Retraites. À quelques jours du 1er mai, une manifestation au cœur du Terminal 1 de Roissy
  • l’année dernière
À quelques jours de la traditionnelle manifestation du 1er mai, environ 150 grévistes ont parcouru le terminal 1 de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle afin d'afficher leur détermination contre la réforme des retraites.

À quatre jours de la très attendue manifestation du 1er mai, annoncée comme "historique" par l'intersyndicale, environ 150 grévistes se sont donnés rendez-vous ce jeudi matin, à la Maison des syndicats de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.
Enseignants, étudiants, cheminots et salariés de l'aéroport ont parcouru le terminal 1 de l'aéroport afin d'exprimer leur opposition à l'adoption de la réforme des retraites.
«64 ans, c'est non !» crient les syndicalistes derrière une large banderole estampillée des différents logos de l'intersyndicale, avec laquelle ils parcourent les allées d u Terminal 1 de l'aérogare de Roissy.

« Comment le président Macron peut-il déclarer 100 jours d'apaisement alors qu'il a passé sa réforme en force ? Le seul apaisement possible, c'est le retrait de cette réforme », prévient Nicolas Pereira, secrétaire de l'UL CGT de Roissy.
« Tous les jours et chaque fois qu'on pourra, on sera présent sur tous ses déplacements et on va continuer à lutter », annonce le syndicaliste.

Une mobilisation qui sonne également comme un coup de semonce avant le rassemblement du 1er mai, appelée par la CGT comme une journée puissante de manifestation portant l’exigence du retrait de la réforme, de la Paix et de la justice sociale, en France et partout dans le monde. 

Une mobilisation contre la réforme des retraites qui se poursuit puisque les contrôleurs aériens seront mobilisés également, avec jusqu'à 33% des vols annulés au départ d'Orly et 25% des vols au départ de Roissy CDG.

« Le 1er mai n'est pas une date butoir et il faut continuer à se mobiliser au delà de cette date, réfléchir ensemble comment mener notre stratégie et poursuivre cette colère qui s'exprime », souligne Sophie, enseignante dans le Val-d'Oise.

Pour Lisa, étudiante en sociologie, le combat n'est pas terminé malgré le reflux dans le mouvement : « Il y a toujours des secteurs en lutte qui cherchent à se coordonner, continuer le combat contre Macron et son monde. On le voit bien avec l'opération Wuambushu qui a lieu à Mayotte.»

Jonathan, tailleur de pierre à Paris, regrette qu'il n'y ait pas eu une action dans le bâtiment mais reconnaît que c'est le même combat : « Casseroles partout, casseroles toujours jusqu'au retrait et plus si possible. La démission de Macron en vrai. »
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