• l’année dernière
Rendre toujours plus court une info ou une question, c'est quelque chose que Michel Denisot a appris à apprécier.

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Transcription
00:00 Je faisais un travail à la télé, je n'étais pas dans un registre de fantasy, donc j'étais plutôt sérieux.
00:04 Plutôt très sérieux vous concernant, vous avez toujours joué la carte du minimalisme, vous êtes connu pour ça.
00:08 Oui, mais j'aime, je trouve qu'il y a toujours trop de mots dans les phrases et qu'on peut toujours trouver
00:12 qu'il n'y ait que les mots qui sont justes, les mots qui tombent bien, les mots qui expliquent tout
00:18 et comment on peut faire encore plus court et plus précis et encore plus précis et encore plus précis.
00:22 Vous avez souvent été caricaturé pour ça d'ailleurs aussi à l'antenne.
00:25 - Moéseau c'était "zapping" par thèse. - Oui, oui, ça, Augustin Trappenard, croyez qu'on l'appelait "zapping" au début
00:30 parce que je disais "dans un instant on retrouvera Augustin Trappenard zapping".
00:33 - Pourtant vous n'êtes pas un taiseux dans la vie ? - Non, non, non, non.
00:37 - C'est cette recherche du mot juste, du rythme. - Oui, mais j'aime cette discipline de la rigueur du mot, de la rigueur de la phrase.
00:43 J'aime les gens qui font court, ce sont des gens qui ont travaillé.
00:49 Les gens qui font long, ce sont des gens qui n'ont pas travaillé. Voilà.
00:51 Quitte à ce que ça vous confère parfois une image d'austérité ça...
00:55 Oui, oui, mais ça m'est égal ça.
00:56 Finalement je crois que les gens malgré ce qu'on fait, ils nous perçoivent tel qu'on est au bout d'un moment.
01:01 - On peut pas tricher sur 50 ans. - Non, non.
01:05 Non mais qu'ils ne perçoivent pas tout, tant mieux, parce que non pas non plus, il faut regarder un peu pour les proches.

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