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00:00 Et non, et oui, parce que sinon...
00:01 C'est le début d'une trêve, mais c'est surtout le lendemain
00:03 d'une belle victoire de l'Olympique de Marseille à Reims.
00:06 On va en parler avec Eric Dimeco. Salut, Eric.
00:08 Salut, Romain.
00:09 Fraîchement coiffé. On sent la pâte...
00:12 Oui, j'ai croisé un ancien Olympien ce matin
00:15 et il m'a fait un très bon coup de pouce.
00:17 C'est un peu comme un petit cadeau.
00:19 C'est un cadeau, c'est un cadeau.
00:21 C'est un cadeau, c'est un cadeau.
00:23 C'est un cadeau, c'est un cadeau.
00:25 C'est un cadeau, c'est un cadeau.
00:27 C'est un cadeau, c'est un cadeau.
00:29 Un ancien Olympien ce matin m'a fait un bichonnet
00:32 en embrassant Guilramy.
00:33 Est-ce qu'il est encore en activité ?
00:35 Oui, il est toujours en activité, mais il a trois jours.
00:38 Ça va. Florent Germain.
00:39 Salut, les amis.
00:40 Moins de vannes.
00:41 Il me dit quelque chose...
00:43 Ça ne ressemble pas à un monsieur qu'on voit
00:45 sur un immeuble de quatre étages ?
00:46 Sur des 4x3.
00:47 - Vers Sac à Quigny ? - Un peu partout en Marseille.
00:50 Je me suis laissé dans le parquet.
00:51 D'ailleurs, certaines affiches s'arrachent.
00:53 Comme je coupais du bois à l'époque, on m'a dit
00:55 "Tu vas faire du parquet."
00:57 Pourquoi pas ? On salue nos amis d'Eden parquet.
01:00 Ça va tacler fort.
01:01 C'est comme ça, c'est cadeau, c'est plaisir.
01:03 On embrasse le barbier de Marseille,
01:05 puisque c'est là-bas que j'ai croisé Adil ce matin.
01:07 Pour les embrassades, c'est fait.
01:08 On va peut-être passer au tacle.
01:09 Maintenant, c'est dans les parties de virage Marseille.
01:12 C'est maintenant.
01:13 Je vous le disais, l'Olympique de Marseille s'est imposé à Reims.
01:23 Une belle victoire.
01:25 Deux buts à un.
01:27 Remarque, je m'avance peut-être un peu.
01:28 Belle victoire.
01:29 Est-ce que, Eric, c'est une belle victoire
01:32 ou c'est une victoire dans la lignée de ce qu'on a pu voir à Reims ?
01:35 Alors, à Reims, oui.
01:36 Justement, d'habitude, rappelle-toi, depuis le début de la saison,
01:39 souvent le lundi, puisque l'OM gagne beaucoup cette année.
01:42 J'arrivais ici, la première chose que je faisais,
01:44 je me suis régalé.
01:45 Je me suis régalé, je me suis régalé,
01:47 souvent régalé.
01:49 Et là, c'est vrai que ça fait deux matchs.
01:51 Alors, l'impératif point était tellement important,
01:53 puisque ça venait souvent, après deux mauvais résultats,
01:56 le fait de Carhaën et le match d'hier soir,
01:59 que la priorité n'était pas là.
02:01 J'ai pris le plaisir, les deux fois, dans la victoire, finalement,
02:05 parce que c'est vrai qu'on a du mal à retrouver un petit peu la pâte
02:08 qui nous plaît depuis le début de la saison,
02:11 quand on regarde jouer le OM,
02:12 c'est-à-dire une équipe qui déborde d'énergie.
02:15 C'est toujours le cas,
02:16 même s'il y a un peu moins de naissance dans le moteur,
02:18 mais même, d'après ce que j'ai compris,
02:21 puisque maintenant, ils ont tous des GPS,
02:23 donc il paraît que les garçons sont toujours en forme,
02:27 je veux bien le croire,
02:28 mais il y a peut-être une fatigue mentale aussi,
02:30 parce que c'est un jeu qui demande beaucoup.
02:32 Et puis, il y a la pression de cette deuxième place
02:34 avec une adversité qui ne lâche pas.
02:36 Et du coup, on prend le plaisir dans la victoire.
02:40 Mais c'est bien aussi, je veux dire,
02:42 il y a des moments où il faut expliquer que, dans une saison,
02:44 on ne peut pas se régaler pendant dix mois.
02:47 Ce n'est pas possible.
02:49 Il y a des moments qui sont plus durs,
02:50 il y a des moments où on perd,
02:52 il y a des moments où on gagne.
02:54 La dernière année où on a été champion, Flo,
02:55 tu devais être déjà là.
02:58 Combien de matchs on avait gagné ?
02:59 Un, zéro, en s'ennuyant.
03:01 À la fin, il y a un titre.
03:03 Bon, là, je ne sais pas,
03:04 on ne pourra peut-être plus se battre pour le titre,
03:06 mais il n'empêche que cette deuxième place
03:07 est tellement importante que,
03:09 après ce qui s'est passé la semaine dernière,
03:11 tu es obligé de profiter de ces trois points,
03:13 surtout quand nous a annoncés Reims comme l'ogre du moment.
03:17 Et c'est vrai qu'on sort de ce match-là plus comme ça,
03:20 parce qu'ils ont de grosses occasions,
03:21 je ne sais pas comment ils ont fait pour les manquer,
03:23 mais il n'empêche que cette équipe a de leurs ressources.
03:26 Elle m'enthousiasme un peu moins ces derniers temps,
03:28 mais par contre, il faut le faire,
03:31 d'aller gagner un Rennes et un Reims à la foulée,
03:33 moi, je dis bravo parce que mentalement, c'est fort.
03:34 Moi, je dirais même que tu prends plus de plaisir au final
03:37 en souffrant parfois.
03:39 Tu ne peux pas gagner 6-1 contre Toulouse,
03:41 ou c'était combien ? 6-1 à chaque fois.
03:44 Parce qu'en fait, souvent, on a vu un OM rouler au compresseur,
03:49 qui marchait un peu sur son adversaire.
03:51 Là, tu l'as dit, Reims, c'était une belle équipe.
03:53 Je pense qu'Igor Tudor était sincère quand il a dit
03:55 que pour lui, c'était la meilleure équipe de Ligue 1 du moment,
03:57 donc il fallait le faire.
03:58 En tout cas, ils ont accroché tous nos adversaires.
04:00 Et puis, tu te doutais bien que tu n'allais pas aller gagner 4-1 ou 4-0 là-bas,
04:04 que ça allait être un combat.
04:06 Et je ne sais pas, j'ai retrouvé un petit peu,
04:08 tu parlais de Rennes, dans l'esprit,
04:10 le combat, le match à l'extérieur.
04:14 Oui, un OM froid qui marque 4-2.
04:16 C'est quand même mieux.
04:17 Excusez-moi, mais là, le plan de jeu, ce n'était pas en seconde mi-temps.
04:20 Juste, on tient le résultat, on baisse le rideau.
04:22 Il y avait quand même une utilisation de la balle.
04:24 Il y a eu des...
04:25 Oui, je crois qu'il y a eu une tire au but en deuxième mi-temps,
04:27 ou un truc comme ça.
04:28 Après, c'est toujours pareil.
04:29 On peut revenir sur des individualités,
04:31 où peut-être que tu peux mieux jouer le coup.
04:34 Nono Tavares à gauche, par moments, peut-être qu'il doit faire
04:36 la meilleure passe ou marquer.
04:39 Dis-moi, le petit Nono Tavares, entre nous, soit dit,
04:41 quand il finit le match, qu'il prend la douche et qu'il est dans le vestiaire,
04:44 qu'il y a Alexis à côté de lui, qu'il se regarde dans la glace,
04:47 il ne brille pas le miroir.
04:49 Quand tu vois l'autre, comme il court,
04:51 et lui, comme il s'arrête chaque fois qu'il perd le ballon,
04:53 ou comme il est en retard, ou qu'à un moment donné,
04:56 il ne se rend pas compte qu'il a un exemple sur le terrain
04:57 de ce qu'il faut faire dans le football.
04:59 Nono Tavares, c'est un cas frustrant,
05:01 parce qu'on voit tout ce qu'il a du potentiel.
05:03 Ça a été frustrant pendant une grande partie,
05:04 parce qu'il a beaucoup de qualité physique, de pied.
05:07 Mais là, maintenant, ce n'est plus frustrant.
05:09 Tu as arrêté de croire.
05:12 Non, mais je me mets à la place des garçons
05:16 qui laissent leur peau sur le terrain.
05:18 Et notamment Alexis, on m'en a parlé, je présume, hier soir,
05:21 avec la carrière qu'il a.
05:22 Et toi, Thila, tu perds le ballon, tu t'arrêtes
05:25 quand tu dois aller au marquage, tu vas en retard,
05:27 parce que moi, je le vois faire, je la connais l'histoire.
05:29 Quand tu montes sur le mec, tu te jettes d'un côté,
05:31 parce que quand il te passe, tu t'attends.
05:34 Non, ce n'est pas...
05:35 Et à ce sujet, petite info, c'est pour ça que...
05:37 C'est énervant.
05:38 C'est pour ça que je pose la question à Eric de cette manière,
05:39 en disant, est-ce que tu as arrêté d'y croire ?
05:41 Je sais être les dirigeants.
05:43 Dans la balance, pour, contre, Nuno Tavares,
05:46 au début de saison, comme beaucoup,
05:48 ça fleurait la bonne affaire.
05:50 Potentiel, oui.
05:51 Potentiel, beaucoup. Il faut rappeler qu'il est prêté sans option d'achat.
05:53 Mais là, d'après les retours que j'ai,
05:55 c'est qu'on commence à se dire, il est trop irrégulier.
05:58 Zéro flow, zéro progrès.
06:00 Et c'est là que c'est frustrant,
06:01 parce que tu sens quand même le potentiel énorme chez ce joueur
06:04 et tu te dis, c'est un poste où ce n'est pas facile de recruter,
06:06 de trouver quelqu'un qui t'apporte autant offensivement,
06:08 mais il y a tellement de lacunes.
06:10 Et puis, il n'est pas fiable, vraiment.
06:12 Il n'y a pas de progrès, surtout.
06:14 Imagine, tu le prends, parce qu'il est à dégrossir, ce garçon-là.
06:17 Il a d'énormes qualités.
06:18 On ne sait pas si c'est un défenseur ou un attaquant,
06:20 mais tu te dis, tiens, il va peut-être progresser défensivement.
06:23 Il va comprendre qu'il y a un compte très fort à faire très rapidement.
06:26 Et puis après, au niveau du cadrage sur les mecs,
06:28 là, moi, je le regarde particulièrement,
06:30 parce que c'est un poste que je connais un peu.
06:32 Et puis, il y a le débat sur ce garçon et tout.
06:35 Et puis, je vois Alexis venir défendre, tacler les mecs et tout.
06:38 Et lui, quand il perd le ballon, il s'arrête
06:39 et il met 10 secondes pour partir.
06:41 Je suis une petite aparté,
06:42 mais c'est ce qui, des fois, te met en difficulté sur un match comme ça.
06:47 C'est-à-dire que dans une deuxième mi-temps où tu dois tenir en résultat
06:50 et où il faut des qualités de combat, de solidarité,
06:54 ça passe.
06:56 Mais hier soir, ça passe juste.
06:57 Et il fait partie de, malheureusement, quand c'est difficile,
07:00 c'est Mayombe faible.
07:02 Mayombe fort.
07:03 Flo, je suis obligé de te laisser une petite minute.
07:07 Tu vas parler du Chili ?
07:08 Je vais parler, effectivement, d'un attaquant chilien.
07:11 On a fait une partie, il y a quelques semaines,
07:14 où je te demandais un peu... Il était dans le dur.
07:16 Je te demandais si c'est ce match-là, si c'est Valère Germain, on le défonce.
07:19 Là, j'ai envie de te dire si c'est ce match de Lionel Messi
07:23 qui met ce coufran, tout ça.
07:24 Il y a des lobbies pour que ça soit déjà élu but du mois de Ligue 1,
07:27 et compagnie.
07:28 Le match d'Alexis Sanchez, là, c'est plaisir.
07:31 Alexis Sanchez, je pense que c'est le genre de joueur
07:32 où tu n'as même pas besoin de le comparer.
07:35 C'est Alexis Sanchez, et Alexis Sanchez, il a sa carrière
07:38 exceptionnelle.
07:40 Arsenal, Inter, Barça, etc.
07:44 Moi, ce que j'avais voulu dire à l'époque, c'est que je trouvais que...
07:48 La phrase est un peu forte,
07:50 mais il avait suffi d'un pénalty manqué contre Annecy,
07:52 et deux, trois matchs où il est un peu en dedans,
07:54 j'ai trouvé manqué un peu de respect à un grand joueur
07:56 qui, comme le dit Eric, donne toujours tout.
07:58 Et moi, je suis désolé.
07:59 Quand j'avais dit que c'est le meilleur joueur que j'ai vu à l'OM,
08:03 mais ça n'engageait que moi sur les cinq, six dernières années,
08:05 et hier, pendant le match, j'ai dit, pour moi,
08:07 vous pouvez aller à 10 ans, si vous voulez, voire 12,
08:09 mais je m'arrête là, parce qu'il y a Lucho après,
08:10 donc on ne touche pas à Lucho.
08:12 Bon, je le dis, mais presque sincèrement.
08:15 Parce que, oui, il y a Thauvin, il y a Payet,
08:17 il y a Luis Gustavo qui ont fait des superbes saisons,
08:19 mais quand il prend le ballon, quand il touche le ballon,
08:21 depuis le stade, c'est exceptionnel.
08:23 C'est-à-dire qu'il a un premier contrôle,
08:25 une orientation du ballon, du jeu,
08:27 cette grinta, le côté exemplaire, professionnaliste,
08:30 pour moi, il sent l'immense joueur.
08:32 Je ne sais pas ce que pense Eric, mais c'est extraordinaire ce qu'il fait.
08:35 Moi, je suis fan, je l'ai peut-être déjà dit ici,
08:38 mais j'ai commencé à commenter la Première Ligue en 2016,
08:40 quand il fait sa saison extraordinaire avec Arsenal.
08:44 Ce garçon m'a fasciné.
08:45 En plus, c'est vrai que l'équipe du Chili,
08:47 dans laquelle il a évolué, et dans laquelle il évolue encore,
08:50 m'a été très forte à un moment donné.
08:52 Et j'ai suivi avec attention sa carrière et ses choix,
08:57 pas toujours judicieux, après être parti d'Arsenal,
09:00 et j'étais heureux que l'OM récupère ce joueur,
09:02 mais j'avais un gros doute sur sa capacité à enchaîner les matchs
09:05 et à faire ce qu'il fait, finalement.
09:06 Parce que, ne nous cachons pas, si on récupère Alexis Sanchez,
09:10 Alexis Sanchez, si c'est Alexis Sanchez,
09:12 comme voilà, et qui a été très fort,
09:14 même pas il vient à l'OM, même pas il écoute les propositions,
09:16 c'est parce qu'il est un échec ces derniers temps,
09:18 qu'il ne jouait pas beaucoup à l'Inter,
09:19 et c'est le pari que fait l'OM.
09:21 Mais le pari, il est plus que gagné, moi, pareil, je ne comprends pas.
09:23 Là, il retrouve son niveau d'Arsenal,
09:25 alors qu'il y a eu des années Manchester et Inter
09:27 qui tournent ces sondages.
09:28 Mais je ne comprends même pas comment on puisse critiquer ce garçon-là.
09:32 Alors après, qu'il fasse de moins bons matchs,
09:33 et qu'on dise "Tieng, il est un peu moins bien",
09:35 ou "il a été moins influent",
09:37 ou le débat, c'est, est-ce que s'il y avait un attaquant,
09:40 et lui, bon, il l'a fait 100 fois,
09:42 est-ce qu'il ne leur aurait pas un petit peu moins d'énergie
09:48 pour être plus performant ?
09:50 Mais vu sa position, qui n'est pas sa position préférée,
09:54 vu, malgré tout, le jeu que pratique l'OM,
09:57 avec ce pressing, et lui en déclencheur,
10:01 ce qu'il fait sur le terrain, c'est énorme.
10:02 Et je le répète, les garçons qui sont à côté de lui,
10:05 qui débutent leur carrière,
10:07 c'est un exemple fabuleux quand tu commences ta carrière.
10:09 Un mec comme ça qui a joué au Arsenal, Manchester, l'Inter, le Barça,
10:14 il a joué avec Messi, le Chili, Kopa, machin, et tout,
10:20 et toi, tu le vois courir comme ça, et tu regardes.
10:22 Je ne parle pas que de Tavares,
10:24 je parle même d'autres qui peuvent prendre de la graine.
10:27 Et dans l'investissement à l'entraînement aussi.
10:28 Je raconte souvent cette scène,
10:30 nous, les journalistes, souvent pour le début de l'entraînement,
10:33 le premier à sortir sur la pelouse de la commanderie,
10:35 c'est toujours Alexis Sanchez, mais je ne dis pas le premier
10:38 et les autres juste derrière, non, c'est le premier dix minutes avant.
10:41 Dix minutes avant, il sort avec tout d'or avec le staff.
10:42 En fait, il fait partie de...
10:44 Il commence à s'échauffer.
10:45 Après, quand tu vieillis un peu, il vaut mieux s'échauffer un peu avant les autres
10:48 parce que ça couine.
10:49 Et tu sens que c'est devenu une habitude,
10:51 qu'on le laisse entrer en premier sur la pelouse
10:53 et que c'est un peu lui qui va donner le tempo de l'échauffement.
10:55 C'est un taulier.
10:56 J'espère vraiment qu'il sera là la saison prochaine.
10:58 Joueur, coach adjoint, peut-être.
11:00 Entraîneur joueur, comme ça se faisait à l'époque.
11:02 Juste pour répondre par rapport à ce que tu viens de dire,
11:04 si on finit second, il y a quand même des chances de le garder, non ?
11:07 Oui, mais ce n'est pas automatique.
11:08 C'est-à-dire que...
11:09 Je sais, mais je veux dire que...
11:10 C'est un commun accord entre les deux.
11:12 Voilà, parce que lui a bien dit, il est ambitieux,
11:15 il veut que le club soit à la Ligue des champions.
11:16 Si il y a la Ligue des champions, je pense qu'on a plus de chances.
11:18 Mais il faudra quand même un recrutement ambitieux pour le séduire.
11:21 On s'en fera des parties sur l'avenir d'Alexis Sanchez.
11:24 On va écouter son passeur.
11:26 Tiens, c'est sympa.
11:28 - Olopez. - Voilà.
11:29 Il a reconnu l'intentionnalité qui n'était pas vraiment là
11:32 au moment de sa passe décisive.
11:34 Je te dis la vérité.
11:36 Aujourd'hui, ce n'est pas la passe que j'ai cherchée
11:39 quand j'ai joué ce ballon-là.
11:41 Mais c'est vrai qu'on essaie de faire ça tous les matchs
11:45 parce que les équipes jouent avec la défense très haut.
11:49 Et on essaie de faire la dernière passe.
11:51 Aujourd'hui, on avait un peu de fortune.
11:55 On essaie de faire ça aussi.
11:57 Voilà, c'est tout pour cette première partie.
11:59 On se retrouve très vite pour la suite de ce débrief.
12:02 De retour sur le plateau de virage Marseille avec Eric Dimecco,
12:11 avec Florent Germain.
12:13 Messieurs, je voudrais faire un petit focus sur un joueur.
12:15 Ça arrive de temps en temps.
12:16 On va poursuivre ce débrief de cette belle victoire de l'OM à Reims
12:20 avec Asdin Ounahi.
12:22 Voilà, il m'a plu.
12:24 Je vous le dis, j'ai beaucoup aimé son entrée en jeu.
12:27 Et déjà, avant même son entrée en jeu, ce qui m'a plu,
12:29 c'est le coaching de Tudor.
12:30 On lui a un peu reproché la semaine dernière contre Strasbourg.
12:32 Là, à l'heure de jeu, il fait sortir deux joueurs.
12:35 Malinovski, qui était plus très loin de l'expulsion,
12:37 jaune, puis trois fautes derrière.
12:40 Il fait rentrer Ounahi à la place, qui a fait un super match.
12:43 On l'a revu, le Ounahi du Mondial.
12:45 Oui, mais tu as raison de signaler d'abord sa performance.
12:48 C'est-à-dire très intéressante, qui a mené à un moment donné
12:51 où il faut garder le ballon.
12:52 Voilà, sa faculté à proposer entre les lignes,
12:55 voire même à prendre dans la profondeur,
12:57 parce qu'il est allé sur le côté gauche plusieurs fois,
12:58 parce qu'il y en a eu certains qui tiraient un peu la langue.
13:00 A garder le ballon, à combiner,
13:02 puisqu'il doit même peut-être mettre le troisième à un moment donné,
13:04 s'il enroule de suite pied droit,
13:06 quand il va faire son petit contrôle sympa.
13:08 On voit ses stats 100 % de passes réussies quand même.
13:11 Il a touché 10 lapins, c'est vrai, sur 27 minutes de jeu.
13:13 Non, mais c'est important.
13:14 À ce moment-là du match, son entrée, elle est super,
13:16 parce qu'on avait critiqué, et là aussi, c'est bien ce que tu dis Romain,
13:19 parce qu'on avait critiqué Thudor le week-end d'avant
13:22 sur le manque d'inspiration.
13:24 Et on disait, il est peut-être un peu moins en forme.
13:26 Eh bien oui, les coachs sont un peu moins en forme.
13:28 Eh bien, il y a ce soir, on peut dire que Thudor a été en forme,
13:31 voire même dans sa composition d'équipe,
13:32 parce qu'il y a la non-présence de Bailly, Rongier.
13:36 Voilà.
13:37 Il avait la compétition.
13:39 Mais c'est vrai que je pense qu'on va être amené à le voir un petit peu plus
13:44 et qu'il peut très rapidement devenir un maillon essentiel
13:47 de l'OM, voire même l'année prochaine,
13:48 puisqu'on parle de joueurs pour l'an prochain, Vettinia Ounaï.
13:52 Eh bien lui, je pense qu'il va rendre des services.
13:54 Je ne suis pas sûr que Vettinia rende beaucoup de services
13:55 d'ici la fin de la saison.
13:57 On le verra sûrement.
13:59 Mais Ounaï, je pense qu'il va venir donner un coup d'œil même,
14:02 parce qu'il a le profil pour, justement, soit dynamiter
14:05 quand à un moment donné c'est compliqué,
14:07 soit faire ce qu'il a fait hier soir quand ça tourne bien.
14:10 Vettinia, peut-être pas parce qu'on a un Aix-Saint-Chez en feu,
14:13 ce poste-là, et ça peut se comprendre.
14:15 Ounaï, là, est-ce qu'il a quelque chose à prendre flot
14:18 sur cette ligne de deux derrière avec Malinovski et Sengisönder,
14:22 ou est-ce qu'il peut aller chercher un peu plus bas ?
14:24 Puisque maintenant, il y a peut-être une redistribution des cartes aussi,
14:27 avec un Valentin Rongier, là, qui a joué axial gauche.
14:29 Il n'y avait plus que Gendouzi, Veyrothu, derrière la troisième option.
14:32 C'est ce que j'allais dire,
14:34 puisque en plus j'ai eu l'occasion de commenter quelques matchs au stade
14:37 du Maroc à la Coupe du Monde.
14:39 Très clairement, il jouait plus bas.
14:41 - Il jouait plus bas. - Il jouait plus bas.
14:43 Et franchement, c'était précieux aussi, dans les sorties de balle.
14:45 Là, on le voit, comme l'a bien dit Eric, garder le ballon en fin de match.
14:49 En plus, il temporise, il est élégant, en plus, c'est un beau joueur.
14:52 Mais c'est vrai qu'il partait de plus bas,
14:54 et souvent, il était dans cette sortie de ballon
14:56 qui initie une belle action.
14:58 Avec le Maroc, c'est ce qu'on a vu à la Coupe du Monde.
15:00 Donc, honnêtement, oui, si en plus,
15:03 avec les absences, le kabaï qui est compliqué,
15:08 Balerdi aussi, il peut y avoir des pépins physiques.
15:11 Rongier devient clairement une solution derrière, on l'a vu.
15:15 Et du coup, tu fais Veretout-Gendouzi ou Veretout-Ounahy
15:17 ou Ounahy-Gendouzi.
15:19 Donc, je pense que dans les deux devant, c'est possible.
15:21 Est-ce que ça tient ? Parce que au Maroc, c'était super.
15:24 Il y avait une organisation différente avec trois milieux de terrain.
15:27 Sofiane Amrabat, qui était vraiment la sentinelle de chez Sentinelle.
15:31 Dans le système Tudor, il n'y a que deux milieux de terrain.
15:33 Est-ce qu'au niveau de l'abattage, quand on voit le fameux duo Rongetout,
15:37 est-ce que Ounahy peut se mettre sur ce niveau-là ?
15:39 J'aime bien ce Rongetout, pourquoi vous ne l'étiez pas, celle-là ?
15:41 C'est nouveau, c'est bien.
15:42 Vous savez, les dirigeants marseillais,
15:44 ils suivent Ounahy depuis longtemps.
15:46 Ils l'aiment beaucoup depuis longtemps.
15:48 Ils avaient juste un petit doute sur Ounahy.
15:51 C'était justement sa capacité à tenir le choc physiquement
15:54 parce que c'est un petit gabarit.
15:55 Il est frais.
15:57 Il a les petites jambes comme ça.
15:58 Les jambes très fines.
15:59 Je crois qu'il bosse, c'est vrai, à la commanderie
16:02 pour prendre un petit peu de masse musculaire, etc.
16:03 D'après moi, ça ne sera jamais Chorzy.
16:05 Non, voilà, ce ne sera jamais...
16:06 C'est sa morphologie, c'est ce qu'il fait d'ailleurs.
16:08 Il galope de partout.
16:09 C'est pour ça qu'il est fin techniquement aussi.
16:11 Et honnêtement, il y a eu des gros, gros matchs de Nuit Rock
16:17 où il fallait y aller au duel contre l'Espagne ou autre.
16:20 Et il répondait présent.
16:21 Dans un registre qui est le sien,
16:24 mais quand il fallait mettre le pied,
16:26 dans le volume de jeu, il était vraiment présent.
16:28 Moi, je pense qu'il peut jouer un cran plus bas.
16:30 Pour le moment, il n'a pas été utilisé à ce poste-là,
16:32 mais c'est une solution, je crois.
16:34 Oui, mais là, on est parti dans une sprint
16:37 où le plus important, ça va être de prendre des points.
16:39 C'est pour ça que je disais en début d'émission,
16:41 voilà, c'est régalé jusqu'à maintenant.
16:44 Soyez un peu indulgents si on devient un petit peu plus froid
16:48 et problématique sur la fin de saison
16:50 pour aller chercher cette deuxième place
16:52 qui va sûrement tout changer l'année prochaine,
16:54 notamment au niveau du recrutement pour garder certains joueurs.
16:57 Et puis, puisque tu parlais de cas individuels,
16:59 juste un petit focus sur Gigo,
17:03 qui était absent ces derniers temps.
17:05 Il a fait du bien.
17:06 Oui, et Dieu sait qu'au début de saison,
17:08 on avait du mal à voir ce qu'il pouvait apporter.
17:10 La confiance n'a plus rien à voir.
17:12 Mais non, mais c'est surtout que c'est un guerrier.
17:15 Tu as besoin d'un garçon comme ça,
17:17 parce que lui, on sait qu'il joue pour le maillot,
17:19 un petit Vauclusien qui aime beaucoup le club,
17:21 qui a de grosses qualités physiques et mentales
17:26 et qui amène ça quand, à un moment donné,
17:28 ça devient plus difficile.
17:29 Hier soir, je l'ai vu aller au...
17:31 Quand tu es à côté d'un joueur comme ça,
17:32 pareil, normalement, tu te mets au niveau.
17:34 Et c'est vrai qu'il a manqué ces derniers temps.
17:36 Et tu vois que ça a été une saison, au départ,
17:39 un petit peu plus compliquée pour lui.
17:40 Eh bien, c'est bien la preuve que...
17:42 Tu peux progresser.
17:43 Et puis que tu dois t'adapter.
17:45 On a un patient, parfois, avec Vitinha, avec Unai, avec d'autres.
17:47 Même lui, Samuel Gigo, il a fallu qu'il se fasse la maille,
17:50 qu'il comprenne bien le système tout dehors, etc.
17:52 Moi, franchement, j'ai beaucoup...
17:54 Puisqu'il y a une phrase, là, qui sort de Gigo,
17:56 où tu disais beaucoup "On s'est quand même régalés",
17:59 j'ai beaucoup pensé à toi, Eric, ce week-end.
18:00 Je regardais certains matchs, j'ai bouffé pas mal de télé.
18:03 Monaco, c'était pas exceptionnel.
18:05 Enfin, Ajaccio, il gagne.
18:07 Paris, on sait qu'ils ont été en échec contre Rennes.
18:11 Comme tu le disais, il y a beaucoup d'équipes.
18:13 Parce que nous, on est là, "Ouais, ouais, ouais".
18:15 Mais il y en a beaucoup qui souffrent et qui ne gagnent pas toujours.
18:17 C'est ça. C'est pour ça que...
18:18 Non, mais c'est pour ça qu'on est là aussi pour le signifier.
18:24 Parce que c'est vrai que nous, par rapport au boulot,
18:25 on est obligés de bouffer des matchs.
18:27 On a été dans la souffrance,
18:29 et on le saura peut-être jusqu'à la fin de la saison.
18:30 Il y en a qui souffrent plus que nous.
18:31 Il y en a qui souffrent plus que nous.
18:33 Et puis c'est surtout qu'on a aussi...
18:34 Il y en a même un qui souffre au-dessus de nous.
18:36 Si on les avait accrochés, ne serait-ce que le nul,
18:37 sur ce fameux match, on passe un peu à côté.
18:40 On pourrait peut-être parler de courses au titre qui reprendent.
18:44 Parce que je ne sais pas comment ils vont finir la saison,
18:46 nos amis parisiens.
18:47 J'ai en mémoire, alors. Je ne voulais pas.
18:49 Le calendrier ?
18:50 C'est vous qui m'avez provoqué.
18:51 Non, c'est la fameuse saison.
18:52 J'ai en mémoire la saison 96 avec la J-Auxerre.
18:55 Je crois que Paris met 3-0 à Auxerre, phase retour,
18:57 alors que c'était les deux premiers du championnat.
18:59 On se dit le titre est plié.
19:00 Paris perd quasiment tout jusqu'à la fin.
19:02 Ils sont obligés d'appeler.
19:03 C'est la fameuse année où ils appellent Yannick Noir
19:05 pour être coach mental et gagner la Coupe des Coupes.
19:08 Mais un titre qui leur était promis leur échappe
19:10 au bénéfice de la J-Auxerre.
19:12 Est-ce que c'est possible, cette saison ?
19:13 Moi, ça me paraît compliqué, parce que c'est toujours pareil.
19:16 Il faut ramener le nombre de points d'écart.
19:19 Quasiment limitant, parce que 15-20.
19:20 Il faut se dire que sur les 10 matchs qui restent,
19:22 il faut en gagner 3 de plus que le PSG.
19:25 C'est-à-dire qu'il faut qu'ils perdent 3 matchs
19:27 et que toi, tu en gagnes 3 pendant ce temps-là de plus.
19:30 Moi, ça me paraît très difficile, mais je sais aussi,
19:35 et tu le disais par rapport à cette saison-là,
19:36 mais quand tu vois ce qui s'est passé ce week-end,
19:39 tu te dis, comment ils vont faire pour finir la saison ?
19:42 Il n'y a plus rien.
19:44 Parce que quand tu vois l'équipe qu'ils ont et qu'ils peuvent proposer,
19:47 normalement, si tu es en confiance,
19:50 ce n'est pas possible de perdre comme ils l'ont fait.
19:52 Mais là, tu as l'impression qu'ils sont dans le trou,
19:55 que Messi n'est plus là, et en plus, il se fait siffler,
19:58 que Mbappé va tomber dans le trou.
19:59 Alors lui, là, c'est Stade, donc il va toujours un peu se réveiller
20:02 et que derrière, les autres, ça va ronronner.
20:06 Donc attention, ils ont 3 matchs difficiles qui arrivent.
20:08 Si je me souviens bien, il doit y avoir Lyon, Nice et Lens.
20:12 Pendant que toi, tu as 3 matchs "abordables".
20:16 Peut-être que dans 2 matchs, on va se retrouver là...
20:18 Tu remets une pièce dans la machine ?
20:19 Non, je ne remets pas de pièce dans la machine.
20:21 Mais je me dis, imagine...
20:22 Je me suis fait engueuler par Moscato sur la MCB
20:24 parce que j'ai osé dire qu'à Marseille,
20:26 personne ne croyait vraiment au Kif.
20:28 Je ne remets pas, parce qu'il y a 2 minutes, je t'ai dit,
20:29 ça va être compliqué de gagner 3 matchs de plus que eux.
20:31 Je te dis juste que dans 3 journées de championnat,
20:35 c'est-à-dire à 7 journées de la fin,
20:36 tu peux te retrouver à 3 points ou à 4 points ou même moins.
20:41 Ce qu'on va faire, messieurs, parce qu'il reste très peu de temps
20:43 avant de lancer l'homme e-sport, on va faire un point dans 3 journées,
20:46 parce qu'effectivement, le calendrier n'est pas facile pour le PSG,
20:49 alors qu'il est, on va dire, plus abordable.
20:50 Attention, moi, je rends quand même plus derrière que devant.
20:53 C'est pour ça que je te dis, il ne faut pas rêver.
20:54 Combien de points ? Juste pour finir,
20:57 il faut être à combien de points d'écart après ces 3 journées
20:59 pour se reposer sérieusement la question ?
21:02 4 ou 5 points.
21:03 4 ou 5 points, on fera ça.
21:05 Tu gagnes 1 de plus qu'eux, tu es revenu à 4 points, ça joue.
21:09 Dans 3 journées, en attendant, on lance le sujet.
21:12 Sujet suivant, le sujet du débat additionnel.
21:18 Messieurs, je vais vous parler d'Éric Bailly.
21:21 Il ne vous a pas échappé qu'il n'a pas démarré la rencontre contre Reims,
21:25 alors qu'il n'y avait que 3 défenseurs disponibles, je schématise.
21:29 Igor Thudor a préféré mettre Rongier, Axial gauche.
21:33 Du coup, comment gérer, Éric Bailly, jusqu'à la fin de saison ?
21:37 Flo, qu'est-ce que tu proposes ?
21:39 Je ne propose rien.
21:40 Je pense deviner ce qui va se passer,
21:43 ce que veulent faire les dirigeants à Igor Thudor.
21:45 Il ne va pas l'utiliser beaucoup, on le voit, il ne compte pas trop sur lui.
21:49 Il y a cette clause, c'est vrai, où il faudrait qu'il joue encore 8 matchs,
21:54 pour être automatiquement reconduit.
21:57 Ça n'arrivera pas.
21:58 Ce n'est pas un choix des dirigeants.
22:00 Igor Thudor, je le dis, ne compte pas sur lui.
22:02 Après, Éric Bailly va partir et il essaiera de rendre service de temps en temps,
22:07 en fin de match, si il faut, sur certaines rencontres.
22:10 Mais il partira cet été.
22:11 On n'est pas obligé d'être en opposition.
22:13 Les infos sont impeccables, mais qu'en penses-tu ?
22:16 Moi, si ça tournait comme ça, je serais déçu,
22:20 dans le sens où je connaissais ses problèmes physiques.
22:23 Je savais aussi que s'il est arrivé à l'OM,
22:26 c'est parce qu'il a des problèmes physiques
22:29 et qu'il doit se relancer.
22:30 C'est pour ça qu'on l'a récupéré.
22:32 Ce que je l'ai vu faire à Manchester United,
22:35 c'est un grand joueur.
22:37 La frustration, c'est de ne pas l'avoir vu opérationnel toute la saison,
22:41 avec Gigo, Mbemba.
22:44 Ça aurait été une défense centrale de feu pour moi.
22:47 Ça nous aurait évité quelques déboires qu'on a pu voir ces derniers temps.
22:52 Voilà, donc tant mieux si on peut l'utiliser,
22:55 s'il peut rendre des services.
22:57 Tant pis, je serais un peu déçu s'il part.
22:59 On l'a, 8 matchs sur 10.
23:03 Voilà, c'est tout pour cette édition de Virage Marseille.
23:07 Merci, messieurs. C'était comment, Eric ?
23:09 - Petit concert... - Aureole.
23:11 Concert caritatif pour les rêves de Victoria.
23:13 Une association, c'est très bien.
23:15 Il y avait beaucoup de monde, des familles.
23:18 C'est bien amusé, les gens ont pris du plaisir, et nous aussi.
23:21 Si vous voulez aussi guetter les prochaines dates d'Osiris...
23:24 On parle de Sud-Ouest, on va revenir dans le temps.
23:27 J'ai vu une belle date fin août, mais on aura le temps d'en parler aussi.
23:31 - On peut lier. - Côté de Grameaux.
23:33 A bientôt.