux à préserver.
03:56 Et puis aussi, il faut relativiser quelquefois ce qui peut se passer dans l'Europe,
04:00 mais dans l'Europe aussi, il y a des moments où les droits reculent.
04:03 Donc ce sera l'objet de cette très très belle table ronde,
04:06 qui ouvrira le sommet.
04:08 Et puis après, on va enchaîner comme ça énormément de beaux sujets
04:12 autour de l'école du numérique et de la citoyenneté.
04:15 - Ça ce sera vendredi, pour ceux qui notent dans leurs petits agendas.
04:19 - Voilà, mais je pense qu'ils ne vont pas réussir à tout noter tellement il y a de très très belles tables rondes.
04:23 Mais on sera en effet en train de discuter, comme je l'ai dit, autour des questions de handicap ensuite.
04:28 On discutera autour des institutions, de la réforme des institutions.
04:32 Le jeu le vendredi matin.
04:34 Puis l'après-midi, ça sera la grande concertation.
04:36 Ça c'est un exercice très très particulier,
04:38 puisqu'il dure plus longtemps et tous ceux qui ont des propositions et des idées
04:42 dans le monde médical, le monde de la santé, seront là.
04:46 La grande concertation avec le collectif Santé en danger, autour des questions de santé.
04:50 On annonce même la présence d'une ministre, on ne dit pas plus,
04:54 parce qu'on ne va pas susciter les foules à Marseille,
04:57 mais en tous les cas, il y aura du beau monde pour parler de tout ça.
05:00 Et puis, je crois que vers 17h, le public,
05:04 parce que le public s'est même inscrit pour venir écouter les vraies voix citoyennes.
05:08 - Ah, très bien, très bien. Ils ont beaucoup de goût.
05:11 - 17h à 19h, et je crois que vous aurez des jolis plateaux.
05:13 - Et tu n'as pas dit que nous avons trois ambassadeurs quand même de ce G500 ?
05:17 - J'allais lui poser la question.
05:19 - Il y a une présidente, c'est quand même à elle d'annoncer ses ambassadeurs.
05:22 - Stéphanie Fuguin, qui est présidente de l'association Laurette Fuguin, qu'on connaît bien,
05:25 qui est déjà passée et qui a un engagement associatif très fort
05:29 et qu'on salue d'ailleurs ce soir.
05:31 Ma Dechêne, qui est un artiste, peintre, poète, membre fondateur du groupe,
05:36 je ne sais pas si vous vous souvenez, Les Étoiles, en Chine,
05:39 donc qui s'est battu contre le régime et qui est donc réfugié en France.
05:43 Et Charles Berling, comédien, réalisateur, scénariste,
05:47 que l'on connaît tous et qui s'engage aussi sur toutes ces questions de citoyenneté
05:52 et qui a une pièce en ce moment à Montpellier.
05:55 - Voilà, on avait fait une promesse à Charles Berling.
05:57 Il joue Blum, Léon Blum, donc c'est amusant parce que
06:01 une des salles dans lesquelles nous nous retrouvons à Marseille s'appelle le Blum.
06:06 - Voilà, et on se retrouve au Art Plex Cannebière, c'est ça, à Marseille.
06:11 - 25 Cannebière.
06:13 - Voilà, en tout cas vous pouvez...
06:15 - Il commence à prendre l'accent, il se prépare.
06:17 - Vous savez que la bonne prononciation c'est pas "Cannebière"
06:20 parce qu'on croit que les Marseillais... c'est "Cannebière".
06:23 - "Cannebière", d'accord, ok, très bien.
06:24 Je le saurai pour la prochaine fois.
06:26 - Pour assister à ces débats, Stéphane et Aurélie, est-ce qu'il faut s'inscrire ?
06:30 Comment ça se passe ?
06:31 - On s'inscrit sur www.sommescitoyens.fr.
06:34 Il faut faire vite parce que, pour être honnête,
06:37 il y a plus de 1000 inscrits maintenant dans toutes les tables rondes,
06:40 donc on est déjà bien bien complets.
06:42 Mais ça fait toujours plaisir s'il y a encore un certain nombre de personnes qui nous rejoignent.
06:46 Et puis en effet, il y a un très très beau programme,
06:48 vous le retrouvez directement sur ce site internet,
06:51 je rappelle, www.sommescitoyens.fr.
06:55 - Et juste un petit rappel sur les trophées Sud Radio de l'initiative citoyenne,
06:59 Stéphane Pellet, "Guérir en mer",
07:01 si vous pouviez nous résumer peut-être
07:04 cette belle association de soignants
07:07 qui finalement prennent soin des autres.
07:10 - Exactement, donc "Guérir en mer", c'est un magnifique concept.
07:14 Ce sont donc des soignants eux-mêmes, et notamment Marine Crest, c'est ça,
07:20 qui elle-même est médecin, et qui ont eu cette idée assez dingue,
07:23 c'est de dire, voilà, quand à un moment il y a un collègue qui va pas du tout,
07:26 qui est donc en burn-out, et ça arrive parce que les soignants sont tellement au service des autres,
07:30 et c'est pas le professeur Lams qui me démentira,
07:33 qu'ils s'en oublient eux-mêmes,
07:35 elle a lancé une très très belle idée, donc avec des bateaux,
07:38 d'emmener ses soignants faire des petits...
07:41 - Prendre le large, c'est vraiment le mot.
07:44 - Exactement, évacuer tout ça, et progressivement se remettre,
07:47 et donc ça a donné une association,
07:49 et maintenant elle est en train de monter une antenne du côté...
07:53 - Qu'elle déploie un petit peu partout.
07:54 - Donc du côté de la Vendée, si vous vous souvenez.
07:57 - Autour du littoral.
07:58 - Là c'est à Marseille, c'est la Corse, c'est la Vendée,
08:01 et puis aussi c'est les îles anglo-normandes,
08:04 où elle promène donc ses collègues.
08:06 - Et la deuxième association c'est Médecins Solidaires ?
08:08 - Error Eligro, oui.
08:09 - Oui, alors Médecins Solidaires c'est un collectif de médecins
08:12 qui a eu une idée géniale, de lutter, pour lutter contre les déserts médicaux,
08:16 et donc ils ont décidé d'installer des centres,
08:18 où ils proposent à des médecins volontaires,
08:21 de venir pendant une semaine,
08:23 pour soigner dans les territoires les plus...
08:26 - Reculés.
08:27 - Reculés, impactés, dans les tout petits villages,
08:31 donc il y a des centres qui s'installent,
08:33 les médecins viennent de partout en France,
08:35 ils s'installent pendant une semaine,
08:36 - Et ils se passent le relais.
08:37 - Et ils se passent le relais, ils tournent,
08:39 et ça permet de soigner nos populations,
08:41 parce qu'on sait que la question de la médecine,
08:44 notamment la médecine générale en ville, est un vrai problème,
08:47 et ça permet de lutter contre cette désertification médicale.
08:50 - Et les Extra-Ordinaires, Stéphane Pelé ?
08:53 - Eh bien, c'est un collectif de restaurants, assez extraordinaires,
08:56 justement c'est le cas de le dire,
08:57 puisqu'on les a reçus aussi,
08:58 le Reflet à Nantes, à Paris, et d'autres,
09:01 qui sont maintenant 35 en France,
09:03 et qui ont créé ce qu'ils appellent les Brigades Extra-Ordinaires.
09:06 En fait, ces restaurants emploient des personnes en situation de handicap,
09:09 mentale ou cognitif,
09:11 et ils sont inscrits dans une volonté solidaire et gastronomique à la fois.
09:15 Il faut trouver du personnel, en ce moment on en manque,
09:17 il y a des gens qui veulent absolument travailler,
09:19 ce sont donc des personnes qui peuvent être en situation de handicap,
09:22 et cette association, les Extra-Ordinaires,
09:25 vous propose à tous les restaurants du personnel, éventuellement,
09:28 lorsqu'il en manque, donc voilà une très très belle idée.
09:31 - Et la dernière Aurélie Gros, c'est l'Équipage Solidaire ?
09:33 - Eh oui, on parle souvent de la précarité étudiante,
09:35 qui est de pire en pire de nos jours, surtout avec l'inflation,
09:39 et cette association, ces jeunes, ces collectifs,
09:41 1300 jeunes ensemble,
09:43 viennent en aide à tous ceux qui n'ont pas de quoi se nourrir,
09:47 acheter des produits d'hygiène,
09:49 et ils ont créé une plateforme qui s'appelle "Des Livraides",
09:52 et ça permet à ces jeunes, sans être affichés,
09:55 d'appeler et d'avoir des courses livrées,
09:58 et de permettre de poursuivre leurs études avec un petit peu de sourire.
10:02 En tout cas, l'entraide étudiante, ça existe, et ils sont super.
10:05 - Vous pouvez donc aller sur le site de Sud Radio,
10:09 les trophées Sud Radio de l'initiative citoyenne,
10:11 on parle de Guérir en mer, Médecins Solidaires,
10:13 les Extraordinaires, l'Équipage Solidaire,
10:16 et on vous demande de voter.
10:17 On sait que c'est pas facile, mais en tout cas,
10:19 et on les retrouvera les 8 et 9, 10 juin à Marseille.
10:22 En attendant, on fait une petite pause,
10:24 et on revient avec nos invités du jour.
10:27 A tout de suite.
10:28 Les vraies voix citoyennes, une émission qu'on aime beaucoup,
10:30 avec Stéphane Pelé et Aurélie Gros,
10:32 le G500, vous savez que chaque semaine,
10:34 on apporte un éclairage à des personnalités,
10:37 des personnes qui s'engagent,
10:39 et on pense souvent aux bénévoles,
10:41 qu'on ne remercie pas assez souvent.
10:43 Et aujourd'hui, Brigitte Lanz est avec nous,
10:46 vous êtes professeure à l'hôpital Necker,
10:49 secrétaire générale de la Fondation du Rhin,
10:51 conseiller de Handicaps, République et Société,
10:55 et présidente de Tous pour la République.
10:58 Stéphane Pelé peut-être nous expliquer sa présence,
11:01 et on vous remercie d'être là.
11:02 - Alors, pourquoi on est heureux de recevoir ce soir Brigitte Lanz ?
11:05 C'est parce que d'abord, elle va co-présider
11:07 avec Katia Dailland et Pierrick Courillaud,
11:09 une des très belles tables rondes du Sommet citoyen,
11:11 donc le 9 juin, de 11h à 13h environ,
11:16 et puis qu'en plus, on peut suivre tout ça en live,
11:18 vous verrez sur la chaîne...
11:19 - Ah, c'est moderne !
11:21 - Les citoyens se modernisent !
11:24 Mais c'est surtout parce qu'elle fait un travail formidable,
11:26 pour moi, en tous les cas, elle fait le lien entre...
11:29 d'abord, elle explique très très bien que le handicap,
11:32 c'est pas que le handicap visible,
11:34 il y a énormément de handicaps invisibles,
11:36 c'est même la grande majorité,
11:37 et qu'ensuite, on peut avoir comme elle,
11:40 une vie extraordinaire, trépidante,
11:42 être donc professeur PU-PH, etc.,
11:46 et pourtant, continuer à vouloir toujours que ça avance,
11:50 c'est-à-dire que vous n'êtes pas dans une situation acquise,
11:53 vous vous êtes battu toute votre vie, et ça continue,
11:56 vous avez été auprès du président Chirac,
11:58 il faut le dire,
11:59 notamment, vous l'avez conseillé sur cette fameuse loi de 2005,
12:03 qui pour l'instant reste LA grande loi de référence,
12:05 et voilà, et donc vous allez mener un débat, j'espère,
12:08 de main de maître, ou pour pas dire de maîtresse,
12:10 pour être à la mode !
12:12 C'est à vous !
12:13 - J'ai eu la chance...
12:15 J'ai eu une malchance qui s'est transformée en chance.
12:18 C'est que j'ai moi-même été souffrante,
12:22 et j'ai eu une maladie qui avait un handicap invisible,
12:26 qui était l'insuffisance rénale chronique.
12:29 Et une deuxième chose aussi,
12:32 c'est que j'étais...
12:34 On m'a placée dans une industrie en me disant,
12:37 "Bon, après l'internat, vous n'êtes pas sûre d'être chef de clinique,
12:40 d'avoir quelque chose, il faut que vous ayez la sécurité sociale."
12:43 On m'a mise dans un laboratoire très connu,
12:47 qui a un petit procès en ce moment, alors j'en parle pas trop,
12:50 mais enfin, je peux le dire,
12:52 j'ai été virée parce que j'ai refusé de faire de la publicité
12:55 sur un médicament qui était mensonger,
12:57 qui avait des choses mensongères.
12:59 Et ça a plu à Jacques Chirac,
13:01 que j'ai pu dire non à un laboratoire
13:04 qui arrosait pas mal de politiques à l'époque.
13:09 Et de ce fait, on m'a confié une mission.
13:13 D'abord, il a parlé de moi à Édouard Balladur,
13:17 pour Asimov et qui m'a confié une mission sur l'adialyse,
13:20 mais que faire en France ?
13:22 Elle ne savait pas que j'avais une insuffisance rénale,
13:24 mais j'avais un regard différent,
13:26 et j'ai pensé à tous ces enfants,
13:28 parce que rien n'était fait
13:30 pour que les enfants puissent suivre une scolarité
13:32 comme si de rien n'était.
13:34 Le handicap chez un enfant,
13:36 c'est bien pire que chez un adulte,
13:38 parce qu'il ne sait pas l'appréhender.
13:40 C'est un double handicap,
13:42 parce que pour les parents, c'est terrible.
13:44 Et c'est comme ça que petit à petit,
13:46 j'ai pu rentrer là-dedans,
13:49 et puis, avec Jacques Chirac,
13:51 ce qui était merveilleux,
13:53 c'était que toutes ces priorités,
13:55 elles ont touchées le handicap.
13:57 Les accidents de la route,
13:59 il en a fait une priorité.
14:01 La cancérologie,
14:03 le cancer a été une priorité.
14:05 Les maladies rares, c'était encore une autre priorité.
14:07 Et le handicap, c'est merveilleux
14:09 de travailler dans ces conditions.
14:11 - Alors justement, on vous demande,
14:13 dans cette table ronde, de mobiliser les citoyens
14:15 vers des nouvelles solutions,
14:17 parce que c'est pas au nom, vous n'êtes pas là
14:19 pour faire une conférence de santé,
14:21 vous serez là au nom de
14:23 Handicap, République et Société,
14:25 des gens qui permettent aux citoyens de se mobiliser.
14:27 Vous serez là aussi pour tous, pour la République,
14:29 qui est une autre association qui a aussi dit
14:31 que chacun doit avoir sa place.
14:33 C'est pour ça que cette table ronde, vous avez voulu qu'elle s'appelle
14:35 Handicap et Humanité,
14:37 et non pas tous ces mots
14:39 qui sont un peu de la sensiblerie, très souvent,
14:41 pour les personnes en situation de handicap.
14:43 Qu'est-ce qu'on va avoir comme idée concrète,
14:45 par exemple, à débattre ?
14:47 Parce que là, les citoyens, vous vous souvenez,
14:49 vont critiquer, vont analyser les solutions,
14:51 et vous vous souvenez aussi qu'à la fin de la table ronde,
14:53 on va même voter pour classer
14:55 les résolutions.
14:57 Voilà, c'est une pratique citoyenne nouvelle.
14:59 - Il y a un gros problème
15:01 qui n'est pas résolu, c'est celui de l'école.
15:03 Il y a eu des débats,
15:05 une école inclusive,
15:07 alors on aime le mot,
15:09 mais rien n'a bien changé.
15:11 On a un gros retard en France.
15:13 Quand vous pensez que la première rampe
15:15 au ministère de la Santé,
15:17 pour les personnes handicapées, n'a que 20 ans,
15:19 alors qu'elles existaient
15:21 aux Etats-Unis
15:23 depuis 30 ou 40 ans,
15:25 et que tous les pays européens du Nord
15:27 sont bien en avance par rapport à nous.
15:29 - Mais on t'attend, pourquoi ? C'est quoi le problème ?
15:31 C'est qu'on ne sait pas gérer ?
15:33 On a peur de quoi ?
15:35 - On annonce et on ne fait pas.
15:37 On est victime de l'administration.
15:39 C'est toujours
15:41 "on ne peut pas".
15:43 Ça peut être
15:45 gênant.
15:47 Ça peut coûter.
15:49 - Mais Brigitte Lance,
15:51 je vais rejoindre deux tables rondes
15:53 de vendredi, vous permettez ?
15:55 Est-ce que quelque part, pour revenir sur la citoyenneté
15:57 dont on parlera tout à l'heure,
15:59 ce n'est pas le problème, c'est que les politiques
16:01 ont délégué le pouvoir à la haute administration.
16:03 Et que ça pose quand même, c'est pour ça qu'on ne peut pas faire.
16:05 Parce que ce ne sont pas des gens qui ont des comptes
16:07 à rendre devant des électeurs.
16:09 - Ça, c'est exact.
16:11 Et j'ai vu la transformation.
16:13 J'ai été conseillé de
16:15 beaucoup de ministres de la Santé.
16:17 Je ne sais pas si on a le droit de les citer.
16:19 Mais je vais en citer un.
16:21 Il s'appelle Xavier Bertrand.
16:23 Il s'appelle Xavier Bertrand.
16:25 C'est le seul
16:27 ministre que j'ai eu qui faisait une réunion
16:29 de cabinet.
16:31 En général, le vendredi soir, tard.
16:33 Ou le lundi matin, tôt.
16:35 Vous voyez pourquoi.
16:37 Il était
16:39 beaucoup sur les plateaux, mais il voulait comprendre.
16:41 Et ce ministre
16:43 nous demandait à chaque fois
16:45 "Vous êtes responsable de tel dossier, tel dossier, tel dossier
16:47 au conseiller.
16:49 Vous en êtes où avec la direction générale
16:51 de la Santé ? Vous en êtes où
16:53 avec la direction de l'hospitalisation et de l'organisation
16:55 des soins ? Et avec la direction de la sécurité sociale ?"
16:57 Et je vous prends un autre exemple.
16:59 - En fait, il faisait ce que les Français demandent.
17:01 C'est-à-dire d'avoir du résultat et d'avoir au moins qu'on les
17:03 tienne informés de ce qui se passe. C'est ça.
17:05 - Et je vous en prends un autre exemple qui a touché
17:07 l'Alzheimer. Je me suis occupée du
17:09 plan Alzheimer. J'ai vu France
17:11 Alzheimer, qui est une association qui travaille là-dessus.
17:13 Il y avait une question qu'ils demandaient
17:15 qui n'avait pas de coup.
17:17 C'était que la ligne
17:19 où il y a écrit "maladie d'Alzheimer"
17:21 ne soit pas à côté
17:23 de... comment ça s'appelle ?
17:25 Retard mental.
17:27 Parce que pour les familles, c'était
17:29 terrible. Donc
17:31 j'appelle le directeur de la sécurité sociale
17:33 de l'époque, et je lui dis
17:35 - je ne dis pas son prénom
17:37 parce qu'il n'est pas encore en fonction -
17:39 voilà,
17:41 il faudrait faire ceci, est-ce que...
17:43 Ah, je ne peux pas.
17:45 Ça va avoir un coût et il va y avoir plus de personnes
17:47 qui vont rentrer. Je lui dis "mais écoutez, c'est pas un coût,
17:49 ça ne coûte rien. Il faudrait
17:51 mettre deux maladies infectieuses
17:53 sur la même ligne, par exemple, une chose comme ça."
17:55 Il ne voulait pas.
17:57 Le soir,
17:59 j'étais aussi plume de ministre, donc on termine très tard,
18:01 je vais dans le bureau de Philippe Dussoblasy
18:03 et je lui dis "j'ai un petit problème."
18:05 Pour France Alzheimer,
18:07 il veut ça,
18:09 et le directeur de la sécurité sociale ne veut pas,
18:11 et le DGS
18:13 et le DGOS
18:15 sont coincés.
18:17 Il me dit "demain matin,
18:19 on appelle le directeur de la sécurité sociale."
18:21 Le lendemain matin,
18:23 il me dit "allô,
18:25 Dominique,
18:27 monsieur le ministre, tout de suite,
18:29 je voudrais savoir, est-ce que vous avez dans vos proches
18:31 une personne qui a une maladie d'Alzheimer?"
18:33 "Oui, mon oncle."
18:35 "Ah, le pauvre, il est retardé
18:37 mental?"
18:39 Comment pouvez-vous dire ça, monsieur le ministre?
18:41 Absolument pas!
18:43 - Alors oui, mais on ne pourra pas faire ça à chaque fois.
18:45 C'est pour ça qu'il va falloir...
18:47 - Non, mais c'est une volonté ministérielle.
18:49 - Eh bien, on va en parler à Marseille.
18:51 Cécile, c'est ça, en fait, l'idée.
18:53 - Et des conseillers.
18:55 Les conseillers étaient autrefois sur le terrain.
18:57 - C'est ça. - C'était pas uniquement
18:59 des énarques. C'était pas que des très jeunes.
19:01 C'était de tous les âges.
19:03 - Eh bien là, il faut refonder totalement
19:05 la politique en général. Merci beaucoup.
19:07 Restez avec nous, Brigitte Lentz,
19:09 bien sûr, et dans un instant, on va revenir avec
19:11 Cyril Di Palma, président de Génération Numérique.
19:13 Vous disiez que vous étiez
19:15 connecté, là, Stéphane Pellet.
19:17 Eh bien là, il y en a un qui est vraiment connecté, c'est lui.
19:19 - Moi, connecté?
19:21 - Oui, bien sûr. Le monde qui vous entoure, Stéphane.
19:23 - Ça va faire rire du monde, chez moi.
19:25 - On vous fait la réputation qu'on veut bien.
19:27 Allez, restez avec nous, on revient dans un instant, tout de suite.
19:29 - Les vraies voix citoyennes,
19:31 très branchées, très très très branchées
19:33 avec Aurélie Gros, avec Stéphane Pellet
19:35 qui a appris à se servir d'un téléphone il y a deux heures.
19:37 - On fait ce qu'on peut.
19:39 - Avant, il faisait des signaux de fumée.
19:41 - Est-ce que je peux raconter une blague en dix secondes?
19:43 Vous savez, il y a une fonction, on appelle quelqu'un
19:45 et ça s'appelle un assistant.
19:47 Et comme il s'appelle Cyril tout à l'heure,
19:49 j'ai fait "Dis Cyril, est-ce que tu peux faire ça?"
19:51 - Ah, vous pensez qu'il s'appelle Cyril?
19:53 - Et...
19:55 - Ah oui, on voit, c'est pas...
19:57 - C'est du nez.
19:59 - On est pas bien. Vous savez quoi, on va vous faire des petits cours du soir.
20:01 Parce que là, on va parler de Génération Numérique.
20:03 C'est une association,
20:05 écoutez bien Stéphane, qui est experte
20:07 et spécialiste dans les problématiques
20:09 liées aux usages
20:11 numériques et de l'éducation des médias.
20:13 Et pour en parler, Cyril Di Palma est avec nous,
20:15 président de Génération Numérique.
20:17 Aurélie Gros, une association qu'on a déjà reçue
20:19 ici, et on vous remercie
20:21 d'être là. Et c'est, on le voit,
20:23 c'est primordial aujourd'hui
20:25 de pouvoir avoir accès au numérique.
20:27 - Alors, on est ravis effectivement d'accueillir
20:29 Cyril aujourd'hui, d'autant plus
20:31 qu'il est partenaire du G500 et qu'il
20:33 co-présidera la table ronde
20:35 sur le numérique,
20:37 l'école, la République,
20:39 le parcours
20:41 de l'élève citoyen. Donc, je vais
20:43 pas reprendre la blague pourrie de
20:45 M. Pelé, dit Cyril,
20:47 parce que tous nos téléphones vont se déclencher
20:49 sinon, mais je crois qu'aujourd'hui
20:51 l'actualité
20:53 parle pour nous,
20:55 ce qui se passe dans les écoles,
20:57 je crois qu'il y a des choses à voir,
20:59 il y a des comportements à changer
21:01 sur la gestion
21:03 et faire parler aussi nos jeunes.
21:05 - C'est ça tout l'enjeu de la table ronde
21:07 qu'on va diriger
21:09 jeudi matin, et auquel
21:11 j'invite tous les auditeurs
21:13 à se... - C'est vendredi, en fait. - Vendredi matin, merci !
21:15 Qui viennent dès jeudi matin, au moins ils seront prêts en retard.
21:17 Qui puissent
21:19 s'inscrire pour participer, parce que l'objectif réel
21:21 de la table ronde, c'est "Ok, il y a du numérique,
21:23 ok, il y a des jeunes, ok, il y a la citoyenneté,
21:25 comment on réunit ?" On parlait de
21:27 politique tout à l'heure, de cabinet, de décision,
21:29 mais on s'aperçoit
21:31 quand même qu'il y a beaucoup de solutions qui sont déjà
21:33 existantes et qui sont mises en place par la société civile,
21:35 notamment les assos, mais pas que.
21:37 Donc, laissons la parole
21:39 aux citoyens, pour qu'ils avancent
21:41 eux-mêmes les solutions, et nous,
21:43 notre intérêt, c'est de faire un brainstorming
21:45 en direct live de Marseille, pour que
21:47 des solutions émergent.
21:49 Alors, et je ne vais pas divulguer, je sais déjà,
21:51 quelques propositions, mais on a dans l'idée,
21:53 par exemple, d'orienter aussi
21:55 une partie du débat
21:57 sur la représentation
21:59 citoyenne, sans vouloir
22:01 couper l'herbe
22:03 sous le pied de mon camarade tout à l'heure,
22:05 mais
22:07 on a eu les conventions citoyennes sur le climat,
22:09 c'est éphémère,
22:11 on ne sait pas ce que ça a pu trop donner non plus,
22:13 mais le format est peut-être intéressant
22:15 et à reproduire, mais d'une manière un peu plus
22:17 permanente. - Et d'autant qu'on a des invités
22:19 comme les jeunes d'Open
22:21 Diplomatie, le Y7
22:23 et le Y20 qui seront présents.
22:25 - Exactement, l'idée, c'est vraiment de faire
22:27 en sorte que le numérique, en fait, passe au second
22:29 plan. Ça doit être un
22:31 environnement dans lequel on évolue plus ou
22:33 moins, depuis plus ou moins longtemps,
22:35 Stéphane, ça fait il y a deux heures, mais nous,
22:37 ça fait un peu plus longtemps.
22:39 - Je sens que ça revient au thème.
22:41 - Il ne faut pas que ça devienne
22:43 un problème. Donc, oui, il y a des questions de harcèlement,
22:45 vous l'avez traité sur votre
22:47 antenne il n'y a pas très longtemps,
22:49 le suicide malheureux de cette petite Linsey,
22:51 mais il ne faut pas que ça soit
22:53 la petite porte par laquelle
22:55 on va rentrer dans le sujet. C'est un drame,
22:57 mais le numérique,
22:59 il est un des éléments de ce drame,
23:01 il n'est pas l'unique, je pense que c'est multifacteur,
23:03 je ne connais pas toute l'affaire non plus, mais
23:05 il est multifactoriel et à partir
23:07 de ce moment-là, laissons presque le numérique de côté
23:09 et voyons comment la citoyenneté
23:11 se met en place de nos jours
23:13 avec, grâce ou à cause du numérique.
23:15 - Oui, mais ça doit rester un média.
23:17 Est-ce qu'aujourd'hui en France,
23:19 le problème c'est le traitement
23:21 du numérique et parfois
23:23 l'absence de savoir sur le numérique,
23:25 la façon dont ça se transmet,
23:27 la vitesse à laquelle ça se...
23:29 Je parle des parents, je parle beaucoup d'une génération
23:31 au-dessus,
23:33 de se dire qu'il y a peut-être une dichotomie
23:35 entre ce que font les enfants
23:37 par rapport à ce que savent les parents.
23:39 C'est compliqué.
23:41 - Il se peut.
23:43 - J'essaye de garder encore un peu d'espoir.
23:45 - Il y a une vraie différence entre ce que les enfants
23:47 et ados font et ce que perçoivent
23:49 ou anticipent leurs parents.
23:51 On espère pouvoir
23:53 faire en sorte de monter le niveau
23:55 de connaissance des adultes
23:57 pour pouvoir faire en sorte qu'ils
23:59 prennent en charge l'éducation de leurs enfants
24:01 sur le numérique
24:03 comme sur le reste.
24:05 - Mais est-ce qu'on peut être jeune,
24:07 savoir gérer le numérique sans
24:09 avoir l'appréciation de l'impact ?
24:11 C'est ça aussi.
24:13 - Là, ça n'a plus rien à voir avec le numérique.
24:15 Les défis
24:17 de gamins ou d'ados ont toujours existé.
24:19 Se mettre en danger, chercher ses limites
24:21 ou chercher les limites de la société.
24:23 Là, on a d'autres outils qui nous permettent de faire la même chose.
24:25 C'est le numérique.
24:27 Un smartphone, une tablette, un ordi.
24:29 L'évolution de l'humain, notamment par l'adolescence,
24:31 il n'a pas foncièrement changé.
24:33 C'est comment on appréhende
24:35 ce nouvel outil
24:37 dans le processus
24:39 de construction d'un ado et de l'adulte.
24:41 - Il y a quelques années, un certain Jacques Chirac
24:43 dont je parlais, Brigitte,
24:45 avait parlé
24:47 de la fracture sociale.
24:49 Quelles sont aujourd'hui
24:51 les principales fractures numériques ?
24:53 - Vous me tendez une perche.
24:55 J'ai commencé il y a 20 ans en me disant
24:57 que j'allais, au sein de mon association,
24:59 lutter contre la fracture numérique. Mais je ne voulais pas lutter
25:01 contre la fracture numérique au niveau des équipements.
25:03 Tout le monde allait avoir
25:05 à un moment ou à un autre un équipement numérique.
25:07 C'était plutôt au niveau des usages, de la compréhension du monde
25:09 qui était visible
25:11 à travers le numérique.
25:13 On est dans un studio de radio,
25:15 l'information c'est le quotidien
25:17 d'une radio notamment.
25:19 Comment il est dévoyé,
25:21 compliqué,
25:23 travaillé, martyrisé
25:25 par le numérique ? Pas par le numérique,
25:27 pas par vous, professionnels, qui pouvez
25:29 retransmettre sur le numérique, avec Twitter
25:31 ou autre, les infos que vous traitez à l'antenne.
25:33 Mais par monsieur ou madame tout le monde
25:35 qui peuvent raconter tout et n'importe quoi.
25:37 Et surtout n'importe quoi. - Et au-delà de tout ça,
25:39 il va y avoir quand même toute une question sur
25:41 l'orientation, le parcours de l'élève,
25:43 avec toujours l'outil numérique
25:45 en fond, puisque si on parle de Parcoursup,
25:47 ça reste un outil numérique, comment savoir
25:49 l'utiliser ? Et il va y avoir plusieurs
25:51 propositions et plusieurs intervenants autour
25:53 de cette question-là ? - Tout à fait.
25:55 L'idée c'est vraiment de comprendre dans le monde
25:57 dans lequel on vit, et à partir de ce moment-là,
25:59 quelles décisions on prend. Aurélie, tu parles
26:01 de Parcoursup, en fait les Français
26:03 veulent comprendre un peu comment l'algorithme fonctionne.
26:05 Mais de la même manière qu'on aimerait comprendre comment l'algorithme
26:07 de Youtube, quand il nous recommande une vidéo, il fonctionne.
26:09 Pour éviter de tomber dans des vidéos
26:11 qui n'ont pas grand-chose à voir avec la choucroute. - C'est difficile de comprendre
26:13 l'algorithme qui change toutes les 4 secondes.
26:15 - Ça de toute manière en plus, oui, vous avez raison Cécile.
26:17 Mais au moins d'en comprendre les
26:19 grands principes et qui
26:21 jouent sur la viralité, parce qu'il faudrait revenir
26:23 sur ce point-là, parce que vous l'avez abordé Cécile,
26:25 vous aviez raison. - Très intelligemment,
26:27 vous pouvez le dire. - Ah oui, oui, oui, c'est de manière très pertinente,
26:29 j'allais dire moi-même.
26:31 C'est que un des problèmes ou un des
26:33 avantages du numérique, c'est la viralité.
26:35 Et la viralité dans la mesure où on ne
26:37 la maîtrise pas et on ne comprend pas l'algorithme
26:39 ou la répercussion que son audience pourra
26:41 avoir par rapport aux propos, aux publications,
26:43 aux photos qu'on va envoyer,
26:45 eh bien on se met soi-même dans des situations
26:47 qui peuvent être catastrophiques et même dramatiques.
26:49 - Il y a eu une évolution majeure dans le numérique,
26:51 c'est Tchad GPT.
26:53 Est-ce que vous... Ah bon, vous êtes optimiste.
26:55 Est-ce que vous allez en parler dans cette conférence ?
26:57 - Alors, c'est possible. - C'est Tchad GPT qui a tout écrit.
26:59 Tu lui as demandé "quelles sont les
27:01 résolutions du G500" et paf !
27:03 - Alors Aurélie a rédigé mes questions,
27:05 Tchad GPT a rédigé mes réponses,
27:07 que je suis en train de vous dire. - Je vous donne vos questions,
27:09 j'ai mes réponses, et comme Georges Marchais, c'est bien.
27:11 - Alors Tchad GPT ou les intelligences
27:15 artificielles d'une manière un peu plus large sont en effet
27:17 des outils... - Alors on va quand même
27:19 réexpliquer ce qu'est
27:21 Tchad GPT parce qu'il y a plein de gens qui ne connaissent pas,
27:23 c'est un Tchadbot en fait,
27:25 c'est finalement un logiciel
27:27 qui vous permet de,
27:29 en lui posant des questions, de répondre, c'est-à-dire qu'il a
27:31 récupéré un milliard d'informations.
27:33 - Non ! Ah non !
27:35 Il ne se base pas sur les
27:37 informations disponibles.
27:39 Il a la capacité
27:41 d'organiser
27:43 des mots qui ont
27:45 un sens en fonction de
27:47 la probabilité que ça réponde
27:49 à la question. Donc en fait il ne donne pas une information,
27:51 il donne des réponses textuelles,
27:53 donc c'est un Tchad,
27:55 enfin c'est un robot conversationnel,
27:57 oui mais en assemblant des mots qui vont aller ensemble,
27:59 mais pas forcément en vérifiant les infos.
28:01 - Ah non non, je n'ai pas dit qu'il vérifiait les infos,
28:03 j'ai dit qu'il prenait toutes les informations.
28:05 - Il se nourrit de plein d'informations. - Il se nourrit au même de ce qu'on lui répond.
28:07 - Donc on peut...
28:09 Il se nourrit aussi
28:11 des infos qu'on lui donne et comme c'est public,
28:13 il y a des questions de... - Mais elles ne sont pas vérifiées,
28:15 c'est-à-dire qu'il peut aller chercher les informations fausses.
28:17 - Donc c'est très intéressant. Alors moi je vais
28:19 vous dire... - Une nouvelle inscrite
28:21 pour 8h30 le débat vendredi matin.
28:23 - C'est exactement ce que je disais,
28:25 je disais qu'il allait chercher
28:27 toutes les informations possibles et imaginables,
28:29 fausses ou pas fausses,
28:31 et il en traduisait quelque chose d'infini.
28:33 - Je vais vous raconter une anecdote.
28:35 En fin d'année dernière, on me demande d'écrire un édito
28:37 concernant le numérique et l'éducation
28:39 pour le dîner annuel du CRIF
28:41 dans le livret
28:43 du CRIF qui est distribué.
28:45 Qu'est-ce que j'ai fait ?
28:47 C'était au moment, novembre dernier,
28:49 le chat GPT émergeait. Je me suis amusé
28:51 à poser mes questions à chat GPT.
28:53 Il m'a apporté
28:55 des réponses.
28:57 J'ai regardé, je reconnais un peu plus que lui
28:59 a priori, quand même.
29:01 J'ai été quand même satisfait
29:03 globalement des axes qu'il me donnait.
29:05 Il m'a permis de ne rien oublier
29:07 en 5 minutes. - Ah oui.
29:09 - Donc je n'ai pas rédigé en fonction de lui, mais il m'a donné,
29:11 sans me donner une structure ou sans me donner un plan,
29:13 en 5 minutes il m'a donné à peu près toutes les idées
29:15 qu'il y aurait à aborder.
29:17 Donc oui c'est utile, mais c'est utile de la même
29:19 manière qu'on peut se souvenir de la recette
29:21 des crêpes, mais quand on a
29:23 le livre de recettes de mamie à côté,
29:25 c'est pas mal. Là c'est pareil.
29:27 C'est un outil. - Juste peut-être pour
29:29 nos auditeurs qui le sachent,
29:31 vendredi matin à Marseille, 8h30
29:33 à l'ArtPlex, on retrouve Cyril
29:35 Palma, mais on retrouve aussi Isabelle Andrieux
29:37 de Créer ton avenir, spécialiste de l'orientation.
29:39 On retrouve notre modératrice
29:41 préférée, modératrice pardon,
29:43 préférée Raphaël Duchemin, vous la connaissez.
29:45 Et puis des associations
29:47 qui vont présenter des solutions,
29:49 l'équipe Achoulière dont on a parlé, Melting Pot
29:51 avec ses cours dans les
29:53 lycées et les collèges pour apprendre ce que c'est que la
29:55 citoyenneté de manière concrète, Stéphanie de Le Poul
29:57 vous vous souvenez, Une lettre, un sourire,
29:59 Guy Jourdan, les enfants de l'auto,
30:01 etc. etc.
30:03 A voter bien sûr, qui va présenter aussi un certain nombre
30:05 d'idées pour la malinscription, de façon à ce que les jeunes
30:07 puissent aller voter. Et tous ces gens-là
30:09 donc seront présents, vont proposer
30:11 leurs solutions, elles seront analysées par nos
30:13 experts. Et puis nous aurons
30:15 en visio le délégué interministériel
30:17 à la jeunesse, parce qu'il faut quand même qu'il y ait
30:19 un gouvernement qui agisse aussi et on va le
30:21 questionner sur tout ça. Voilà, ça fait un très
30:23 très beau programme. - Avec les jeunes, je rebondis
30:25 à vous. - Avec les jeunes et
30:27 les délégués de Marseille. - Et la recette des crêpes de votre
30:29 grand-mère est la bienvenue. - La mienne, elle n'était pas
30:31 les meilleures. - Vous restez avec Norvège dans
30:33 un instant, avec démocratie ouverte
30:35 on va parler justement de
30:37 cette démocratie, comment la
30:39 préserver, comment l'ouvrir, comment
30:41 s'en en parler. On en parle dans
30:43 quelques instants, à tout de suite.
30:45 "19h20, les vraies voix citoyennes"
30:47 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
30:49 - On vous le rappelle, si vous venez de nous rejoindre
30:51 à partir de jeudi,
30:53 vendredi et samedi
30:55 le G500 à Marseille
30:57 si vous êtes disponible.
30:59 Énormément de sujets.
31:01 Je rappelle les sujets avec des
31:03 tables rondes et vraiment c'est passionnant.
31:05 Le premier sujet c'est jeudi 8
31:07 avec démocratie et autocratie
31:09 très intéressant. Le vendredi on parle
31:11 de république, école numérique, le parcours
31:13 de l'élève citoyen. Et on va revenir
31:15 sur cette démocratie pour le
31:17 dernier sujet
31:19 justice et représentativité, peut-on
31:21 réformer sans les citoyens ?
31:23 C'est une vraie grande et bonne question.
31:25 Et on en parle avec Dorian Andreuil
31:27 qui est avec nous, porte-parole de
31:29 démocratie ouverte. Bonsoir, merci
31:31 d'être avec nous Stéphane.
31:33 Stéphane Pelé, forcément
31:35 la démocratie au coeur aujourd'hui
31:37 des sujets de plus en plus
31:39 et c'est bien de poser en tout cas
31:41 ce sujet là encore pour le G500.
31:43 Oui, je crois que de toute façon
31:45 le climat général nous l'annonce.
31:47 Plus rien ne sera vraiment comme avant. La question démocratique
31:49 actuellement elle est au coeur de beaucoup d'autres
31:51 questions et puis bon je ne trancherai pas
31:53 moi. Est-ce qu'on dérive un peu vers une forme
31:55 un peu autoritaire en France ou pas ?
31:57 Je ne suis pas sûr mais en tous les cas je sais que c'est un très beau débat.
31:59 En tout cas ça se passe ailleurs.
32:01 On peut le dire, ça se passe ailleurs
32:03 il faut faire attention.
32:05 Bon, le pouvoir en place a mis en place
32:07 beaucoup de choses, des conventions citoyennes,
32:09 des Grenelles, des Ségur, des grands débats.
32:11 Moi-même j'étais rapporteur
32:13 du Conseil National, je le dis au moins pour les auditeurs
32:15 c'est clair, le Conseil National de la Refondation.
32:17 Mais est-ce que ces modes de réforme
32:19 vraiment concernent les gens ?
32:21 Est-ce que c'est comme ça qu'ils peuvent s'emparer
32:23 de ces questions ? Je crois que c'est au coeur
32:25 des questions que vous allez poser justement
32:27 Dorian avec votre table ronde
32:29 co-présidée je le crois
32:31 par Laurent Sebag de Amour de la Justice
32:33 et puis notre ami Gilles Mantray
32:35 au nom d'Electis. Donc vous serez
32:37 trois pour driver
32:39 tous ces gens pleins d'idées.
32:41 Oui, oui, en fait la question qu'on pose
32:43 c'est peut-on réformer sans les citoyens ?
32:45 Et quand on regarde
32:47 tous les outils qui ont été créés,
32:49 qui ont été mis en place
32:51 pour justement associer, concerter
32:53 ou autre, on ne comprend pas
32:55 toujours et dont on a
32:57 le sentiment qu'il n'y a pas de lien à la décision.
32:59 Et donc on peut se questionner
33:01 sur l'intérêt
33:03 d'associer les citoyennes et les
33:05 citoyens à ce type de réforme
33:07 et surtout à la réforme des institutions
33:09 si elle ne produit pas d'effet derrière. Et donc le risque
33:11 qu'il y aurait c'est à force
33:13 d'accumuler ce type d'outils, de
33:15 créer de la défiance et de la méfiance
33:17 alors que c'est censé justement réconcilier
33:19 les citoyens avec leurs institutions.
33:21 Et donc toute l'idée de cette table ronde, c'est de
33:23 croiser les regards à la fois d'experts,
33:25 à la fois de constitutionnalistes, mais aussi
33:27 d'associations de terrain et des participants
33:29 qui se seront inscrits
33:31 pour trouver des solutions, trouver des
33:33 innovations qui permettent aux citoyennes et aux citoyens
33:35 de revenir dans
33:37 les institutions, dans le fonctionnement
33:39 de nos institutions parce qu'on voit bien qu'il y a une rupture.
33:41 Il y a une rupture de confiance.
33:43 Quand on regarde l'enquête du Cevipof
33:45 de février/mars 2023,
33:47 ça monte des taux de défiance vis-à-vis
33:49 de l'ensemble des institutions qui
33:51 dont la dernière fois ont été galées
33:53 au moment de la crise des Gilets jaunes. Donc on voit bien
33:55 qu'il y a un malaise démocratique et
33:57 on part du principe qu'il y a un malaise autour
33:59 d'un décalage entre le fonctionnement
34:01 de nos institutions et les grands enjeux
34:03 des citoyens.
34:05 - Et ces sujets, pardon Philippe,
34:07 ces sujets qui seront portés
34:09 pendant le G500,
34:11 ce qui est intéressant, c'est de nous expliquer
34:13 quels chemins vont-ils
34:15 prendre par exemple Aurélie Stéphane-Pellet
34:17 parce que c'est ça aussi qui est intéressant. - Aurélie, je vous en prie.
34:19 - Oh, mais c'est gentil.
34:21 - Je n'en ferai rien. - Quels chemins vont-ils prendre ?
34:23 - Ces décisions, je voulais le rappeler en fin d'émission,
34:25 vont être votées
34:27 au jugement majoritaire pour toutes les tables rondes.
34:29 Donc il va y avoir des votes,
34:31 ou même des tables rondes, et
34:33 à la fin, pour les grandes résolutions, il va y avoir
34:35 un vote général. Donc j'invite tous les auditeurs
34:37 à se rendre sur le site, à s'inscrire
34:39 avec leur adresse mail pour pouvoir voter
34:41 le soir
34:43 jusqu'au jeudi soir.
34:45 - Vendredi soir. - Jusqu'au vendredi soir.
34:47 Pour que le samedi, au moment des
34:49 résolutions, ce soit des résolutions
34:51 qui dépassent le nombre de mille
34:53 participants au sommet, mais que ce soit
34:55 vraiment l'ensemble de nos
34:57 sympathisants qui aient voté.
34:59 Ensuite, ces résolutions vont être
35:01 portées. Nous avons déjà des rendez-vous
35:03 qui sont pris à l'Assemblée nationale,
35:05 avec la présidente de l'Assemblée nationale,
35:07 dans les différents ministères.
35:09 Donc après, on va aller
35:11 toquer à la porte et pousser,
35:13 pousser, pousser, pour que ces idées citoyennes,
35:15 ces idées de co-construction,
35:17 soient intégrées,
35:19 intégrées, partagées,
35:21 étudiées, parce qu'on ne gouverne pas
35:23 un pays contre son peuple.
35:25 - Dorian Dreuil, on se souvient qu'à l'époque, il y avait eu
35:27 les fameux carnets de doléances
35:29 qui avaient été faits au moment des
35:31 Gilets jaunes, après les débats qui duraient
35:33 jusqu'à pas d'heure un peu partout en France et en
35:35 Navarre, pour aller caler les
35:37 armoires dans les préfectures. Est-ce que
35:39 quelque part, ça, c'est pas l'archétype de ce
35:41 qu'il ne faut pas faire ? - Tout à fait,
35:43 en fait, c'est le...
35:45 L'enjeu, c'est le dernier kilomètre.
35:47 La traduction politique d'un exercice
35:49 de délibération ou de concertation.
35:51 Si on regarde le Grand Débat National,
35:53 c'est une innovation démocratique formidable.
35:55 Ça mobilise dans tous les territoires,
35:57 il y a, je crois, plus de 2 millions de
35:59 participations. C'est
36:01 formidable, parce que c'est, depuis
36:03 1789, la meilleure
36:05 représentation des idées,
36:07 des rêves, des peurs, des angoisses qui traversent
36:09 le pays, qui traversent l'opinion, et ça vaut
36:11 mille sondages, ça vaut toutes les enquêtes,
36:13 toutes les analyses, mais...
36:15 - Vous devriez vous renseigner à la voyance.
36:17 - Oui.
36:19 - Mais la finalité, c'est quoi ?
36:21 - La promesse, à l'époque, était de tout
36:23 mettre en ligne, de tout rendre accessible, et quand
36:25 on cherche les doléances, les cahiers libres,
36:27 ce qu'il y a de plus intéressant, on se rend compte que c'est
36:29 dans les archives départementales, et qu'on ne peut
36:31 pas y accéder, ni en ligne, et qu'il faut prendre des rendez-vous
36:33 qui prennent 3 mois.
36:35 - Dorian, moi je pose la question autrement,
36:37 plus cash que l'a fait Philippe David,
36:39 qui ne veut pas que ça avance, finalement ? Parce que
36:41 c'est solution, on en parle depuis un moment.
36:43 - Mais à coup de pas !
36:45 - Qui ne veut pas que ça avance ? Les gens
36:47 qui ont le pouvoir en place, qui ne veulent pas le lâcher ?
36:49 - Non, l'enjeu, je pense,
36:51 la question qu'il faut se poser, c'est quand
36:53 on crée ce genre d'outils, quand on crée ce genre
36:55 de mécanismes, comment est-ce qu'on l'institutionnalise ?
36:57 Comment est-ce qu'on institutionnalise
36:59 les conventions citoyennes ? Comment est-ce qu'on
37:01 institutionnalise les grandes
37:03 concertations ou les grands débats publics ?
37:05 Institutionnaliser, ça ne veut pas dire contraindre,
37:07 mais ça veut dire mettre en place des mécanismes
37:09 qui mettent de la transparence,
37:11 qui mettent du processus
37:13 dans ce genre d'outils.
37:15 C'est-à-dire que la règle soit claire.
37:17 Quand on dit à des gens "Venez participer
37:19 à telle concertation" ou "Venez donner
37:21 votre avis sur tel sujet", la règle doit être
37:23 claire de comment est-ce que cet avis
37:25 est transposé, comment est-ce qu'il est traduit
37:27 politiquement ou pas, et quelle est la redevabilité
37:29 du pouvoir politique avec des exercices
37:31 délibératifs ou consultatifs. - Et vous ne pensez
37:33 pas que les grandes lois qui vont
37:35 rythmer le pays devraient partir en concertation
37:37 avant qu'elles soient rédigées ? Ce ne serait pas
37:39 un système de confiance pour se concerter
37:41 une fois que tout est rédigé ? C'est vrai que les Français ont
37:43 un peu l'impression que tout ce qu'ils vont proposer
37:45 ne sert à rien. - Tout à fait. - C'est ce que j'appelle
37:47 le pouvoir d'amendement du citoyen. - L'actualité
37:49 nous montre bien que c'est
37:51 ô combien important
37:53 et que l'élection présidentielle
37:55 ne suffit plus à elle seule
37:57 à trancher les grandes orientations
37:59 qui peuvent être prises dans un quinquennat.
38:01 Et donc c'est pour ça qu'il y a besoin de respiration démocratique,
38:03 il y a besoin de trouver de nouvelles formes
38:05 d'associer les citoyens et les citoyennes.
38:07 On le voit avec la question de la réforme des retraites,
38:09 on l'a vu au précédent quinquennat,
38:11 ou moins d'un an après l'élection présidentielle,
38:13 on a vu une mobilisation sociale historique.
38:15 Finalement, à chaque grande
38:17 réforme qui heurtera
38:19 l'opinion
38:21 et les signaux faibles, on aura cet enjeu
38:23 de démocratie qui va revenir en fil rouge.
38:25 - Est-ce que cet enjeu de démocratie
38:27 c'est ce qui braque aujourd'hui
38:29 forcément au vote ?
38:31 Comme le peuple ne se sent pas entendu,
38:33 le peuple ne veut plus voter en fait.
38:35 Est-ce qu'on peut faire ce lien-là ?
38:37 - On peut faire une part de ce lien,
38:39 en tout cas on peut analyser
38:41 le fait que les gens ne vont
38:43 plus forcément voter parce qu'ils n'ont plus
38:45 le sentiment que ça confère du pouvoir.
38:47 Ou qu'il y a d'autres formes d'envie
38:49 de participation. Notamment celle de dire
38:51 "il ne suffit pas de voter une fois tous les cinq ans"
38:53 ou de se rendre aux urnes
38:55 un dimanche en mai
38:57 et puis advienne que pourra,
38:59 faites ce que vous voulez pendant les cinq années qui arrivent,
39:01 mais justement trouver d'autres formes de participation citoyenne.
39:03 - Vaste programme.
39:05 - Absolument.
39:07 Et donc ce sera à partir de quand Stéphane ?
39:09 - Ça c'est vendredi matin.
39:11 - Vous n'avez pas de micro ?
39:13 - C'est vendredi matin à 11h.
39:15 Et là encore ce sera en live
39:17 chère Cécile.
39:19 - Ah oui c'est ça qui est bien.
39:21 - Et il y a d'autres tables rondes aussi ?
39:23 - Alors en une minute je vais vous dire qu'il y aura
39:25 surtout une très grande table ronde l'après-midi
39:27 dans la grande salle de 300 places
39:29 s'engager pour un nouveau système de santé et de société
39:31 on en a beaucoup parlé ici
39:33 donc je n'y reviens pas mais il y aura parmi les meilleurs spécialistes
39:35 et notamment bien sûr
39:37 nos amis du collectif Santé en danger
39:39 Arnaud Chiche mais aussi Frédéric Bizarre
39:41 Thomas Brosset, à nouveau Raphaël Duchemin
39:43 pour animer tout ça.
39:45 - Et Sandra Vessière du collectif national
39:47 La Force Invisible des Adonis.
39:49 - Et puis je passe rapidement
39:51 17h-19h c'est Sud Radio qui ouvre le débat
39:53 avec trois je crois tables rondes
39:55 qui se dérouleront, les vraies voix
39:57 donc en direct de la Canbière
39:59 à Marseille.
40:01 Et puis enfin le samedi matin, figurez-vous
40:03 on poserait une question simple
40:05 mouvements associatifs et médias peuvent-ils s'unir
40:07 dans le champ de la santé environnementale ?
40:09 Vous voyez où on veut en venir, c'est les fameux lanceurs
40:11 d'alerte notamment qui ont permis
40:13 sur les registres des malformations
40:15 sur les questions du littoral
40:17 de faire remonter finalement
40:19 beaucoup de sujets qu'on ne voulait pas voir
40:21 les bourrouges du côté de Marseille
40:23 par exemple et donc tout ça
40:25 sera traité là encore avec des gens géniaux
40:27 autour d'Annie Lévy et de Pierre Guille.
40:29 - Merci beaucoup.
40:31 En tout cas merci à vous tous d'avoir été là
40:33 on sera en direct avec Philippe David
40:35 et Christophe Madrol
40:37 qui sera avec nous sur place et des associations
40:39 et on traitera justement de tous ces sujets
40:41 en direct du G500, ce sera à Marseille
40:43 le vendredi 9
40:45 - Alors jeudi 8 on démarre
40:47 vous vous êtes là
40:49 - En direct le vendredi 9 - De 17h à 19h
40:51 - Absolument - A l'ArtPlex - Merci les amis
40:53 - Merci les amis en public c'est génial
40:55 - Merci en tout cas
40:57 merci à notre équipe des vrais voix
40:59 et dans un instant c'est Yvan Cujus
41:01 - Yvan Cujus qui reçoit Eric Jeanjan
41:03 Olivier Cachin et Aniel Alalove
41:05 tout de suite on parle de votre argent
41:07 - Pas de miens
41:09 - Et nous 17h demain - A demain 17h
41:11 passez une belle soirée, salut.