Le FBI démantèle « un poste de police chinois clandestin » à New York 
  • l’année dernière
L’immeuble, banal, situé en plein Manhattan, abritait-il un « poste de police  clandestin» au service du pouvoir chinois ? Depuis une enquête du FBI, qui a fermé les lieux à l’automne 2022, les autorités américaines le pensent. Et deux hommes, soupçonnés de participer à cette antenne clandestine, ont été arrêtés. Selon le procureur de Brooklyn, Breon Peace, les locaux occupaient « un étage entier » d'un « immeuble de bureaux anodin ». Ils offraient des services administratifs à la communauté chinoise, comme des renouvellements de permis de conduire, mais les deux suspects auraient agi sur ordre de Pékin et de manière plus secrète pour surveiller et faire pression sur des opposants, selon la justice américaine. Au-delà de cette affaire, la justice a aussi détaillé deux autres enquêtes, portant sur ce qu’elle considère être d’autres opération chinoises clandestines. 34 « officiels du ministère de la Sécurité publique » chinois, qui résideraient tous dans leur pays, sont ainsi désormais visés par des inculpations pour des activités de cyberharcèlement d'activistes pro-démocratie et de « dissidents » en dehors des frontières chinoises, « notamment ici même à New York », a annoncé le procureur. Enfin, six autres agents du ministère chinois de la Sécurité publique et « deux membres de l'administration chinoise du cyberespace » ont été inculpés dans une affaire mise au jour en 2020, dans laquelle un employé chinois de l'entreprise Zoom agissait pour perturber des réunions en ligne d'activistes. Sur fond de tensions récurrentes ces derniers mois entre les deux pays, la Chine a rapidement démenti ces accusations.
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