Les problèmes concernant la livraison de pétrole et de gaz en Europe sont loin d'être terminés. « Le pire est à venir », a affirmé, mardi 23 mai, Saad al-Kaabi, le ministre de l'Énergie du Qatar. « La seule chose qui a sauvé l'humanité et l'Europe cette année a été un hiver chaud et le ralentissement de l'économie », a-t-il affirmé.
Le riche émirat du Golfe, parmi les premiers exportateurs de gaz au monde, cherche à sceller des contrats de longue durée avec les États européens qui, pour la plupart, s'y sont longtemps refusés malgré leur quête effrénée d'alternatives aux hydrocarbures russes.