Margaux Cassan : "J’avais plus peur des hommes habillés dans l’espace public que des hommes nus dans les villages naturistes"
  • l’année dernière
Margaux Cassan est une jeune philosophe qui a passé une bonne partie de son enfance nue. C’est ce qu’elle raconte dans l’essai "Vivre nu" (éd.Grasset), un ouvrage qui souhaite rendre ses lettres de noblesse au naturisme, une pratique souvent confondue à tort avec le nudisme. À travers le naturisme, la jeune femme s'est reconstruite et parle de "cicatrisation par le nu". Son essai est un hommage à ses origines familiales et une tentative de vulgarisation d'un mode de vie qui pâtit de nombreux lieux communs."En retirant mes vêtements, j’ai découvert que l’homme dans son état de nature n’était un danger pour personne. Pour ainsi dire, je ne me suis jamais sentie en danger face au sexe mou d’un étranger."Dans sa vulnérabilité, l’homme devient une femme, comme elle. "Je ne sais pas si c’est lié au fait qu’il n’y ait pas d’érection ou si c’est juste une forme de vulnérabilité du corps masculin dans sa nudité qui fait qu’il est moins associé à mon esprit à la prédation." Une idée qu’elle a résumé dans son livre par le fait que les hommes habillés dans l’espace public lui évoquent plus de peur. 
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