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  • 01/06/2023
La Dream Team RMC Sport déplore la tactique proposée par José Mourinho, après l'ouverture du score de Pualo Dybala. Retrouvez le débrief de la finale de la Ligue Europa, remportée par le FC Séville.

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Transcription
00:00 Moi je me suis demandé au début de la rencontre, j'ai dit tiens, c'est pas le scénario que j'attendais.
00:04 Pendant combien de temps je vais avoir cette idée en tête ?
00:07 - Jusqu'au premier but.
00:09 - Ah ben non, avec Mourinho c'est ça, Mourinho le foot s'arrête au premier but.
00:12 - C'est ça.
00:13 - Mais quand même, Daniel, il faut quand même le dire, je trouve que mentalement,
00:17 hier j'ai fait référence à la finale Barça-Milan, on attendait le Barça-Flanboyant, Milan gagne 4-0.
00:22 Ce qu'a fait Mourinho ces 30 premières minutes, c'est quand même prendre un contre-pied un peu tout le monde.
00:26 - Oui, c'est ce que j'étais en train de dire.
00:27 - Et effectivement, là t'avais un vrai match, et Semi a pas été bon, enfin il était pris.
00:32 - Non, ils étaient pris, c'est pas qu'ils étaient pas bons, c'est qu'ils étaient clairement bousculés avec
00:36 une équipe de la Roma qui jouait haut, qui,
00:41 j'allais dire, créait des occasions, en tout cas, mettait le ballon pas loin du but de Bono,
00:45 et c'était intéressant, mais je me suis dit, ça ne durera pas,
00:49 parce que de toute façon la Roma ne le fait jamais sur la durée,
00:53 et parce que, évidemment, Mourinho a fait un coup déjà, on ne s'attendait pas à ce que Dybala soit titulaire.
00:59 Il était là, Dybala a marqué.
01:02 - Dybala il est décisif avant sur l'action Spinazzola qui est arrêtée par Bono.
01:07 - Donc, t'avais déjà toute la mystique mythologie mourinienne qui était en train de s'écrire,
01:13 c'est-à-dire, je ne joue pas comme vous attendiez, regardez ce que je suis capable de faire,
01:18 et en plus je vous fais jouer Dybala, vous ne vous y attendiez pas,
01:21 et regardez comme c'est lui qui est fort, et à la 36ème il vous met un but, au revoir tout le monde,
01:25 sauf qu'après, évidemment, ça n'a pas duré,
01:28 et Seville a repris le dessus, et Seville, au final, on n'a pas beaucoup de temps,
01:32 et il va falloir arriver pratiquement aux conclusions,
01:35 Seville a mérité de remporter cette Coupe d'Europe,
01:37 parce que moi j'aime quand l'équipe,
01:40 quand c'est l'équipe qui propose le plus de choses sur le terrain, gagne,
01:43 et c'est effectivement l'équipe qui a montré le plus d'envie, qui gagne.
01:49 Et moi ça me plaît quand c'est comme ça,
01:51 et je vous assure que ça me fait chier, parce que je pense qu'au fond j'aurais aimé que la Roma gagne,
01:55 parce que c'est une équipe pour qui j'ai énormément d'affection.
01:57 - Tous les fans de foot pensent comme toi Daniel,
02:00 je pense qu'effectivement t'as plus envie de voir ça, mais encore une fois,
02:04 ce qui est quand même très étonnant, après Johan va nous en parler,
02:08 Mourinho fait donc ce coup plutôt réussi sur les 31 minutes, il marque.
02:11 Effectivement, je le dis tout à l'heure, le match s'arrête au premier but avec Mourinho,
02:14 mais comment tu peux penser qu'à la 44ème,
02:17 tu te mets en mode 90ème minute, on commence à dégager des ballons,
02:21 comment tu peux penser que ça va tenir ?
02:23 - Puis c'est un manque de respect pour l'entraîneur adverse,
02:27 c'est-à-dire que l'entraîneur adverse, oui, il a réagi,
02:30 il a très bien réagi avec ces changements en half-temps,
02:32 avec l'arrivée d'Amela et surtout de Soussot.
02:34 - Tu fais bien de parler de ça, il y a eu immédiatement une réaction des changements de joueurs.
02:37 - Et Mourinho il pense que l'autre il va pas réagir quoi, donc c'est vrai que...
02:43 - Mais Mourinho est un héros à Rome,
02:45 et Johan le dit tout le temps et j'en ai encore eu la confirmation.
02:47 - Johan tu penses que là ce soir on voit...
02:49 - Et à Madrid il y a encore un cercle des mecs qui sont dingues de lui.
02:51 - Ce soir on a vu une faille mourinienne là ?
02:53 - Non, c'est toutes les limites de Mourinho, il fait plein de bonnes choses,
02:55 et évidemment que ramener la conférence Ligue c'était important,
02:59 que être en finale de Ligue 1, pas de finale d'affilée,
03:01 c'est jamais arrivé dans l'histoire de la Roma,
03:02 la moitié des finales européennes de la Roma c'est sous Mourinho en deux ans,
03:05 il veut quand même dire quelque chose.
03:07 Maintenant...
03:08 - Sauf que là il a rien cette année en tout cas,
03:09 au final c'est zéro quand même.
03:11 - T'as fait le coup une fois contre les Vercouzen,
03:13 ok, moi je reste persuadé que tu peux pas faire le même coup 50 fois en jouant aussi peu,
03:18 on peut même pas utiliser le terme "jouer" en fait,
03:21 moi ce que j'ai vu de la 40ème à la 126ème ou quelque chose comme ça,
03:26 c'est tout sauf du foot en fait, c'est juste dégager le ballon,
03:29 c'est du pouce ballon, c'est dégager le ballon,
03:30 alors que cette équipe là elle est capable de faire bien mieux.
03:32 Moi je l'ai vu faire bien mieux.
03:34 - Mais la preuve là sur le match, ça qui est bon.
03:35 - On n'a pas vu que ça Johan,
03:39 on a également vu le cirque qui va avec.
03:42 - Parce qu'il faut le dire, et ça tu vas me confirmer,
03:44 parce que je pense que tu as ces chiffres là,
03:46 la Roma est l'équipe en Italie,
03:48 qui propose le jeu le plus dégueulasse, c'est vrai,
03:50 mais qui également prend le plus de cartons sur le banc.
03:54 - Je l'ai dit tout à l'heure dans le live,
03:58 Mourinho plus staff compris, entraîneur des gardiens,
04:01 kiné, physio, etc.
04:03 Je m'étais arrêté à 12,
04:05 il y en a eu depuis, mais c'est à peu près 15 cartons rouges cette saison en série A.
04:08 - Jusqu'au kiné ?
04:09 - Ouais.
04:09 - Parce que tu ne prends pas,
04:10 toutes les équipes réunies ne prennent même pas la moitié de ça.
04:13 - C'est ridicule.
04:14 - Mais non, c'est le style.
04:17 Tout ça est préparé, je ne crois pas que c'est improvisé.
04:19 C'est le style, cette espèce de pression permanente,
04:21 où on gonfle la tête du quatrième arbitre,
04:24 le show de à chaque fois je fais semblant d'aller me battre avec tout le monde.
04:27 - Et là on l'a vu se faire retirer par le troisième gardien qui a 17 ans et demi.
04:30 - Ça, ça fait partie du cirque mourinien et les supporters kiffent ça.
04:34 - Ouais, je ne sais pas, il faudra voir demain matin s'ils ont vraiment kiffé la finale.
04:37 - Oui, oui, mais c'est une idée, il faudra voir s'ils ont vraiment kiffé la finale,
04:41 parce qu'ils vont avoir tous le sentiment qu'ils n'ont pas joué.
04:43 - Du penalty à retirer, le penalty décisif.
04:46 - Oui, oui, oui.
04:47 - Non, mais là, il ne faut pas plaindre, c'est factuel.
04:49 - Ouais, mais Yoann, tu sais très bien comment ça va se passer,
04:51 il va vendre une injustice.
04:53 - Moi, excusez-moi, on va revenir au match,
04:54 mais permettez-nous quand même une petite parenthèse.
04:56 Parce que tous les supporters parisiens pensaient à Mourinho ce soir.
04:59 - Bien sûr.
04:59 - Quand tu vois le spectacle et tout,
05:02 tu as envie de le voir à Paris, Mourinho ?
05:03 - Steling était prêt, je vous l'avais dit hier et même avant-hier.
05:07 Mourinho le vainqueur, celui qui a gagné à lui tout seul six Coupes d'Europe,
05:10 c'est vrai, c'est dans son palmarès, il n'y a aucun problème avec ça,
05:12 c'est un fait, c'est un constat.
05:14 Mourinho, l'homme qui va le calmer, le vestiaire, Mourinho la gagne,
05:17 tout était préparé, écrit, mais il fallait gagner ce soir.
05:20 Là maintenant, si Campos arrive à le faire venir,
05:22 après ce qu'on a vu ce soir,
05:25 le spectacle sur le banc, parce que ceux à qui il voulait vendre ça,
05:30 ils ne le savent pas.
05:30 - Transposez ça au PSG qui joue comme la Romain,
05:32 les gens ne regardent pas la Romain, ce n'est pas une équipe médiatique la Romain.
05:36 - On fait des afters de 4 heures.
05:38 - Oui mais le cirque sur le banc, ce n'est pas quelque chose dont on parle très souvent.
05:43 Ce que tu as vu ce soir en finale de Coupes d'Europe,
05:45 sur une chaîne en clair et tout,
05:47 c'est tout le temps, le sketch Mourinho, c'est tout le temps ce cirque-là.
05:50 - Vous n'avez pas l'après-match où il se paye les arbitres en permanence,
05:53 où il refuse de répondre aux questions.
05:55 - Le PSG a vraiment besoin de ça ?
05:57 - Ou il ne vient pas en conférence de presse et il envoie son adjoint.
05:59 - J'ajoute quand même en dehors du banc et du cinéma sur le banc,
06:02 si tu as raison,
06:04 même sur le terrain et les joueurs.
06:06 Déjà que le PSG a une fâcheuse tendance à se plaindre
06:09 dans des matchs lambda de Ligue 1,
06:11 on se plaint beaucoup de ça en France,
06:12 en disant "mais qu'est-ce qu'ils ont à râler, à être énervés comme ça ?"
06:15 Alors si tu mets un mec comme ça sur le banc,
06:18 tu as ça parce que les bras levés,
06:20 alors les remplaçants déjà sur le bord qui sont hors zone technique,
06:22 je ne t'en parle même pas,
06:24 mais les bras levés en permanence sur toutes les décisions et autres...
06:27 - Avec au milieu de ça Neymar et Verratti.
06:29 - Oui, ça tu peux le faire si tu as des joueurs qui sont en capacité
06:32 de comprendre ce que Mourinho veut
06:35 et de ne pas exagérer là-dedans.
06:39 C'est-à-dire que quand tu as un Thiago Mota,
06:41 quand tu as un Kambiasso, un Stankovic,
06:43 ils savent où est la limite en fait.
06:45 Ils vont toujours au bord de la limite des contestations,
06:48 de râler auprès des arbitres, du 4e arbitre, de mettre la pression, etc.
06:51 Il y a une limite.
06:52 À la Roma, ils ne savent absolument pas le faire.
06:54 Mancini, il ne sait pas le faire.
06:55 Regarde le nombre de cartes au jaune qu'ils ont prises pour contestation ce soir.
06:58 Voilà, c'est Cristante, c'est Mancini, etc.
07:01 - Les mecs ne jouent pas, ils déjouent,
07:02 ils pensent à mettre une pression permanente,
07:05 à faire beaucoup de fautes, à créer un climat délétère.
07:07 - Et honnêtement, les 35 premières minutes, on n'a pas vu ça.
07:10 On ne les a pas vues.
07:11 - C'était plutôt intéressant.
07:12 - Alors justement, ce qui me surprend de la part de Mourinho,
07:14 qui est un mec qui connaît très bien le foot,
07:16 il fait ce coup qui est plutôt réussi en début de match sur ses 30 minutes.
07:19 Il met Dybala, il y a du jeu.
07:21 Il y a cette action de Spinazzola, il y a le but, il y a...
07:24 - Non, il y a du jeu.
07:25 - Il y a Dybala qui fait un débandement magnifique.
07:27 - Non, il n'y a pas que ça.
07:28 - Il mise sur l'individualité.
07:29 - Non, mais d'accord.
07:30 Mais comment tu peux te dire, même si tu es Mourinho,
07:33 quand tu arrives à la mi-temps, l'autre coach,
07:35 effectivement, va faire des changements, il n'est pas fou Mourinho.
07:37 Il sait bien que c'est compliqué de tenir une mi-temps.
07:40 Comment il n'a pas lui-même, là pour le coup, la deuxième idée,
07:44 le deuxième coup où il peut dire "on va se remettre, on sait le faire".
07:48 - Non, il ne se passe rien en plus en deuxième mi-temps.
07:50 Je trouve qu'il y a des milieux de terrain, je le disais pendant le match,
07:52 il y a des milieux de terrain qui n'osent plus aller dans les contacts
07:54 parce qu'ils ont tous un carton jaune.
07:56 Ce qui fait que les joueurs de Séville peuvent combiner tranquillement.
07:59 Et quand il s'agit d'arracher un ballon dans un contact,
08:01 le joueur de la Roma enlève le pied, le joueur de Séville le met.
08:04 Et à aucun moment, il voit ça et il se dit "on va changer".
08:06 Parce que pour lui, Matic est un joueur d'expérience qui est important,
08:10 qui va faire gagner l'équipe, alors qu'un joueur comme Bové,
08:13 même s'il l'a fait jouer cette saison par des circonstances,
08:15 il estime qu'il n'est pas prêt pour une finale
08:18 et qu'il peut faire des erreurs que Matic ne ferait pas.
08:20 C'est tout le logiciel Mourinho,
08:23 des joueurs avec de l'expérience, c'est lui qui veut faire venir Vainaldum,
08:25 c'est lui qui fait venir Matic, c'est lui qui fait venir ces joueurs-là.
08:29 Je trouve que ce soir, on a vu toutes les limites de comportement,
08:33 de tactique, d'approche du football, de gestion des matchs.
08:36 Et moi, je pense que là, deux ans, c'est bien, il faut que ça s'arrête.
08:40 Il ne faut pas que ça aille plus loin, il y a une troisième année de contrat.
08:42 Laisse-le, qu'il ne vienne pas au PSG surtout.
08:43 Non, mais moi, je ne veux plus le voir à la Roma.
08:47 Il a, ça sera un demi-succès parce qu'il a ramené une Coupe d'Europe.
08:51 Je rappelle quand même que l'année dernière, il fait septième en championnat.
08:54 Et là, il va faire combien ?
08:55 Et là, pour l'instant, il est sixième.
08:56 Attention aux matchs de ce week-end, après la désillusion,
08:58 on verra ce que ça va donner, même si c'est contre un reléguable, Spetsia,
09:02 enfin, qui lutte pour ne pas descendre, on verra ce que ça va donner.
09:04 Mais ça sera sixième au mieux.
09:05 Septième, c'est l'Europa League.
09:06 Et l'objectif, c'était quoi ? Te qualifier en Ligue des champions.
09:09 Bon, les gars, il faut quand même qu'on parle de Séville.
09:11 Ah oui, quand même.
09:12 Mon petit Fredo.
09:13 Quelle est la recette de ce club ?
09:17 Qu'il doit transmettre ?
09:20 Ça joue, c'est généreux, c'est déterminé.
09:22 Mais moi, je veux qu'il transmette la recette à tous les clubs français
09:24 qui sont bidons en Coupe d'Europe depuis des années.
09:26 Il faut vouloir déjà.
09:27 Il y a une relation charnelle comme l'Oréal,
09:30 la relation charnelle avec la Ligue des champions.
09:32 Séville a commencé à en gagner une, deux, trois, puis après, voilà,
09:34 ça fait...
09:35 Après, ils disent que c'est leur compète.
09:36 Mais ils se disent, voilà, c'est comme ça.
09:38 Mais t'as vu les écharpes du supporter de Séville ?
09:40 Nadieh, Loquet, et combien d'autres ?
09:41 Personne ne l'aime comme nous.
09:43 Voilà.
09:43 C'est-à-dire qu'ils se sont appropriés cette coupe.
09:46 Ou personne ne la veut comme nous ?
09:48 De l'autre sens ?
09:49 Un peu entre les deux.
09:50 Eh oui, monsieur !
09:52 On a fait un peu d'espagnol quand même !
09:53 Non, mais c'est vrai.
09:55 Après, c'est plus une personne ne l'aime vraiment.
09:57 Mais bon, ça peut être à double sens.
09:59 C'est à double sens.
09:59 Mais simplement, je voudrais quand même qu'on parle de cette saison,
10:02 parce que le petit gars, là, de 62 ans,
10:04 qui remporte son premier titre de sa carrière,
10:07 il est le troisième entraîneur de Séville cette saison.
10:09 Il est arrivé le 21 mars dans une équipe
10:11 qui était une candidate.
10:13 Donc la leçon, c'est que tu peux gagner une Coupe d'Europe
10:15 dans un club en bordel qui change trois fois d'entraîneur sur une saison.
10:17 Et qui est relégable quand il arrive.
10:19 Voilà.
10:20 C'est-à-dire que...
10:21 En fait, c'est une baffe énorme battre le club français ce soir !
10:24 Mais paf, dans notre tronche !
10:26 Après, il y a des bons joueurs.
10:27 Non, mais là aussi,
10:29 je l'ai déjà dit, mais pour moi, la phrase de l'année dans le foot espagnol,
10:32 c'est quand on demande à Mendy Libard, après l'élimination de Manchester...
10:35 après que Séville ait été éliminée Manchester United,
10:39 on lui dit "mais quel est votre secret ?"
10:40 Et cette équipe, les joueurs se chient dessus,
10:42 ils faisaient n'importe quoi,
10:44 rien ne marchait.
10:46 Et il dit "ben, peut-être que j'apporte de la simplicité,
10:50 je ne demande pas des trucs bizarres aux joueurs."
10:53 Mais c'est-à-dire qu'il a remis des bases toutes connes.
10:55 Tu sais, tu parlais tout à l'heure du scolaire...
10:56 Séville, ça a toujours été un jeu simple.
10:58 Mais voilà !
10:59 C'est un jeu simple, généreux...
11:00 San Paoli, c'était une erreur de mettre San Paoli en cours de saison.
11:04 Et Johan disait tout à l'heure "oui, c'est un jeu scolaire,
11:07 oui, c'est très académique,
11:08 mais des joueurs qui ne sont pas bien dans leur tête,
11:10 qui ont perdu trop de matchs,
11:11 revenir à la base,
11:14 revenir aux fondamentaux, finalement, ça va."
11:16 Et il a reconstruit ça.
11:17 Et ce qu'il y a de dingue, c'est que Mendy Libard,
11:19 donc 62 ans, c'est son premier titre,
11:22 il a eu des titres qui ne sont pas des titres.
11:24 Il a été champion de deuxième division,
11:26 il a été champion de troisième division,
11:28 il a été champion de quatrième division,
11:31 il a été champion de cinquième division.
11:33 Et le type, c'est-à-dire que...
11:35 Et le type, là, son premier vrai titre,
11:37 c'est une Coupe européenne.
11:39 Et donc, plus, après avoir éliminé la Juve...
11:43 - Parce que le parcours, il est très, très bon.
11:45 Contre la Juve, il mérite 100 fois de passer, pareil.
11:48 Encore une fois, la punition à l'équipe qui ne veut pas jouer,
11:52 contre un Seville qui veut jouer.
11:53 Manchester United, franchement, ce qu'ils font sur l'aller-retour,
11:56 c'est admirable.
11:57 - Après, il y a un suicide de...
11:59 C'est-à-dire que Manchester United gagne 2-0 la 80e,
12:02 et après, il y a des buts contre...
12:04 Ils font n'importe quoi, ils arrachent un nul là-bas.
12:06 Et surtout, après, ça y est, ils y croient.
12:07 - Tu revois un Rakitic...
12:09 - Ah, il a fait un truc...
12:10 - Qui est en bout de piste,
12:11 qui fait encore un très bon match, très simple.
12:14 Il court à bon escient, il donne...
12:16 - Ouais, ouais...
12:17 - T'as quand même ça aussi à noter.
12:19 Je voyais ça en voyant ces deux joueurs,
12:20 que ce sont Rakitic et Navas.
12:22 T'as quand même aussi, Navas, cette histoire de dingue.
12:24 Navas, il arrive au club à 15 ans, 14 ans, je crois.
12:26 Il a gagné la première des C3 à 20 ans.
12:29 - Oui, il jouait en haut à droite.
12:31 - Il était lié droit.
12:32 - Non mais il faut dire quelque chose,
12:33 parce que, tu sais, on parlait hier
12:35 de ces équipes qui changent très vite, tout le temps.
12:37 Bien sûr que ça bouge maintenant dans le foot,
12:38 mais que t'es aussi...
12:40 Tu vois, quelques repères, des références,
12:42 pour tout le monde.
12:43 Tous les mecs qui arrivent dans le club...
12:45 - Rakitic, il était aussi, avant d'aller au Barça.
12:47 - Oui, bien sûr.
12:48 - C'est un joueur de l'avant.
12:49 - C'est pour ça que ces deux-là,
12:50 je trouve que Rakitic, Navas, quelque part,
12:52 puisqu'on parle de recettes,
12:54 ben, il y a aussi quelque part...
12:55 Alors, l'idée de construire quelque chose sur la durée,
12:57 t'as aussi quelque part...
12:58 C'est un peu rassurant de voir ça.
12:59 - Et t'as eu de très bons...
13:00 Ce qu'a apporté Ocampos quand il est arrivé de l'OM,
13:03 après, il a eu cette mauvaise expérience...
13:05 - Ocampos, pour moi, c'est une sorte de joueur type Séville.
13:08 - Oui, voilà.
13:10 Et ce soir, il fait un match...
13:12 - Comme d'habitude.
13:13 - Ocampos, qui doit jamais jouer ce soir.
13:16 Il est prêté à l'Ajax pour une saison.
13:18 Et l'Ajax le trouve tellement mauvais
13:20 qu'ils cassent le prix en décembre.
13:21 - Parce que c'est un joueur pour Séville.
13:24 - Et pour Séville, c'était parfait de récupérer Ocampos,
13:27 puisqu'en décembre, ils étaient très mal.
13:28 Le récupérer Ocampos,
13:29 ça a été très important pour la fin de saison.
13:31 - Un mot quand même,
13:32 puisque ça s'est fini au tir au but,
13:33 mais il n'y a pas que ça du gardien.
13:35 Parce que là, on a un immense gardien.
13:37 - Il a fait Martinez pendant la saison du tir au but, t'as vu ?
13:40 Il est rentré dans la tête des tireurs.
13:41 - Alors, il l'a fait avec, en moins par rapport à Martinez,
13:45 le trash-talking qui va jusqu'à 50-30 mètres.
13:47 - Quand il montre "je pars de ce côté",
13:49 et qu'il touche le ballon qui est mis sur le toto ?
13:51 - Moins le trash-talking.
13:53 Ça, il le fait sur sa ligne.
13:54 Je trouve que c'est hyper bien.
13:55 Le mec l'aurait rentré dans la tête, c'est vrai.
13:57 Déjà, il l'aurait rentré dans la tête, parce que sur le match,
14:00 c'est lui qui sauve le truc.
14:01 C'est un immense gardien, il faut le dire,
14:03 parce que c'est super.
14:05 - C'est le meilleur gardien de la Ligue 1.
14:06 - On a Nabil, le 32-16,
14:08 il veut en parler, justement, de gardien de séville.
14:09 Salut Nabil !
14:10 - Salut, bonsoir à tous.
14:12 Je suis très content de passer ce soir.
14:14 - C'est l'homme du match pour toi ?
14:15 - Ah oui, carrément.
14:16 - Oh non, c'est Soussou.
14:17 - C'est l'homme du match, largement.
14:18 Et je trouve que,
14:20 malheureusement, les commentaires sur la chaîne en clair,
14:23 c'était vraiment catastrophique.
14:24 Parce que sur le premier arrêt,
14:27 visiblement pour eux, c'est le joueur qui tire mal.
14:31 - Ah, quand il tire au centre, il l'arrête du pied, là ?
14:35 - Ouais, ouais.
14:36 - Ah, tu parles des tirs au but, parce qu'il a dit "franc" pendant le match.
14:38 - Elle va sur le poteau, mais il la touche avant.
14:40 - Ouais, il la touche avant.
14:41 - Oui, bien sûr.
14:42 - Voilà, je trouve que c'est énorme.
14:44 Et moi, si vous voulez,
14:46 vu la coupe du monde qu'il a faite,
14:48 la séance de tir au but contre l'Espagne,
14:49 parce qu'il ne faut pas oublier qu'il est éliminé l'Espagne à 16,
14:52 il en arrête 4, si je me souviens bien.
14:54 Moi, dès que j'ai vu que ça partait au pénalty,
14:57 j'étais sûr et certain que Séville passait.
15:00 - On en avait discuté avec Noël, la différence...
15:04 Après, oui, il est décisif,
15:06 mais pour moi, le joueur qui a été le meilleur,
15:10 et c'est son entrée, c'est Soussot.
15:12 Je pense que Soussot, l'homme du match,
15:13 pour moi, côté Séville, c'est différent.
15:14 - Oui, bien sûr, Soussot, énorme.
15:16 - Mais Bounou, essayons de le classer vite fait
15:18 dans la hiérarchie des tout meilleurs.
15:20 Est-ce qu'il fait partie des 10 meilleurs gardiens de but ?
15:23 - Ah oui, d'un seul mot, il est pas au top 5.
15:25 - Ils vont pour toi, Terje Teguen, pourquoi ?
15:27 - Non, il est dans les 10, il est pas dans les 5,
15:28 mais il rentre dans les 10.
15:29 - Ah oui, il rentre dans les 10.
15:31 - Non, mais surtout, c'est un gardien
15:33 qui est très, très complet.
15:35 Et moi, je le trouve surtout très, très calme.
15:38 Son arrêt dans le match,
15:40 qui est un arrêt réflexe sur Tami Abraham,
15:43 et derrière, ce qui se passe sur la ligne,
15:45 c'est quelqu'un qui a ce calme-là pour faire l'arrêt,
15:49 mais qui, après, apporte une sérénité à sa défense.
15:52 - Son visage est un visage de tranquillité.
15:55 - Ouais, pendant la série de tir au but,
15:57 ce mec a un truc qui dégage quelque chose.
15:59 Oui, très élégant, il est très bon.
16:01 Et sur les tirs au but, effectivement,
16:03 il fait ce qu'il faut faire aussi maintenant,
16:05 c'est-à-dire que par rapport à tout ce qu'on a dit,
16:06 on en a débattu, on en a fait des papiers
16:08 dans la revue de l'after sur la préparation.
16:10 Oui, il y a plein de choses dans ce qu'il fait.
16:13 Il y a évidemment la déstabilisation de l'attaquant.
16:16 - Mais ce n'est pas ridicule, en fait.
16:17 - Non, il n'y a pas de ridicule,
16:18 il y a évidemment la connaissance des tireurs,
16:19 et par rapport à la position sur la ligne,
16:22 et pas devant,
16:23 il se met effectivement derrière pendant la prépa,
16:25 il se met encore un tout petit peu derrière au moment du tir
16:28 pour à aucun moment ne être devant.
16:30 Il y a plein de petites choses comme ça.
16:32 - Alors, il faut quand même rappeler juste un instant que...
16:34 - Vas-y, David, ensuite.
16:35 - Oui, apparemment, ces livres sont séparés,
16:37 moi je veux bien l'OM.
16:39 - Ah oui, bah...
16:40 - Il n'y a aucun tireur de pénalty.
16:41 - La Roma qui tire ce soir.
16:42 - Oui, ça aussi, c'est...
16:44 - Donc un maître aussi dans la performance.
16:46 - Ils étaient sortis avant, tu veux dire ?
16:47 - Oui, Pelligrini, Abrams, Dibalam, Atich.
16:49 - Nabil, bah écoute, merci pour ce gros plan.
16:52 - Merci à vous.
16:53 - Merci à tous.
16:54 - Salut Nabil, à bientôt.
16:55 - Bonne soirée.
16:56 - Bonne soirée.
16:57 - Bonne soirée.
16:58 [SILENCE]

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