Maria Valtorta - Tome 1 - Chapitre 11 - « Ma joie, comment sais-tu ces choses saintes - »

  • l’année dernière
Maria Valtorta dit : " Je vois encore Anne. Et depuis hier soir, je la vois ainsi. Elle est assise à la sortie d’une tonnelle qui fait de l’ombre, elle est appliquée à un travail de couture. Elle est toute vêtue de couleur gris sable. Son vêtement est très simple et dégagé peut-être à cause de la grande chaleur qu’il devait faire. Au bout de la tonnelle on aperçoit des faucheurs qui coupent le foin. Mais, ce ne doit pas être, pourtant pas le foin de la première coupe car le raisin est en train de prendre une couleur d’or, et un gros pommier montre, à travers un feuillage sombre, ses fruits qui sont en train de prendre une coloration claire comme une cire jaune et rouge. Et puis le champ au blé n’est plus que chaumes où ondulent légèrement les flammes des coquelicots et où se dressent, rigides et immobiles, les bleuets rayés comme une étoile et azurés comme le ciel d’Orient [...]"

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