Prisca Thévenot, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, était l'invitée de BFMTV ce vendredi soir pour réagir au verdict du Conseil constitutionnel sur le projet de loi de réforme des retraites, qui a notamment validé la retraite à 64 ans et rejeté le référendum d'initiative partagée, ainsi que l'index et le contrat de travail senior. En réaction, des cortèges improvisés en opposition à la réforme se sont formés dans toute la France.
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00:00 J'entends cette colère, maintenant ce que je comprends aussi c'est que nous sommes dans un pays, un pays démocratique, avec des fonctionnements qui sont connus de tous,
00:08 et que nous débattons depuis maintenant plusieurs semaines, mois, sur différents plateaux de télé.
00:13 Et donc oui, il y a un chemin démocratique qui est en train de prendre fin là, avec la décision, la conclusion du Conseil constitutionnel,
00:20 mais si ce temps démocratique est en train de se terminer, le chemin du dialogue lui doit se poursuivre.
00:26 Il doit se poursuivre inlassablement.
00:28 Il est hors de question d'aborder la question de cette réforme des retraites, c'est ce qui a été dit, maintenant il faut parler du travail.
00:34 J'ai envie de vous dire, la réforme des retraites, effectivement, elle va être promulguée.
00:38 Maintenant il faut qu'on puisse parler aussi de tout le reste.
00:40 Et je suis désolée, dans l'ensemble des manifestations qu'on a pu voir se produire en France au cours des semaines passées,
00:46 oui, il y avait le désaccord sur l'âge de la retraite, mais il n'y avait pas que ça.
00:49 Il y a le sujet du rapport au travail, il y a le sujet du partage de la richesse créée au sein de l'entreprise.
00:54 Peut-être, peut-être, effectivement, ce passage en force de l'exécutif qui pousse ces manifestants dans la rue.
01:03 La démocratie ne passe pas en force. La démocratie s'impose à nous.
01:07 Et effectivement, pendant des semaines, on a entendu des oppositions politiques, notamment au sein de la LFI,
01:13 nous expliquer que c'était antidémocratique, que le fonctionnement n'avait pas été respecté.
01:18 Je pense qu'aujourd'hui le Conseil des sages vient de rendre sa décision,
01:21 et que nous aussi, en tant que parlementaires, nous sommes garants des institutions et nous devons appeler à les respecter.