Entre satisfaction et volonté de quitter le pays : le président Erdogan entame son troisième mandat dans une Turquie clivée.
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00:00 C'est un lendemain d'élections très particulier en Turquie.
00:04 Avec 52% des suffrages, Recep Tayyip Erdogan rempile pour 5 ans.
00:08 Pour la première fois dans le pays, une présidentielle s'est jouée au second tour, signe d'une société divisée.
00:15 Mais pour son électorat, le président sortant est synonyme de force, de stabilité, malgré la crise économique et la gestion du séisme de février.
00:22 Le résultat est bien de ce que j'attendais. C'est un résultat de ceux qui pensent qu'il y a une personne qui est bonne pour notre pays.
00:29 Vous êtes content ?
00:30 Bien sûr, je suis content de son vote.
00:34 Tout ce qui reste, c'est l'histoire, le pays.
00:36 Avant le premier tour, les sondages donnaient le président Erdogan perdant.
00:39 Le reis, comme on l'appelle en Turquie, a déjoué les pronostics.
00:43 Les partisans de l'opposition tombent de haut.
00:46 Je n'ai pas trop d'espoir.
00:47 Je n'ai pas trop d'espoir pour la Turquie.
00:49 Je veux faire quelque chose à l'étranger.
00:54 Je vais devenir ingénieur et les choses à l'étranger seront mieux.
00:58 Pour remettre le pays sur les rails, comme il l'a promis, le président Erdogan devra relever des défis,
01:03 notamment faire cesser l'inflation galopante et reconstruire les zones dévastées par le tremblement de terre.
01:09 Du côté de l'opposition, une période de réflexion s'annonce, avec en ligne Udemir les municipales l'an prochain.
01:16 Ne vous en faites pas, nous sommes derrière vous.
01:18 [Roulement de tige]