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00:00 Il y a deux textes qui ont été posés par les Républicains, une PL ordinaire et une PL constitutionnelle.
00:05 Est-ce que finalement la plus grosse difficulté sera là sur cette PL constitutionnelle ?
00:09 L'après-ministre a dit qu'elle n'en avait pas.
00:11 En tous les cas, la proposition de loi constitutionnelle qui pose des questions de fond extrêmement importantes,
00:17 pour les résumer, l'autorité du Parlement français, à la fin de la France, à l'égard d'institutions internationales, est un sujet de fond.
00:28 Cela relève d'abord de la volonté du président de la République, s'il a envie de discuter de cela, bien évidemment.
00:33 Le Parlement peut en discuter, mais il n'y a peu de chances que ça aboutisse si on ne trouve pas un accord sur cette base.
00:39 Donc c'est un acte, en tous les cas. C'est une orientation qui est donnée, en tous les cas, une proposition qui est faite sur ce texte constitutionnel.
00:52 Elle est ouverte au débat et je crois qu'il ne faut pas la rejeter par principe, parce qu'elle pose un certain nombre de questions de fond qui sont réelles.
00:59 Les réponses peuvent être discutées, bien évidemment, comme toujours, mais on ne peut pas passer à côté du débat qui est nécessaire, sans doute.
01:07 Mais donc il faut peut-être savoir dissocier les deux textes ?
01:10 Oui.
01:11 Et parler de la PPL ordinaire ?
01:12 Oui, il faut distinguer les deux. Ils ne vivront pas ensemble, si je puis dire.
01:15 La proposition de loi constitutionnelle suivra son chemin, qui est un chemin beaucoup plus complexe, beaucoup plus lourd,
01:20 alors que le texte ordinaire, lui, va arriver très très vite devant le Parlement et c'est régulièrement devant le Sénat.
01:26 Donc ce n'est pas une ligne rouge, cette question constitutionnelle ? On peut peut-être avancer sur l'immigration ?
01:29 Il ne faut pas. Si l'on veut que les choses avancent sur l'immigration, il ne faut pas que le texte constitutionnel soit une ligne rouge.
01:34 Ce serait dommage d'ailleurs que l'ouvrement le considère comme tel.
01:37 Et sur le reste, il y a matière encore à discuter, y compris sur les métiers en tant que jardin d'armes ?
01:44 Sur le reste, j'ai lu l'interview du ministre de l'Intérieur dimanche dernier.
01:50 Je crois qu'il y a matière à discussion, je crois qu'il y a matière à échanger et donc il faut avancer maintenant.
01:57 Qui fait le premier pas ?
01:58 Oui, c'est ça, c'est ce qu'il dit, il faut que chacun fasse un premier pas. Mais on discute sur quoi ?
02:02 On discute sur la base de la proposition de loi que nous avons faite, que nous avons déposée,
02:06 et puis nous avons, je le rappelle, un texte du gouvernement qui a été déposé, qui a été débattu en commission des lois,
02:12 qui constitue encore une deuxième base.
02:14 Donc nous avons tout sur la table en réalité.
02:17 Maintenant encore faut-il que les gens discutent entre eux, que l'ouvrement ouvre sa porte.
02:22 Et vous aussi ?
02:23 Ah bien sûr !
02:25 [Musique]