Nawell Madani, "En aparté".

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Transcript

00:00 Me séparer de ma fille, ça a été la chose la plus dure.

00:03 Je suis retournée au travail très rapidement.

00:05 Après peut-être un mois, même pas trois semaines, il fallait y retourner.

00:12 Et je me suis effondrée.

00:16 Je me souviens, après le quatrième jour de mon accouchement, j'étais à l'hôpital et je disais à Dieu brille,

00:22 j'ai pas envie en fait de me séparer de ce bébé que j'ai tellement attendu.

00:29 Et là c'est un beau bébé qui vit sa vie, en tout cas votre petite Lou, mais cette série, jusqu'ici,

00:33 vous a bien ce que vous m'entendez là ?

00:35 Ouais, j'ai juste... Dès que je parle de tout ça, ça me... Enfin...

00:40 Ma fille, elle m'a tellement manqué durant cette période.

00:45 C'était pas facile, non ?

00:48 Une vraie maman, accomplie.

00:50 Elle sera fière de vous quand elle regardera, quand elle sera en âge de regarder.

00:54 Je vous ai dit que j'étais émotive, attention.

00:56 Mais je sais que vous enchaînez là pour que je passe à autre chose. Vas-y, vas-y.

00:59 J'adore !

01:01 Non mais dès qu'on parle... Mais c'est fou, va falloir que je me fasse accompagner par un coach,

01:07 parce que dès qu'on me touche à des points comme ça, que ce soit ma fille, mes parents,

01:12 dès que... J'ai aucun contrôle.

01:16 C'est ça qui plaît aussi, c'est ça qui fait qu'on vous aime, parce que vous êtes dans la vérité ?

01:20 Mais c'est vrai qu'on me définit souvent comme femme forte,

01:23 mais c'est que je suis hyper sensible et je sais pas faire semblant.

01:27 C'est-à-dire que j'arrive pas à maîtriser mes émotions.

01:32 Ça me prend, comme au Marrakech du Rire, je me dis "Allez, je vais y aller, je vais me retenir".

01:37 Et quand je prends ce hug de 3000 personnes, je m'effondre.

01:41 Et c'est à chaque fois le... Je n'arrive pas à...

01:44 À contrôler ça.

01:45 Et pourtant je me dis "C'est cool, ma fille va bien, grâce à Dieu tout se passe bien".