Benjamin Morel, au sujet des combats de rue : «Ce qui est peut-être le plus marquant, c’est le rejet des cadres»

Benjamin Morel, maître de conférences en droit public, était l'invité de la Matinale de CNEWS.

Transcript

00:00 Je crois que ce n'est pas si nouveau, c'est-à-dire que vous l'avez dit,

00:02 la boxe, le MMA, etc.

00:04 Si jamais vous voulez pratiquer un sport qui est un sport violent

00:07 où on envoie des coups, ça existe, mais ça existe dans des cadres.

00:10 Là, ce qui est peut-être le plus marquant, c'est justement le rejet des cadres.

00:12 La volonté de construire quelque chose, de construire une expérience

00:15 qui soit justement hors les cadres, hors les limites.

00:18 Et ça, en effet, ça pose aujourd'hui la question à la fois de l'autorité,

00:21 la légitimité de cette autorité dans la société.

00:23 C'est ça qui est marquant.

00:24 Après, petite nuance avec Guillaume, je ne suis pas sûr que ce soit si nouveau.

00:27 Le titre fait mention du film Fight Club.

00:30 Voyez qu'il y a cette idée, grosso modo, pour certains depuis toujours,

00:33 que le cadre doit être ressauté.

00:36 La boxe, à l'origine, ça se passe aussi dans des lieux clos qui sont un peu illégaux.

00:41 Donc voilà, on est dans un phénomène qui est un phénomène marquant.

00:44 Je ne suis pas sûr qu'il soit non plus tout à fait exceptionnel.

00:46 Mais qui rapporte.

00:47 Sous-titrage Société Radio-Canada

00:49 [Musique]