Une délégation de parlementaires communistes et centristes Liot ont été reçus mardi à l’Élysée par le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron pour appeler une nouvelle fois au référendum sur les retraites, sur fond de désaccord tactique entre alliés à gauche.
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00:00 Il n'était pas étonné de vous voir que vous, sans les insoumis, sans les écolos, sans les socialistes ?
00:03 Mais ce n'est pas du tout la question.
00:05 Ce devait être une grande marche sur l'Elysée avec tous les partis de l'ANUP
00:13 pour demander le retrait de la réforme des retraites.
00:16 Mais ce mardi, ce sont finalement une dizaine d'élus communistes
00:19 et le président du groupe L'Atte à l'Assemblée qui se sont rendus à l'Elysée.
00:22 Un petit comité assumé par le parti communiste,
00:25 mais qui veut dire beaucoup des divisions au sein de l'ANUP.
00:28 C'est par là que ça se passe !
00:31 Viens, viens, viens !
00:33 Viens, toi !
00:35 Allez ! Allez !
00:37 Allez !
00:39 Chaque groupe détermine ses propres choix
00:43 et d'autres ont préféré aller discuter avec Elisabeth Borne
00:47 et donc de répondre à son invitation à Matignon.
00:50 Et tant mieux, et c'est leur choix, je le respecte.
00:52 Nous avons voulu ce qu'on unique.
00:54 Après, moi, je vous invite à aller poser la question
00:56 à ceux et celles qui ne sont pas là aujourd'hui.
00:58 Nous avons voulu rassembler tous les groupes politiques de gauche
01:01 et au-delà du Parlement.
01:03 Après, si certains ne sont pas là,
01:05 allez leur poser la question des raisons pour lesquelles ils ne sont pas là.
01:08 On additionne les initiatives, elles ont vocation à s'enrichir
01:11 et non pas à se contredire.
01:13 Je pense qu'il n'y a pas de place pour la chicane
01:16 au regard de l'importance de ce sujet.
01:18 Mais ça aurait été bien quand même.
01:20 Oui, mais vous savez, le fait d'avoir 4 groupes différents,
01:24 c'est par nature qu'ils sont différents.
01:26 [Les signataires sont en train de signer une lettre à la ministre de l'Intérieur.]
01:33 Voilà la lettre, elle est là.
01:35 Nous allons la signer en arrivant.
01:37 Donc il y a la lettre ici qu'on va remettre.
01:40 Que trois noms, ça vous déçoit ?
01:44 Non, ça ne nous déçoit pas.
01:47 Vous avez pris conscience de la qualité des signataires ?
01:50 Oui.
01:51 Donc qu'est-ce que vous voulez de plus ?
01:53 [Les signataires sont en train de signer une lettre à la ministre de l'Intérieur.]
02:01 [Les signataires sont en train de signer une lettre à la ministre de l'Intérieur.]
02:10 On lui a dit par l'intermédiaire de son chef de cabinet,
02:13 on lui a dit que le fait de retirer le projet de loi,
02:19 le fait de le soumettre à un référendum,
02:23 ce ne serait pas une capitulation, ce ne serait pas une humiliation.
02:27 Le président de la République aurait bien conscience de la crise dans laquelle nous sommes,
02:33 mais il faut maintenant attendre la décision du Conseil constitutionnel
02:38 pour qu'ensuite des initiatives soient prises par le gouvernement,
02:43 le président de la République,
02:45 en tout cas aujourd'hui, c'est la décision du Conseil constitutionnel le 14 avril prochain
02:50 qui reste la date à partir de laquelle les choses pourraient bouger.
02:53 Ce qui veut dire que d'ici là, il faut maintenir la mobilisation la plus forte possible
02:57 et être le plus nombreux possible jeudi prochain dans les motivations.
03:01 [Musique]