Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, est l’invité politique sur BFMTV – RMC.
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00:00 Je voudrais aussi vous interroger sur la fin des moteurs thermiques parce que finalement on n'arrive plus très bien à savoir
00:04 et ceux qui nous écoutent, pour nombre d'entre eux, se disent "Est-ce que je change de voiture ?
00:08 Est-ce que j'attends pour changer de voiture ? Est-ce que je garde ma vieille voiture ? Que faire ?"
00:11 Est-ce que du côté des industriels, du côté des entreprises qui travaillent dans le monde de l'automobile,
00:17 cette incertitude, le fait qu'on nous ait d'abord dit qu'en 2035 c'était la fin des moteurs thermiques
00:22 et puis que depuis l'Allemagne a eu l'air de revenir là-dessus, on en est où ?
00:26 Et quelle incertitude pour un secteur qui est très important pour la France.
00:30 Très bien, point. Et si j'étais acheteur d'automobiles, je me poserais beaucoup de questions.
00:34 On est allé trop vite pour prendre une décision où on n'a pas écouté les ingénieurs
00:38 parce que c'était une décision symbolique, idéologique, un peu comme les zones à faim et bédiction.
00:43 Vous voyez ce que c'est ? C'est-à-dire l'interdiction.
00:45 Les ZFE.
00:45 Les ZFE.
00:46 Qui là aussi, finalement, on n'est pas du tout sûr que ça va s'imposer.
00:51 Bien sûr. Et donc, quand une fois, nous on comprend où on veut aller.
00:54 On est prêt.
00:55 On y voulait à nous.
00:55 Vers la décarbonation de l'économie.
00:57 Bien sûr.
00:58 Tout le monde est d'accord là-dessus.
00:59 Il n'y a plus de débat.
00:59 Il n'y a plus de débat dans le patronat.
01:00 Il n'y a plus de débat.
01:01 Je crois qu'il y a un consensus.
01:02 Simplement, à chaque fois, on est face à des problèmes techniques, comme sur le nucléaire.
01:06 Il faut écouter les ingénieurs.
01:08 Il faut écouter les scientifiques.
01:09 Ne pas faire d'idéologie.
01:10 Voir ce qui est réellement possible de faire dans un temps donné.
01:13 Les ZFE, c'est l'exemple.
01:15 On est allé trop vite.
01:16 Les gens ne pourront pas changer leur voiture, notamment les artisans, en temps et en heure.
01:21 Il faut même les salariés d'ailleurs pour aller bosser en centre-ville.
01:23 Et là, sur le thermique, on est parti trop vite.
01:26 Mais les industriels français, Stellantis, Renault, eux sont partis.
01:29 Donc ils vont vers l'électrique.
01:30 Et donc, il n'y aura pas de retour en arrière.
01:32 C'est trop tard pour changer.