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  • 5/30/2023

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Animals
Transcript
00:00 Il s'appelle Pardy. C'est un walaru de 8 mois. Un marsupial de taille moyenne, à mi-chemin entre le kangourou et le walabi.
00:13 Un conducteur a renversé et tué sa mère, mais il a sauvé le petit qui était dans sa poche.
00:19 Il est assez craintif. Dès qu'un autre le cherche un peu pour jouer, il court se réfugier dans son sac.
00:26 Ce sac rappelle à Pardy la poche ventrale dans laquelle sa vie a débuté. Le monde extérieur ne l'attire pas.
00:35 C'est le seul walaru ici, alors il n'est pas très sociable. Et bien sûr, certains ici ne l'acceptent pas trop.
00:46 Il ne s'entraîne pas à se battre comme les autres, même les plus petits lui font peur. Il a vraiment besoin de retrouver les siens.
00:55 Même la vue du petit déjeuner ne le fait pas sortir de son sac. Pardy devra attendre encore 18 mois avant d'être relâché.
01:06 J'ai de la peine pour lui. Il a besoin de contacts et lui faut des amis. Viens mon bébé. Et voilà.
01:18 Pardy a encore du chemin à faire avant de retrouver ses congénères.
01:22 Ça va aller. Il va parcourir 1000 km en avion jusqu'à la ville de Kununura. Là-bas, un autre refuge l'attend ainsi que de nombreux jeunes walaru.
01:34 Au revoir. Oui, j'ai un kangourou de 10 kg qui va à Kununura. Reçu. Envoyez quelqu'un à la porte 7 pour l'enregistrement.
01:46 Reçu. Mandy Watson et sa petite fille sont venus chercher Pardy, le walaru orphelin. Il arrive de Broome pour intégrer le refuge de Mandy.
02:11 J'ai commencé à m'occuper de kangourous il y a environ 13 ans. Avec mon mari, on était partis une semaine. Et sur la route du retour, il a heurté un kangourou.
02:22 Elle avait un petit. Je l'ai emmené chez le vétérinaire qui m'a assuré qu'il allait bien. Ils m'ont donné du lait adapté et c'est comme ça que j'ai commencé.
02:31 Pardy est le pensionnaire numéro 584. Il est lourd. Ah non, il sent mauvais. Après deux heures d'un voyage stressant, Pardy empeste.
02:57 Ça va? C'est bien. Gentil Pardy. Ça va, Anna? Je sais, ils sont pas très bons. Il a eu un peu chaud. Ça va aller.
03:14 Mon beau, on y va. Viens voir tous les autres. Mais chérie, c'est maman. Le refuge de Mandy ne désamplit pas. En ce moment, elle héberge 40 pensionnaires.
03:29 Bonjour, mes chéries. Vous avez faim? Vous êtes sages. Les petits orphelins forment une bande hétéroclite de walarou, de walabi et de kangourou.
03:45 Ils sont tous confortablement installés dans des poches confectionnées par Mandy. Il y aura bientôt un autre walarou parmi eux.
03:58 Voilà. Prends ton temps, Pardy. C'est bien. Keisha, viens ma belle. Ils ont besoin d'être entre animaux de la même espèce. Keisha aussi est un walarou.
04:16 Keisha, viens par ici. Viens dire bonjour. Ça va, Pardy? Tu renifles partout.
04:25 Il est essentiel pour eux d'être en contact avec d'autres congénères. J'en ai déjà récupéré qui étaient restés longtemps seuls dans des refuges et qu'on m'a confié alors qu'ils étaient déjà grands.
04:34 Ils ne partageaient pas la nourriture, ils se battaient, ils ne s'adaptaient pas aux autres. C'est donc très important qu'ils apprennent jeunes. Là, c'est le bon âge.
04:43 Pardy va apprendre à se débrouiller pour pouvoir survivre plus tard dans la nature. Voici la première marque d'intérêt qu'il montre envers un de ses congénères depuis la mort de sa mère.
05:01 En liberté, les walarou mâles sont solitaires. Mais celui-ci a perdu sa mère trop tôt et ce lien maternel essentiel lui fait défaut. Il lui faudra du temps et du courage pour créer de nouveaux liens.
05:24 Il est donc très important de s'adapter à la nature et de se débrouiller pour pouvoir survivre plus tard dans la nature. Il est donc très important de se débrouiller pour pouvoir survivre plus tard dans la nature.

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