« LÀ ON DÉPASSE UNE LIMITE » _ POURQUOI MACRON ET DARMANIN VONT TROP LOIN

  • l’année dernière
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.

Au programme aujourd’hui,
Jeudi marquait l’acte 11 des journées de mobilisation intersyndicales contre la réforme des retraites où au moins 570 000 personnes selon le ministère de l’intérieur et 2 millions selon la CGT, ont battu le pavé dans des dizaines de villes. Journées de mobilisations qui ponctuent des grèves reconductibles dans plusieurs secteurs, des manifestations autonomes et des actions de blocage ou coupure d’électricité. Mercredi dernier, la veille de la manif, Elisabeth Borne a reçu l’intersyndicale à Matignon, rencontre qui s’est vite terminée puisque que la première ministre est restée campée sur sa réforme.
Dans tout cela, Laurent Berger a eu le malheur de dire qu’on était en crise démocratique. Hop, nouvelle séquence politique.
Entre diabolisation des manifestants et manifestations ou Gérald Darmanin qui s’en prend à la ligue des droits de l’Homme entre autres ; décryptage de la « crise démocratique » que nous vivons en France.

Nouvel épisode dans l’interdiction ou non des jets privés. Lors de la journée d'initiative parlementaire du groupe Écologiste jeudi, la proposition de loi présentée par Julien Bayou, qui visait à interdire les vols en jets privés, n'a pas pu aller à son terme, et le texte avait été vidé de son contenu par le vote, des bancs de la majorité jusqu'à ceux du Rassemblement national, d'un amendement de suppression de l'article premier qui contenait la disposition phare. Il faut « ramener les riches sur terre », voilà pourquoi cette proposition raconte Julien Bayou. Les arguments avancés contre l’interdiction étaient l’impact sur l’emploi, les entreprises françaises ou encore le fait que ça représente peu sur le total des émissions carbone.
Et si la question allait bien plus loin que cela ?
Nous l’avons déjà démontré ici. Nous sommes dans un monde, et un pays, où les pauvres et classes moyennes s’appauvrissent et les infimes très riches s’enrichissent de manière considérable. Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH et propriétaire du Parisien-Les Echos est l’homme le plus riche du monde selon le dernier classement Forbes. Avec, quand même il faut le dire, un taux d’imposition digne d’un couple sans enfant gagnant 150 000 euros par an. Le Canard enchaîné avait en effet dévoilé en février que son taux d'imposition était de "moins de 14 %" sur la totalité de ses revenus, de 1,3 milliards d'euros. Sa fortune est aujourd’hui estimée à 211 milliards de dollars.

Recommandée