Résumé en 60 secondes des affrontements et des saccages dans plusieurs villes de France hier, de Paris à Lyon en passant par Nantes
  • l’année dernière
Au moins 108 policiers et gendarmes ont été blessés lundi en France, dont "une vingtaine" à Paris, lors des manifestations du 1er-Mai, a indiqué Gérald Darmanin, ajoutant que 291 personnes avaient été interpellées dans le pays, dont 90 dans la capitale. Un tel nombre de forces de l'ordre blessées "un 1er-Mai, c'est extrêmement rare", a poursuivi le ministre de l'Intérieur, en "condamnant fermement ces violences".
Parmi la vingtaine de policiers blessés à Paris figure un membre d'une "compagnie d'intervention" blessé "gravement" par un cocktail molotov. "Il a le visage et les bras brûlés, son pronostic vital n'est pas engagé", a précisé M. Darmanin qui s'exprimait à la préfecture de police de Paris.

Après cet épisode, le 2ème district de la police judiciaire parisienne a été saisie d'une enquête de flagrance pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué le parquet de Paris. Appelant à "des sanctions fermes contre ceux qui s'en sont pris aux policiers et aux gendarmes et aux biens publics", Gérald Darmanin a également dénoncé la présence de "l'ultragauche, des personnes que l'on qualifie de black blocs" dans les cortèges.

"J'espère qu'on aura les moyens techniques de pouvoir continuer à combattre cette violence. C'est le cas des drones et je m'en félicite, c'est la première journée où on a évité des drames grâce à ces drones", a-t-il affirmé.

L'usage des drones par les forces de l'ordre, permis par un décret récent, a été contesté devant plusieurs tribunaux administratifs par des organisations de défense des libertés.
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