Invité des Grandes Gueules sur RMC ce jeudi, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a estimé que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, était "incapable de régler les problèmes migratoires" de l'Italie, qui connaît des arrivées record par la Méditerranée. Conséquence, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a décidé d'annuler un déplacement en France prévu ce jeudi soir.
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00:00 Écoutez, d'abord moi je pense que tout ça sera oublié demain.
00:04 Pour une raison toute simple, c'est que nous avons besoin de l'Italie et que l'Italie a besoin de nous.
00:10 La question migratoire elle n'est pas franco-française, elle est européenne.
00:15 Donc la France, l'Italie, les autres pays européens.
00:19 Mais c'est toujours dangereux d'extraire une phrase de son contexte, M. Zoutek.
00:23 En réalité, Gérald Darmanin répond à l'interpellation de M. Jordan Bardella, qui comme tous les extrémistes,
00:34 dispose dans sa besace de la baguette magique qui permet de tout régler.
00:41 Et naturellement, comme M. Bardella a pour Mme Mélanie les yeux de chimène,
00:49 eh bien Gérald Darmanin lui dit un certain nombre de choses.
00:52 Pour le reste, écoutez, on va aller vite sur cette question.
00:55 Catherine Colonat a pris un communiqué pour dire ce que je vous dis, à savoir, nous avons besoin des Italiens.
01:00 – La ministre des Affaires étrangères.
01:01 – La ministre des Affaires de l'Europe et des Affaires étrangères.
01:04 Bien.
01:05 Moi-même, la semaine dernière, voyez-vous, je me suis rendu en Italie pour aller travailler sur la question des repentis,
01:12 de la grande criminalité organisée que les Italiens, hélas, connaissent depuis bien plus longtemps que nous,
01:17 et l'impunité des crimes de guerre commis en Ukraine.
01:20 J'ai fait ça avec mon homologue, nous avons besoin des Italiens, ils ont besoin de nous.
01:26 – M. le ministre, est-ce que votre combat politique commun avec Gérald Darmanin
01:30 et d'autres gouvernements, évidemment, contre Marine Le Pen, contre le Rassemblement national en France,
01:35 vaut une crise avec un allié dont vous dites vous-même ce soir que vous avez besoin ?
01:40 – On ne va pas donner dans la surenchère des mots.
01:43 Je pense vous avoir répondu, M. Switek.
01:46 Il y a évidemment l'interpellation de M. Bardella, qui regarde du côté de l'Italie,
01:52 et qui dit un certain nombre de choses qui, à mon sens, ne sont pas justes,
01:55 car les questions migratoires ne sont pas réglées chez nous,
01:58 elles ne le sont pas davantage en Italie.
02:00 C'est à cela que répond Gérald Darmanin.
02:02 Le reste, je vous l'ai déjà dit, je ne vais pas le répéter.
02:05 Je pense que vous comprenez très vite les choses.