Conférence de presse d'après-match #CABSFP

CA Brive Rugby

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Transcript

00:00 Je veux dire, déjà, on s'est créé les conditions de mener 14-0.

00:02 Je ne vais pas me souvenir quand est-ce que ça a dû arriver, cette saison.

00:05 14-0, on est très bien en place, on a vraiment beaucoup d'énergie, on est vraiment très

00:13 appliqués, très concentrés.

00:14 Et il y a une faute à 80 mètres de la ligne qui vraiment n'a pas lieu d'être.

00:21 Et on se retrouve sous les poteaux.

00:23 Donc, quand vous êtes dernier du top 14, que vous menez 14-0 contre le troisième,

00:29 le peu de confiance que vous avez construit pendant 20 minutes, vous le dilapidez en 5

00:34 secondes.

00:35 Donc c'est ça la réalité aujourd'hui de cette équipe, c'est ça la réalité du

00:39 CAB.

00:40 On peut faire 50 stratégies, on peut mettre 200 plans de jeu en place.

00:45 Quand on est borderline comme on l'est, on se tue une première fois, parce qu'on s'est

00:55 tué trois fois dans le match.

00:56 Trois fois.

00:57 À partir de là, on a commencé à perdre le fil.

00:59 Mais c'est normal.

01:00 Quand vous êtes très en place défensivement pendant 20 minutes, où on contient le Stade

01:06 français qui fait des séquences de jeu, où on est plutôt très collectif, très

01:10 appliqués et dans un engagement total, on est très précis.

01:15 Et d'un coup, tout se dérègle.

01:16 À partir de là, on voit des attitudes sous les poteaux, quand on se replace 80 mètres

01:22 plus loin pour aller sous les poteaux, pour que le mec transforme.

01:26 Là, déjà, je sens que ça a plombé le truc.

01:29 Ça a plombé nous, ça a plombé le Stade.

01:32 Alors que les supporters, sur 20 minutes, étaient embarqués.

01:37 Deuxième, après, fait deux jeux.

01:39 Puis troisième, fait deux jeux.

01:41 Sans enlever la qualité du Stade français.

01:43 Voilà, le Stade français a fait un match à l'extérieur d'une équipe qui est troisième

01:48 du championnat.

01:49 Et qui, sur chaque erreur, il y a ce coup de pied où on est quatre revistes par-dessus.

01:56 On se retrouve là-bas.

01:58 Et il y a le troisième essai, sur un rang-bois qui ne fait pas 10 mètres.

02:02 Alors que c'est l'entame de mi-temps.

02:04 Où on prend un essai en première main.

02:06 Donc voilà, résumer le match.

02:09 Après, on peut mettre toutes les stratégies, on peut parler de tout.

02:12 Mais l'équipe est tellement démobilisée sur la confiance que garder le fil conducteur

02:19 du truc, même si on y met beaucoup d'énergie, comme à la fin, même si on arrive à 5 mètres

02:24 de la ligne, on n'a plus aucune précision.

02:26 Et des fois, on n'a plus aucune logique dans ce qu'on fait non plus.

02:31 Mais, on y met de l'énergie, on y met de l'énergie.

02:34 J'ai envie de dire qu'on avait des belles cartes en main jusqu'à la 25e.

02:39 Et puis après, on n'a pas joué la bonne donne.

02:44 Oui, évidemment, on est déçus.

02:46 Parce qu'on a bien préparé ce match.

02:49 On a fait une très bonne semaine d'entraînement.

02:53 On a très bien démarré le match, 14 à 0.

02:58 Et puis, on prend un douce essai.

03:00 Des contre-attaques, on fait une faute, pénalty, essai, derrière.

03:08 Et puis, on prend un autre essai, un petit pas dessus.

03:13 Mais bon, on a fait quelques fautes.

03:17 Mais je suis fier de l'équipe.

03:19 Je pense qu'on s'est envoyé jusqu'au bout.

03:21 Et même si, comme je l'ai dit, on a fait quelques fautes qui nous ont coûté un peu

03:29 cher, on a eu la défense.

03:32 On a choisi de jouer contre le vent.

03:34 On a choisi, en plus, la stratégie, c'était de jouer contre le vent.

03:38 On avait trois pieds pour sortir un peu avec Stuart et Thomas.

03:43 Et la deuxième, c'était de jouer avec le vent.

03:46 Mais bon, on n'a pas gagné le match, même si on a fait un effort énorme.

03:51 Je ne sais pas, c'est trois minutes.

03:53 On prend 14 points facilement.

03:55 Donc, c'est dur.

03:58 Mais on a continué et on va continuer.

04:01 On va continuer cette semaine.

04:03 On va jouer à fond contre Rapport.

04:05 Et on ne va pas lâcher.

04:06 Beaucoup de points aux adversaires.

04:08 Et puis derrière, vu le scénario de la saison, la pression arrive.

04:14 Et puis, on ne joue plus pareil.

04:15 Ce qui est dommage, c'est qu'on donne beaucoup de choses aux adversaires.

04:20 Et puis derrière, on n'arrive pas à rester dans le match, à rester devant au score.

04:27 Et puis, on craque.

04:30 De perdre tous nos matchs à domicile, il en reste encore deux.

04:33 De prendre des roustes à l'extérieur.

04:35 Ce n'est pas marrant.

04:37 C'est faire un jour au maillot.

04:39 Ce n'est pas respecter l'institution.

04:41 Tout ce qui s'ensuit.

04:43 Je crois qu'aujourd'hui, ça va être surtout l'objectif du groupe.

04:50 C'est faire honneur à ce maillot, à ce club.

04:52 Au public, à tout ça.

04:56 J'espère qu'on aura la victoire au bout la semaine prochaine.

05:01 Et on verra la semaine prochaine.

05:04 Beaucoup de choses peuvent changer encore.

05:06 A nous de ne rien lâcher.

05:08 C'est une saison qui a été hyper compliquée dès le début.

05:12 Autant les autres ont été compliquées.

05:15 Mais il me semblait que ça n'avait pas été aussi long.

05:17 On n'avait pas été dans la difficulté sur une aussi longue période.

05:23 C'est une saison qui est dure.

05:28 La seule chose qu'on a à faire, je me répète, c'est faire honneur à ce maillot jusqu'à

05:32 la fin.

05:33 Renouer avec la victoire.

05:35 Ça nous fera du bien à tous.

05:37 Je suis dégoûté parce qu'on va peut-être y aller, en se divisant de servir.

05:44 Mais on ne va rien lâcher jusqu'au bout.

05:47 [SILENCE]

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