Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l'invité de BFMTV ce samedi matin.
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00:00 D'abord, la manifestation du 1er mai, c'est une manifestation intersyndicale.
00:04 Il n'y en a pas eu depuis très longtemps, le 1er mai.
00:06 Il y en a eu quelques-unes depuis sous la Ve République.
00:09 Il y aura des cortèges syndicaux qui, je pense, se passeront bien,
00:13 comme se sont passés de manière tout à fait calme les 12 derniers dans le cortège syndical.
00:18 Évidemment que nous nous attendons à beaucoup d'éléments à risque pour le 1er mai.
00:23 Essentiellement, dans le précortège, plusieurs milliers de personnes ultra à risque
00:27 qui vont chercher à en découdre, probablement à casser des vitrines, s'en prendre aux forces de l'ordre.
00:31 Et puis, il faut le dire aussi, qui vont chercher à empêcher le cortège syndical de progresser.
00:35 Parce que sur les 12 dernières manifestations, si les forces de sécurité intérieure ne sont pas présentes,
00:40 si le préfet de police ne gère pas ce précortège, il n'y a pas de manifestation syndicale.
00:44 Et le 1er mai, ce sera la même chose.
00:46 Donc voilà, quand le préfet de police prend des décisions, il n'est pas liberticide.
00:49 Il est là aussi pour faire en sorte que les organisations syndicales puissent manifester dans le calme.
00:53 Et ce sera le cas le 1er mai.
00:55 Les organisations syndicales manifesteront dans le calme.
00:57 Et pour les casseurs et les fauteurs de troubles qui viendront à l'avant du cortège créer des incidents,
01:01 nous aurons une réponse extrêmement ferme.
01:03 Et nous les disperserons, justement, pour que les organisations syndicales puissent manifester.