Cyril Hanouna défend Yann Barthès après la polémique Maïwenn

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00:00 Il y en a qui ont été choqués parce qu'ils se disaient...

00:01 Il y a plein de gens aussi que j'ai lu qui ont dit

00:02 "Putain, si ça avait été dans TPMP,

00:04 quelqu'un qui se vante d'avoir agressé quelqu'un,

00:06 ça aurait été un drame."

00:07 - Oui, la séquence est extrêmement gênante.

00:10 Quelles que soient nos pensées sur Maïwenn ou Edwi Plenel,

00:14 on a quelqu'un...

00:14 - Maïwenn, elle est marrante.

00:15 - Elle est drôle.

00:16 - Oui.

00:16 - Talentueuse.

00:17 - Oui, mais après, c'est vrai que si elle a agressé un gars,

00:20 si on fait la même chose ici, elle a agressé un patron.

00:23 - Mais ça ferait une déflagration.

00:24 On rit, les gens rient d'une scène de violence dont on ne connaît pas les aboutissants,

00:28 puisqu'on n'en parle pas et on a l'impression qu'on lui laisse quittus

00:32 de "Oui, j'ai agressé et ça passe comme ça."

00:34 Ici, plein de gens demanderaient des saisines de l'art com, de plein de choses.

00:37 Donc là, je ne comprends pas.

00:39 Franchement, moi, j'ai été extrêmement choqué par la séquence, je vous le dis.

00:42 - Non, mais parce que le problème, c'est que c'est hors contexte.

00:43 Donc, elle ne s'explique pas et je comprends qu'elle ne le fasse pas

00:45 parce que c'est vrai qu'Ayn Barthez, il arrive un petit peu avec ses gros sabots

00:48 en essayant de faire sortir un peu les vers du nez

00:50 et je peux comprendre qu'elle n'ait pas envie de le faire sur le moment.

00:52 - Tout le monde aurait fait ça. - C'est normal, on l'aurait fait aussi.

00:54 - Oui, voilà. - Désolé.

00:55 - Après, elle s'est un peu justifiée et on sait pourquoi elle l'aurait agressée.

00:59 Elle se serait retrouvée dans un restaurant avec lui.

01:02 Enfin, il était là, il était là, ils ne dînaient pas ensemble, évidemment.

01:04 Et elle l'aurait prise par les cheveux.

01:07 Il l'aurait agressée avant, en fait.

01:08 - Non, mais c'est pas normal.

01:09 - Par des propos qu'il aurait...

01:11 - Mais le téléspectateur ne voit pas tout ça.

01:13 - D'accord, il n'y a pas de contexte.

01:15 - Ça n'a rien à voir. - Je suis à temps d'isoler.

01:16 - Là, tu en as un autre truc.

01:17 - Non, mais pour moi, pardon. - Non, mais c'est ça, il n'y a pas de contexte.

01:19 - Le problème, c'est Yann Barthez parce qu'il est toujours dans un truc de mi-dérision,

01:23 mi-ironie, pas vraiment journaliste.

01:25 Donc, il y va, mais il y va pas vraiment.

01:27 Il y a un peu d'humour là-dedans.

01:28 Donc, en fait, c'est lui qui place le curseur, me semble-t-il, au mauvais endroit.

01:32 C'est-à-dire, soit il y va vraiment et il ne lâche pas le truc,

01:35 soit il ne fait pas le truc un peu à demi-teinte comme ça

01:37 en sachant très bien qu'elle, elle va botter en touche, en fait.

01:39 - Alors, je peux vous dire la vérité.

01:40 Et là, vous allez dire, il défend tout le monde.

01:42 C'est son style.

01:43 Moi, je vous dis la vérité et c'est comme ça qu'il arrive aussi à avoir des trucs.

01:45 - Il n'est pas sur un truc grave comme ça.

01:47 - Moi, ça aurait été moi. La question ne serait pas été la même.

01:49 J'aurais dit, c'est vrai.

01:50 On aurait dit, nous, il y va franco, mais c'est mon style aussi.

01:52 Il y a des gens qui ne s'appelaient pas.

01:54 - Nous, on est en direct. - Non, mais c'est vrai.

01:55 Oui, mais voilà, nous, on est en direct.

01:57 Mais c'est vrai que c'est son style et on ne va pas le changer.

02:00 C'est son style d'animation.

02:01 C'est comme si, moi, vous me demandiez de faire autre chose.

02:05 C'est vrai que voilà, si je l'avais eu en face de moi, à ma loin,

02:07 je lui dis, alors qu'est-ce que c'est que ça ?

02:09 - Oui, mais tout n'est pas de la dérision, Cyril, en fait.

02:11 - Vous êtes frappé ou pas ?

02:12 - Non, tu vois pas. Voilà, c'est tout.

02:13 - Oui, mais tout n'est pas de la dérision.

02:14 Là, lui, il met quand même un tout petit peu de dérision

02:16 et un tout petit peu d'humour, là où parfois, il faut pas en mettre aussi.

02:19 - Oui, après, voilà.

02:20 Après, voilà.

02:21 - Oui, qu'est-ce qu'elle voulait ?

02:22 - Non, non, mais je voulais dire, effectivement, le sujet ne s'y prête pas.

02:26 Soit il décide d'y aller franco et à ce moment-là, il pose la question.

02:31 S'il sait que de toute façon, il va pas y aller et qu'elle, elle va pas répondre,

02:35 à ce moment-là, tu ne poses même pas la question.

02:36 - Exactement.

02:37 - Il va en peut-truc.

02:38 - Il va en peut-truc.

02:39 - Il va en peut-truc, même à la fin.

02:40 Il dit oui, c'est vrai, on comprend, on voulait pas polluer le film, même à la fin.

02:43 - Donc, ça sert à rien.

02:44 - Donc, ça sert à rien de y aller.

02:45 - Après, pour l'avocat, moi, je comprends l'avocat.

02:49 - Ah bah oui.

02:50 - 100%, bien sûr.

02:51 - Oui, il a raison.

02:52 Il est pas marrant.

02:53 Il se dit, on se vante d'avoir agressé mon client.

02:55 - C'est du pain béni pour l'avocat de David Benalla.

02:58 - Pour l'avocat, il s'est dit, c'est du pain béni.

03:00 - Ah oui.

03:01 - C'est vrai.

03:02 Mais il a fait son boulot, le gars.

03:03 - Bien sûr.

03:04 - Maïwen, elle est comme ça.

03:05 - C'est son style d'interview, mais il aurait dû la relancer quand même.

03:06 Quand on lâche une bombe comme ça, elle dit oui, je l'ai agressée.

03:08 Les gens rigolent derrière.

03:09 Donc déjà, en plus, il faut quand même placer dans le contexte.

03:11 C'est pas quelque chose de drôle.

03:12 Il faut pas banaliser les agressions.

03:13 Et vous reposer une question derrière.

03:14 Vous êtes obligé, franchement.

03:15 Quand on l'a invitée, lâche une bombe comme ça.

03:16 Vous l'avez agressée, pourquoi, comment, qu'est-ce qui s'est passé ?

03:17 Là, il a enchaîné comme si c'était une petite vanne,

03:18 comme si c'était un sketch.

03:19 - C'est ça.

03:20 - C'est ça.

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