Réforme des retraites: Les députés de la Nupes quittent la commission des Affaires sociales en dénonçant des "magouilles"
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00:00 Je vais associer ma voix à celle de mes collègues
00:03 pour rappeler un tout petit peu l'historique
00:06 de ce qu'il s'est passé.
00:07 C'est-à-dire que ce projet de loi
00:09 qui, encore une fois, a mobilisé de manière historique
00:13 les personnes, une union syndicale
00:16 qui n'a jamais été aussi large et aussi solide,
00:18 cette proposition, ce projet de loi
00:20 tel qu'il est arrivé à l'Assemblée nationale
00:23 n'a jamais été voté par notre instance
00:25 puisqu'il y a eu des 49-3 sur quelque chose
00:28 qui est de l'ordre quand même d'un projet de société
00:31 et d'un projet de société qui touche en premier
00:34 les plus vulnérables de notre société.
00:37 Pour cette raison-là,
00:39 et parce qu'il n'y a pas eu de vote,
00:40 le groupe Liott, qui n'est pas d'ultra-gauche,
00:44 qui n'est pas de super-gauche,
00:45 qui n'est pas d'extrêmement de gauche,
00:49 comme vous le dites sur tous les plateaux,
00:52 ce groupe Liott, qui est centriste,
00:55 a pour volonté de garantir
01:00 le fonctionnement démocratique.
01:02 Et c'est la raison pour laquelle,
01:03 parce qu'il a estimé qu'en 1re lecture,
01:06 ce projet de loi avait été bafoué
01:08 et n'avait pas été étudié comme il aurait dû l'être.
01:11 Pour cette raison-là, ils ont déposé
01:13 une nouvelle proposition de loi
01:15 dans leur niche parlementaire.
01:17 Il se trouve que cette nouvelle initiative
01:21 est une occasion pour vous d'aller chercher des articles
01:24 jamais usités dans le règlement de l'Assemblée nationale
01:28 et de créer un précédent en ce qui s'est passé ce matin,
01:32 à savoir que pour la 1re fois,
01:34 vous avez franchi la ligne rouge
01:35 de ce qui n'est pas autorisé
01:38 par le règlement de l'Assemblée nationale.
01:41 Et en fait, ce face à quoi nous, nous sommes aujourd'hui,
01:44 c'est constater notre impuissance
01:47 à vous contrer dans votre volonté de toute puissance
01:50 et de ne pas vouloir perdre la face.
01:53 Pour cette raison-là, notre rôle de parlementaire
01:56 ne sert plus à grand-chose.
01:57 Nous le constatons et donc, nous partons.
02:00 -La parole est à monsieur Juvin.
02:05 -Oui, madame la présidente.
02:08 A entendre un certain nombre de remarques,
02:10 mais j'allais vous répondre.
02:12 Le droit d'amendement, en réalité...